Typologie(s)
maison ou immeuble de rapport
rez-de-chaussée commercial
atelier (artisanat)
rez-de-chaussée commercial
atelier (artisanat)
Intervenant(s)
Pierre MEEWIS – architecte – 1912-1922
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
Beaux-Arts
Inventaire(s)
- Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
- Le patrimoine monumental de la Belgique. Anderlecht-Cureghem (Archistory - 2017-2019)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont joué un rôle prépondérant dans la planification urbaine par le passé. Ils suivent généralement d’autres formes (plans) urbanistiques, entraînant une interaction entre les espaces bâtis et non bâtis (ou ouverts). Cet aménagement comprend également la cohérence entre les différents niveaux d’échelle. Un bien immobilier possède un intérêt urbanistique lorsqu’il joue un rôle dans ce domaine. En voici quelques exemples : les bâtiments d’angle, les places ou les enfilades d’immeubles présentant une certaine cohérence, les tours (immeubles de grande hauteur) habilement implantées et leur relation avec leur environnement qualitatif immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, ainsi que les vestiges de concepts urbanistiques et la manière dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme les palais urbains et/ou les maisons de maître éclectiques encore préservés dans le quartier Léopold.
Recherches et rédaction
2016, 2019
id
Urban : 36360
Description
Deux
immeubles de rapport à rez-de-chaussée commercial et deux bâtiments à usage
d’atelier et/ou de magasin, de style Beaux-ArtsStyle Beaux-Arts (de 1905 à 1930 environ). Courant architectural puisant son inspiration dans les grands styles français du XVIIIe siècle. Riche et ornementé, il se caractérise souvent par des élévations en (simili-)pierre blanche et/ou brique orangée ainsi que par l’usage du fer forgé pour les garde-corps et la porte., conçus en 1912, 1920 et 1922,
par l’architecte Pierre Meewis pour la famille Fontaine, spécialisée en cuirs
et peaux.
En 1912, l’architecte Meewis dessine pour Auguste Fontaine deux immeubles implantés dos à dos en coude: un immeuble de rapport au no 27-31 de la rue de l’Autonomie et un bâtiment à usage d’atelier au rez-de-chaussée et de magasin aux étages au no 18-20 de la rue Limnander. En 1916, Auguste Fontaine dote ce dernier bâtiment d’un corps arrière à usage de garage, remise et écurie. En 1920, Meewis conçoit, pour Émile Fontaine, un magasin mimétique agrandissant le premier, au no 22 de la rue Limnander. Enfin, en 1922, le même propriétaire fait ériger à droite de l’immeuble de rapport un second, de composition similaire, au no 21-25 de la rue de l’Autonomie.
Pour les quatre bâtiments, façades en pierre bleue au rez-de-chaussée, en simili-pierre blanche et pierre blanche aux étages.
Aux nos 18-20 et 22 rue Limnander, immeubles de quatre niveaux sous toit plat à l’avant et shedsCouverture de profil en dents de scie d’un bâtiment industriel, composée d’une succession de petits toits à deux versants d’inclinaison différente. Le versant du toit le plus pentu est d'ordinaire vitré. à l’arrière, ces derniers remplacés au no 18-20 par une surhausse après 2004. Façades presque identiques, de respectivement quatre et trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Rez-de-chaussée transformés, jadis percés de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. sous linteau métallique: une ou deux large(s) porte(s) et une fenêtre à trois meneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie.. Aux étages, travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. flanquées de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. colossaux. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. métallique (enduits au no 18-20) sur piédroitsLes piédroits sont les éléments verticaux latéraux de l’encadrement d’une baie, portant son couvrement. en pilastreÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau., celles des travées centrales au no 18-20 et des deux premières au no 22 à meneau également en pilastreÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau.. AppuisAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. rainurés au premier étage. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à allège à décor de canneluresLes cannelures sont des canaux longs, parallèles et en répétition, ornant des pilastres ou des colonnes. rudentées à feuillage et corniche denticulée au deuxième. Frise d’entablement vermiculée, frappée de disques. Corniche conservée, surmontée d’un muret d’attique. HuisserieMenuiseries qui s’ouvrent et se ferment, c’est-à-dire les portes et les fenêtres. Par extension, le terme désigne également les fenêtres à châssis dormants. remplacée.
