Ancienne École primaire 28, aujourd’hui École primaire de l’Allée Verte
Rue Masui 69a, 71, 73
Typologie(s)
établissement scolaire
Intervenant(s)
Henri JACOBS – architecte – 1918-1930
Félix BELLEFLAMME – architecte – 1872
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
Recherches et rédaction
id
Description
Historique
En 1872, l’architecte Belleflamme conçoit trois «hôtels» de plans presque identiques, partageant une même façade éclectique. À partir de 1878 au moins, le no69a est occupé par un jardin d’enfants et, deux ans plus tard, un commissariat de police est installé aux nos71 et 73.
Le projet d’implantation d’une école primaire communale à l’arrière de ces immeubles, sur un vaste terrain bordant la Senne, émerge dès les dernières années du XIXe siècle. En 1910, un concours est même lancé, mais aucun des projets présentés n’est retenu. Dans la seconde moitié des années 1910, l’exiguïté des locaux des Écoles primaires nos28 (garçons) et 29 (filles) rue de la Senne – future rue de l’Éclusier Cogge – devient criante. L’architecte Henri Jacobs est alors chargé de concevoir les plans de la future école de garçons rue Masui. Dressé en 1917, ce premier projet, de style éclectique, est approuvé par le Conseil communal de Laeken en décembre 1918. Pour des raisons budgétaires, l’architecte doit toutefois revoir son projet à deux reprises, la première en 1922 – plans approuvés par le Conseil en juin 1926 – la seconde en 1930. L’école est inaugurée le 26.11.1933, bien que les travaux ne s’achèvent qu’en 1935, année du décès de Jacobs.
Outre la conception de l’école, accessible par l’entrée du no73, le projet de l’architecte comprend le réaménagement de l’ensemble à front de rue pour accueillir le Commissariat de police de la 7e division. En 2001, ces trois anciens hôtels sont finalement réhabilités en logements, par le bureau d’architectes ARCHI+I.
Description
Immeubles à front de rue
Ensemble de trois habitations à l’origine, partageant une même élévation de trois niveaux sous toiture mansardée. Façade enduite et en pierre bleue. Pour chaque unité, deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. inégales, la principale percée de fenêtres jumelles, celle d’entrée flanquée de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. à chaque niveau et dotée d’un balcon au deuxième. Travée principaleTravée la plus large de l’élévation, marquée par un ressaut et une décoration plus abondante. Les façades de composition asymétrique comportent d'ordinaire une travée principale. du no69a vers la chaussée d’Anvers, flanquée de doubles pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau.. Balcons à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion., sur doubles consoles. PilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. doriques au premier niveau, ioniques à canneluresLes cannelures sont des canaux longs, parallèles et en répétition, ornant des pilastres ou des colonnes. et palmette au deuxième, corinthiens au dernier. Fenêtres du rez-de-chaussée grillées, à encadrement à crossettesRessauts décoratifs situés aux angles d’un élément tel qu’un encadrement.. Celles du premier étage à linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. sur coussinets arqués et dotées d’un entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. à friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. sculptée d’un mascaronDécor sculpté figurant un visage humain ou un masque. féminin entre guirlandes de fruits et corniche cintrée dans l’axe. Fenêtres du second à angles coupés.
Portes à l’origine toutes cochères. Vers 1931, transformation de celles des nos69a et 73 respectivement en fenêtre et en entrée piétonne pour l’école, sous linteau métallique et à vantauxLe mot vantail désigne le battant d’une porte ou d’une fenêtre. vitrés de même matériau d’inspiration Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs.. En 2001, fenêtre du no69a reconvertie en porte piétonne.
Percé de petites fenêtres en 2001, haut entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. à corniche de bois rythmée de doubles consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console.. Toiture renouvelée; le brisis devait à l’origine être percé de lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. de menuiserieÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC. à aileronsÉlément décoratif ordinairement enroulé en S et terminé en volutes, qui s’inscrit dans un angle et forme un adoucissement. et frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. au droit des travées d’entrée.
