Typologie(s)

immeuble de bureaux
entrepôt

Intervenant(s)

A. GELLÉarchitecte1912

Styles

Éclectisme

Inventaire(s)

  • Inventaire de l'architecture industrielle (AAM - 1980-1982)
  • Le patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Extension Nord (Apeb - 2016-2018)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Scientifique
  • Technique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2016-2017

id

Urban : 37489
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Description

Implantés dans l’îlot compris entre la rue Masui et l’avenue de l’Héliport, bâtiments industriels de style éclectique, architecte A. Gellé, 1912. Les bureaux (no43) furent primés au concours de façades organisé par la Commune pour les années 1913 à 1915.

Historique
En 1912, Paul Devis, négociant en fers et métaux, installe son entreprise en bordure de ce qui était alors le chemin de fer
de raccordement de la gare de l’Allée Verte, future avenue de l’Héliport. Sur la partie gauche du terrain sont implantés deux bâtiments, l’un abritant la conciergerie et l’entrée principale (no43b), l’autre les bureaux (no43), tandis qu’à l’arrière de ceux-ci et sur le reste de la parcelle sont bâtis des hangars à toiture en shedCouverture de profil en dents de scie d’un bâtiment industriel, composée d’une succession de petits toits à deux versants d’inclinaison différente. Le versant du toit le plus pentu est d'ordinaire vitré.. En 1930, la firme s’étend vers la droite (no15): deux hangars accolés à façade-pignon (entreprises générales A. Brassinne-Leroy) sont érigés en remplacement de bâtiments industriels des environs de 1900. En 1962, suite à la création de l’avenue de l’Héliport, ces hangars sont amputés de leur partie arrière, situés sur un terrain appartenant à l’État, au profit d’un immeuble de bureaux conçu par l’architecte Willy Reyns (no56 avenue de l’Héliport). Enfin, en 1970, les hangars à shedCouverture de profil en dents de scie d’un bâtiment industriel, composée d’une succession de petits toits à deux versants d’inclinaison différente. Le versant du toit le plus pentu est d'ordinaire vitré. sont dotés d’une entrée vers la nouvelle avenue.

Description
Aux nos43b et 43, bâtiments de chacun deux niveaux, de hauteur différente, sous toiture en bâtière. Façades de briques rouges, rehaussées de pierre blanche et de pierre bleue. PilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. frappés d’ancres au monogramme «PD». BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. sous linteau métallique. Fenêtres du rez-de-chaussée grillées. Corniches d’origine, celle du no43b à aisseliersEn menuiserie, pièce de bois disposée de biais, portant le débordant d’un toit ou d’un auvent. En charpenterie, lien disposé en oblique, soulageant une pièce horizontale et portant sur une pièce verticale.. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. conservés. Portes remplacées.

Au no43b, conciergerie de deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. inégales. Fenêtres sous arc de déchargeArc noyé dans un mur plein, qui surmonte généralement un linteau ou un autre couvrement et sert à le soulager.. Travée principaleTravée la plus large de l’élévation, marquée par un ressaut et une décoration plus abondante. Les façades de composition asymétrique comportent d'ordinaire une travée principale. percée d’une large entrée carrossable, à porte remplacée, sous trois fenêtres jumelles à linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées.. Travée secondaire flanquée de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. à l’étage.

Au no43, bâtiment de bureaux de six travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. rythmées de pilastres. À la quatrième travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., porte de faible hauteur sous deux fenêtres superposées en rectangle couché. À la dernière, fenêtres en escalier éclairant la cage d’escalier.

Huit hangars à toiture en shedCouverture de profil en dents de scie d’un bâtiment industriel, composée d’une succession de petits toits à deux versants d’inclinaison différente. Le versant du toit le plus pentu est d'ordinaire vitré. à structure métallique, dont cinq à front de rue, devancés par un mur de clôture à tablesPetite surface plane décorative, carrée ou rectangulaire. En menuiserie, on utilisera plus volontiers le terme panneau. et pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau.. ShedsCouverture de profil en dents de scie d’un bâtiment industriel, composée d’une succession de petits toits à deux versants d’inclinaison différente. Le versant du toit le plus pentu est d'ordinaire vitré. bardés de plaques d’Eternit. Inscriptions peintes: «Fers», «Aciers», «Poutrelles», «Plomb».

Au no15, deux hangars jumeaux à façade-pignon de briques rouges, ornée de vastes tablesPetite surface plane décorative, carrée ou rectangulaire. En menuiserie, on utilisera plus volontiers le terme panneau., à redents aux pignonsPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc.. Couvre-mursCouverture, souvent en pierre ou en céramique, disposée au sommet d’un mur pour le protéger de l’eau de pluie. Les pignons et les murs de clôture sont d’ordinaire pourvus d’un couvre-mur. de pierre bleue. PilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. également frappés du monogramme «PD». À droite, entrée carrossable sous linteau métalliquePoutrelle métallique de profil en I, utilisée comme linteau, souvent agrémentée de rosettes en tôle découpée.. Porte conservée.

Sources

Archives
AVB/IP II 684 (1903-1915).
AVB/TP 16343 (1902), Laeken 5116 (1912), 37347 (1930), 45820 (1937), 63650 (1957), 78508 (1962), 81746 (1970); avenue de l’Héliport no56: 78508 (1962).

Ouvrages
CULOT, M. [dir.], Bruxelles Hors Pentagone. Inventaire visuel de l'architecture industrielle à Bruxelles, AAM, Bruxelles, 1980, fiche 49.

Périodiques
Almanach du Commerce et de l’Industrie, «Masui (rue)», 1913, 1914.