À l’intérieur du no 18-20, à l’origine, porte de gauche menant à l’atelier, celle de droite à la cage d’escalier; local d’«emballage» entre les deux. À l’arrière, plateaux à deux rangées de colonnes de fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion.. Ils sont éclairés par un puits de lumière central, ceux des étages traités en galerie à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... métallique autour de celui-ci. Au no 22, agencement semblable, avec puits de lumière occupé par la cage d’escalier.
Aux nos 21-25 et 27-31 rue de l’Autonomie, immeubles de six niveaux, le deuxième en entresol, sous brisis et toit plat, prolongés chacun par un corps arrière de même hauteur ou d’un niveau de moins. Élévations symétriques de quatre ou cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. aux étages. Aux rez-de-chaussée, entrée axiale flanquée de deux devantures à piédroitsLes piédroits sont les éléments verticaux latéraux de l’encadrement d’une baie, portant son couvrement. en pilastreÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. cannelé, sous entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne.. Au no 27-31, devantures à vitrines cintrées en retour vers l’entrée axiale en léger retrait (huisserie remplacée). Au no 21-25, rez-de-chaussée à porche d’entrée central, accueillant l’entrée privée dans l’axe et celles des magasins aux pans coupésPan de mur situé de biais sur l’angle d’un bâtiment.; entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. des vitrines en ressaut. Entresols à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages., à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. et motif(s) de médaillon à guirlandeLa guirlande est un décor figurant un cordon de fleurs, feuilles ou fruits.. Travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. latérales percées de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à deux meneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie.. Aux étages, travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. flanquées de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. colossaux à bagues ornementées, la plupart ponctués d’un amortissementAmortissement. Élément décoratif placé au sommet d’une élévation.Amorti. Sommé d'un amortissement. au-dessus de la corniche. Au no 27-31, pilastreÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. axial plus large, formant gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte. de cheminée dont l’imposante souche dessine un édicule en toiture. Au no 21-25, les pilastres centraux se prolongent en toiture pour former une lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. à trois fenêtres, accompagnée de deux autres latérales. En travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. latérales, oriels de plan trapézoïdal de deux niveaux, sous terrasse à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. et fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion.. Allèges des deuxième et dernier étages à canneluresLes cannelures sont des canaux longs, parallèles et en répétition, ornant des pilastres ou des colonnes., les premières frappées d’un cartoucheDécor composé d’une table plane ou bombée, aux contours généralement sinueux, bordée d’un décor sculpté et/ou d’une mouluration, et sur laquelle prend parfois place un blason ou une inscription. Le médaillon est un cartouche rond ou ovale.. AllègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. du troisième à médaillonCartouche rond ou ovale.. Corniches conservées. Porte à jours grillés et la plupart des châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. des étages d’origine au no 21-25. Porte métallique vitrée conservée au no 27-31.
À l’intérieur du no 27-31, à l’origine, cage d’escalier centrale, flanquée d’escaliers reliant rez-de-chaussée et entresol. Logement du concierge dans l’axe de ce niveau. Aux étages, un seul vaste logement à pièces disposées en miroir.
En 1912, l’architecte Meewis dessine pour Auguste Fontaine deux immeubles implantés dos à dos en coude: un immeuble de rapport au no 27-31 de la rue de l’Autonomie et un bâtiment à usage d’atelier au rez-de-chaussée et de magasin aux étages au no 18-20 de la rue Limnander. En 1916, Auguste Fontaine dote ce dernier bâtiment d’un corps arrière à usage de garage, remise et écurie. En 1920, Meewis conçoit, pour Émile Fontaine, un magasin mimétique agrandissant le premier, au no 22 de la rue Limnander. Enfin, en 1922, le même propriétaire fait ériger à droite de l’immeuble de rapport un second, de composition similaire, au no 21-25 de la rue de l’Autonomie.