Huisserie remplacée, à l’exception de l’imposte de la porte du no71.
École
Accessible par le no73, via un couloir, complexe composé de trois ailes de deux ou trois niveaux sous toiture en bâtièreToit à deux versants., implantées en U autour d’une cour de récréation.
Aile ouest abritant aux trois niveaux des classes longées par un couloir et desservies par un escalier central. Au rez-de-chaussée, bureaux du directeur et du personnel. Au premier étage, «bibliothèque populaire» et salle de lecture prévues.
Aile est occupée par le gymnase au rez-de-chaussée et à l’origine le réfectoire au sous-sol. À chaque étage, quatre classes desservies par un couloir, celle du fond, en décrochement vers l’est, réservée aux travaux manuels.
Aile sud de deux niveaux, prolongée à l’est par un volume d’un étage supplémentaire, également sous toit en bâtièreToit à deux versants.. Préau sur deux niveaux, suivi à l’origine d’une salle de «projections lumineuses – cinématographe» au rez-de-chaussée. Au-dessus de celle-ci, cabinet de consultation médicale prévu au premier étage et salle de dessin au second. Bains-douches au sous-sol.
Contre le mur nord de la cour, à l’origine, latrines sous galerie à structure métallique en appentisToit à un seul versant. sur colonnes et aisseliersEn menuiserie, pièce de bois disposée de biais, portant le débordant d’un toit ou d’un auvent. En charpenterie, lien disposé en oblique, soulageant une pièce horizontale et portant sur une pièce verticale., se prolongeant contre les façades des ailes adjacentes. Latrines aujourd’hui supprimées et galerie remplacée par une structure de poutrelles.
Façades
Façades pour la plupart en briques rouges. Façades-pignons à gradins. Corniches d’origine. HuisseriesMenuiseries qui s’ouvrent et se ferment, c’est-à-dire les portes et les fenêtres. Par extension, le terme désigne également les fenêtres à châssis dormants. en grande majorité conservées; châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. à petits-bois.
Façades vers la cour en briques rouges, rehaussées de briques crème et de pierre bleue. Deux premiers niveaux rythmés par des arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle., enserrant de larges baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement.. Écoinçons à décor de briques en damier. Corniches en gorge.
Façades des ailes est et ouest à arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. jumelées par deux. Au second étage, fenêtres jumelées par quatre. Une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d’entrée par façade. Aile est partiellement devancée d’une cour basse éclairant l’ancien réfectoire. Bouches d’aération à grille (aujourd’hui condamnées).
Façade de l’aile sud à baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. intégrant chacune une porte axiale au rez-de-chaussée. Portes encadrées de jours1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. en verre martelé jaune à grille géométrique Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs.. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. de l’étage intégrant une bande de vitrail à motifs géométriques de même style.
Façades extérieures sobres. Celle de l’aile ouest enduite, percée de vastes fenêtres. Celle de l’aile est rythmée de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. et devancée, à droite, par un avant-corps percé de vastes fenêtres jumelées. Celle de l’aile sud enduite, percée de fenêtres-hautes; châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. à verre martelé jaune, intégrant une bande de vitrail à motifs Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs..
Toitures à charpente métallique. Celle de l’aile ouest marquée au sud par un lanternon vitré. Celle de l’aile sud à pan sud ajouré au-dessus du préau et pan nord ajouré au-dessus de la salle de dessin.
Intérieur
Couloir d’entrée en pente ascendante, en pierre bleue et carreaux de céramique vernissée: carreaux crème pour les murs, crème et gris pour le plafond, à armature métallique. À hauteur de la cour arrière de la maison à rue, lanterneau à structure métallique et verre martelé. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à linteau métallique. Vaste tablePetite surface plane décorative, carrée ou rectangulaire. En menuiserie, on utilisera plus volontiers le terme panneau. commémorative en pierre blanche.
