Typologie(s)

maison bourgeoise

Intervenant(s)

Henri JACOBSarchitecte1912

Styles

Éclectisme
Art nouveau

Inventaire(s)

  • Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
  • Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
  • Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)
  • Le patrimoine monumental de la Belgique. Schaerbeek (Apeb - 2010-2015)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Paysager
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2012-2013

id

Urban : 22155
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Description

Maison bourgeoise de style éclectique teinté d'Art nouveauStyle Art nouveau (de 1893 à 1914 environ). Mouvement international, avec de fortes variantes locales, né en réaction aux styles « néo ». En Belgique, ce courant connaît deux tendances : d’un côté, sous l’égide de Victor Horta, l'Art nouveau « floral », aux lignes organiques ; de l’autre, l'Art nouveau géométrique, influencé par l'art de Paul Hankar ou la Sécession viennoise., conçue par l'architecte Henri Jacobs pour son propre compte, 1912.

Elle se situe au sein d'une enfilade particulièrement cohérente d'immeubles de même époque allant du no166 au no178, la plupart conçus par l'architecte Fernand De Pauw.

Élévation de quatre niveaux, le premier en avant-corps de plan cintré, les deux suivants formant oriel de même plan entre pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. colossaux, le dernier en tourellePetite tour engagée dans un bâtiment, généralement sur un de ses angles. émergeant du toit mansardé, lui-même sous toit conique. Façade en pierre bleue. SoubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. à moellonsPierres grossièrement équarries mises en œuvre dans une maçonnerie. de grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice. rose. Au rez-de-chaussée, quatre étroites fenêtres jumelées par deux et porte en léger retrait, sous toit en appentisToit à un seul versant. entre consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. à dessin géométrique. Petite terrasse au premier étage, garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... au deuxième, flanquant un haut-relief figurant Mélisande. Au dernier, quatre fenêtres jumelles. Décor géométrique de canneluresLes cannelures sont des canaux longs, parallèles et en répétition, ornant des pilastres ou des colonnes. et rudenturesLe terme rudentures désigne un ornement en forme de bâtons unis ou sculptés en motif de corde ou de végétal.. Corniches plates largement débordantes. CrêteCrête de toit. Grillage ou ornement continu en terre cuite ou en métal, qui court au faîte du toit. de toit en céramique. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. conservés. Porte vitrée en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. antiquisante, sans doute de 1948. Garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion. et grille du jardinet conservés.

À l'intérieur, aux deux premiers niveaux, cage d'escalierEspace à l'intérieur duquel se développe un escalier. d'honneur centrale sous lanterneau. Escalier secondaire latéral à l'arrière.

Sources

Archives
ACS/Urb. 164-176.

Ouvrages
JURION-DE WAHA, Fr., WACHTELAER, A., Le petit monde de l'architecte Henri Jacobs, Annales de la Société royale d'Archéologie de Bruxelles, t. 71, 2013, pp. 125-128.