Typologie(s)

maison d’habitation
entrepôt

Intervenant(s)

Styles

Néo-Renaissance flamande

Inventaire(s)

  • Inventaire de l'architecture industrielle (AAM - 1980-1982)
  • Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
  • Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
  • Le patrimoine monumental de la Belgique. Anderlecht-Cureghem (Archistory - 2017-2019)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Scientifique
  • Social
  • Technique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2014, 2019

id

Urban : 37042
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Description

Maison et ancien mur de clôture de style néo-Renaissance flamandeLe style Renaissance flamande (XVIe s.) mêle des éléments inspirés de la Renaissance italienne à l’héritage architectural médiéval local. Le style néo-Renaissance flamande (de 1860 à 1914 environ) cherche à ressusciter cette architecture, à la faveur de l’émergence du nationalisme belge. Il se caractérise par des élévations en briques et pierres et des formes caractéristiques (pignons, tourelles, logettes)., conçus en 1905 avec des hangars et atelier arrière, pour un fabricant d’eaux gazeuses et autres boissons.

Façades-pignons en briques rouges, rehaussées de simili-pierreEnduit dont la couleur et la texture imitent la pierre de manière très convaincante, avec généralement des joints factices remplis de mortier gris. blanche et de pierre bleue. Pignons à gradinsPignon dont les rampants sont étagés en escalier, à la manière de gradins..

Au no 192, bâtiment de deux niveaux à toiture en bâtière perpendiculaire à la rue. Rez-de-chaussée percé de deux baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à linteau métallique, décalées vers la droite: fenêtre et porte. Étage symétrique, compris dans une vaste arcadeBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle. sur culots de pierre, doublée de lésènes portant les gradins du pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc.. Deux portes-fenêtres jumelles à arc surbaissé et garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion., surmontées d’une fenêtre de pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à même arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné.. Pignon à pilastreÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. central se prolongeant en pilierSupport vertical de plan carré.. Porte conservée.

Au no 194, mur de clôture percé à l’origine d’une porte à arc surbaissé, aujourd’hui élargie, flanquée de motifs de rainure verticale. Pignon initialement percé d’une fenêtre. À l’arrière s’étend aujourd’hui un passage couvert.
À l’arrière, à l’origine, hangar étroit sous toit en bâtièreToit à deux versants. contre le mitoyen gauche, vaste hangar à toiture modifiée à sa droite. Atelier en fond de parcelle.

Sources

Archives
ACA/Urb. 10373 (23.06.1905).

Périodiques
Almanach du Commerce et de l’Industrie, «Georges Moreau (rue)», 1908.