Ailes ouest et est à escaliers métalliques, à double main-courante de bois. Classes à fenêtres-hautes côté couloir. HuisseriesMenuiseries qui s’ouvrent et se ferment, c’est-à-dire les portes et les fenêtres. Par extension, le terme désigne également les fenêtres à châssis dormants. conservées. Dans l’aile est, gymnase à sol recouvert de parquet et plafond à poutrelles. Au sous-sol, réfectoire transformé en salle des fêtes.
Dans l’aile sud, préau à murs de briques rouges, rehaussés de pierre blanche et de pierre bleue. LambrisLe lambris est un revêtement de menuiserie, de marbre ou de stuc couvrant la partie inférieure ou l'entièreté des murs d’une pièce. de carreaux de céramique vernissée rouge. Espace doté sur trois côtés d’une galerie métallique à aisseliersEn menuiserie, pièce de bois disposée de biais, portant le débordant d’un toit ou d’un auvent. En charpenterie, lien disposé en oblique, soulageant une pièce horizontale et portant sur une pièce verticale. et garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fer forgé à dessin Art nouveauStyle Art nouveau (de 1893 à 1914 environ). Mouvement international, avec de fortes variantes locales, né en réaction aux styles « néo ». En Belgique, ce courant connaît deux tendances : d’un côté, sous l’égide de Victor Horta, l'Art nouveau « floral », aux lignes organiques ; de l’autre, l'Art nouveau géométrique, influencé par l'art de Paul Hankar ou la Sécession viennoise.. Salle couverte d’une fausse-voûte surbaissée à lanterneaux translucides, suspendue à la charpente métallique. Sol en carrelage intégrant une rose des vents. Petits côtés percés chacun de trois portes au rez-de-chaussée. À l’étage, cinq baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à traverseÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie., disposées en escalier; côté ouest, porte centrale ouvrant sur la cage d’escalier, à structure métallique et lambrisLe lambris est un revêtement de menuiserie, de marbre ou de stuc couvrant la partie inférieure ou l'entièreté des murs d’une pièce. en carreaux de céramique vernissée rouge; à l’est, une porte à gauche, menant à une cage d’escalier, et deux baies libresBaie qui n’est pas close par une menuiserie. menant à de petits locaux. Mur sud et mur nord à l’étage, ornés de grands tableaux provenant de l’entrée Astrid à l’Exposition universelle de Bruxelles 1935. Ils représentant les travaux des champs ou les métiers de la construction. Signature et millésime «(Georges) Vanzevenberghen (19)35».
Au sous-sol, bains-douches et vestiaires à aménagement en grande partie conservé: structures maçonnées recouvertes de céramique blanche pour les premiers, structures de bois pour les seconds. Salle de dessin du second étage sous fausse-voûte surbaissée vitrée à structure métallique.
Sources
Archives
AVB/ARCH 160.
AVB/IP II 180.
AVB/NPP Q25, Y10.
AVB/PP 3403 (1899).
AVB/TP Laeken 2737 (1872), 58976 à 58985 (1923-1935), 67231 (1926), 110681 (2001).
Ouvrages
DEBACKER, I., Aspecten van de stedenbouwkundige ontwikkeling van de gemeente Laken circa 1830-1921 (mémoire de licence en Histoire de l’art), VUB, Bruxelles, 1997-1998, p. 85.
JURION-DE WAHA, Fr., WACHTELAER, A., Le petit monde de l’architecte Henri Jacobs, Annales de la Société royale d’Archéologie de Bruxelles, t. 71, 2013, pp. 199-202.
Le Livre d’Or de l’Exposition universelle et internationale Bruxelles 1935, Comité Exécutif de l’Exposition, Bruxelles, 1935, pp. 68-69, 188.
LIBOIS, B. (dir.), Les écoles de la Ville de Bruxelles. Un patrimoine architectural, Ville de Bruxelles-Racine, Bruxelles, 2012, pp. 159-161.
Périodiques
Almanach du Commerce et de l’Industrie, «Masui (rue)», 1878, 1880.
«Commune de Laeken – Concours pour la construction d’une nouvelle École de Filles rue Masui», L’Émulation, 3, 1910, pp. 60-62.