Typologie(s)

maison ou immeuble de rapport
rez-de-chaussée commercial

Intervenant(s)

Émile PERRONarchitecte1922

Styles

Éclectisme

Inventaire(s)

  • Le patrimoine monumental de la Belgique. Anderlecht-Cureghem (Archistory - 2017-2019)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2019

id

Urban : 39806
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Description

Immeuble de rapport d’angle de style éclectique, à rez-de-chaussée commercial, conçu en 1922 par l’architecte Émile PerronEmmarchement extérieur devançant la porte d’entrée d’un bâtiment.. Un premier projet, conçu par l’architecte Charles Crickx en 1914, avait été approuvé mais ne fut pas mis en œuvre. Millésime «ANNO MCMXXII» au-dessus de l’entrée privée côté rue Moreau.

Immeuble de quatre niveaux sous toiture mansardée. Cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. vers chaque artère, les extrêmes plus larges, reliées par un pan coupéPan de mur situé de biais sur l’angle d’un bâtiment. de deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Rez-de-chaussée enduit à faux-jointsEnduit dans lequel sont tracés des sillons pour suggérer un appareil de pierre.. Étages en briques orangées, rehaussés de simili-pierre blanche et de pierre blanche. Aux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. extrêmes, devanture à porte latérale, sous entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. de bois à doubles consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. latérales. Troisième commerce sur l’angle, à entrée au pan coupéPan de mur situé de biais sur l’angle d’un bâtiment. flanquée d’une vitrine vers chaque rue, à même entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne.. Deux baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. entre les commerces, dont la porte privée côté rue Moreau, à encadrement mouluré sous imposant cartouche portant le millésime et corniche cannelée sur longues consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. à piastres. Rez-de-chaussée et deuxième étage surlignés d’une corniche de pierre. Travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. flanquées de pilastres colossaux aux deux premiers étages, à chapiteauCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. doublé d’une ou deux console(s) géométrique(s) à gouttes portant la corniche du deuxième. Aux étages, portes-fenêtres à plate-bandeCouvrement clavé rectiligne d’une baie. La plate-bande se distingue du linteau par le fait qu’elle est appareillée, tandis que le linteau est d’un seul tenant. Elle peut être feinte et masquer un linteau. aux deux premiers, arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle. au dernier, toutes à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. à dessin géométrique. Ceux-ci reposent sur la corniche aux premier et dernier étages, sur une assiseRang d’éléments de même hauteur posés de niveau dans une maçonnerie. L’assise désigne également la plate-forme d’un balcon ou d'une logette, portée d’ordinaire par des consoles et sur laquelle repose le garde-corps. formant balconnet au deuxième. Brisis percé de lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. de menuiserieÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC. à pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc.. Corniche, porte privée à motif d’ovale et châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. des étages conservés.

Sources

Archives
ACA/Urb. 14341 (06.11.1914, 02.06.1922).