Pour les quatre bâtiments, façades en pierre bleue au rez-de-chaussée, en simili-pierre blanche et pierre blanche aux étages.
Aux nos 18-20 et 22 rue Limnander, immeubles de quatre niveaux sous toit plat à l’avant et shedsCouverture de profil en dents de scie d’un bâtiment industriel, composée d’une succession de petits toits à deux versants d’inclinaison différente. Le versant du toit le plus pentu est d'ordinaire vitré. à l’arrière, ces derniers remplacés au no 18-20 par une surhausse après 2004. Façades presque identiques, de respectivement quatre et trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Rez-de-chaussée transformés, jadis percés de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. sous linteau métallique: une ou deux large(s) porte(s) et une fenêtre à trois meneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie.. Aux étages, travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. flanquées de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. colossaux. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. métallique (enduits au no 18-20) sur piédroitsLes piédroits sont les éléments verticaux latéraux de l’encadrement d’une baie, portant son couvrement. en pilastreÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau., celles des travées centrales au no 18-20 et des deux premières au no 22 à meneau également en pilastreÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau.. AppuisAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. rainurés au premier étage. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à allège à décor de canneluresLes cannelures sont des canaux longs, parallèles et en répétition, ornant des pilastres ou des colonnes. rudentées à feuillage et corniche denticulée au deuxième. Frise d’entablement vermiculée, frappée de disques. Corniche conservée, surmontée d’un muret d’attique. HuisserieMenuiseries qui s’ouvrent et se ferment, c’est-à-dire les portes et les fenêtres. Par extension, le terme désigne également les fenêtres à châssis dormants. remplacée.
À l’intérieur du no 18-20, à l’origine, porte de gauche menant à l’atelier, celle de droite à la cage d’escalier; local d’«emballage» entre les deux. À l’arrière, plateaux à deux rangées de colonnes de fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion.. Ils sont éclairés par un puits de lumière central, ceux des étages traités en galerie à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... métallique autour de celui-ci. Au no 22, agencement semblable, avec puits de lumière occupé par la cage d’escalier.
Aux nos 21-25 et 27-31 rue de l’Autonomie, immeubles de six niveaux, le deuxième en entresol, sous brisis et toit plat, prolongés chacun par un corps arrière de même hauteur ou d’un niveau de moins. Élévations symétriques de quatre ou cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. aux étages. Aux rez-de-chaussée, entrée axiale flanquée de deux devantures à piédroitsLes piédroits sont les éléments verticaux latéraux de l’encadrement d’une baie, portant son couvrement. en pilastreÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. cannelé, sous entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne.. Au no 27-31, devantures à vitrines cintrées en retour vers l’entrée axiale en léger retrait (huisserie remplacée). Au no 21-25, rez-de-chaussée à porche d’entrée central, accueillant l’entrée privée dans l’axe et celles des magasins aux pans coupésPan de mur situé de biais sur l’angle d’un bâtiment.; entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. des vitrines en ressaut. Entresols à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages., à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. et motif(s) de médaillon à guirlandeLa guirlande est un décor figurant un cordon de fleurs, feuilles ou fruits.. Travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. latérales percées de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à deux meneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie.. Aux étages, travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. flanquées de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. colossaux à bagues ornementées, la plupart ponctués d’un amortissementAmortissement. Élément décoratif placé au sommet d’une élévation.Amorti. Sommé d'un amortissement. au-dessus de la corniche. Au no 27-31, pilastreÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. axial plus large, formant gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte. de cheminée dont l’imposante souche dessine un édicule en toiture. Au no 21-25, les pilastres centraux se prolongent en toiture pour former une lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. à trois fenêtres, accompagnée de deux autres latérales. En travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. latérales, oriels de plan trapézoïdal de deux niveaux, sous terrasse à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. et fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion.. Allèges des deuxième et dernier étages à canneluresLes cannelures sont des canaux longs, parallèles et en répétition, ornant des pilastres ou des colonnes., les premières frappées d’un cartoucheDécor composé d’une table plane ou bombée, aux contours généralement sinueux, bordée d’un décor sculpté et/ou d’une mouluration, et sur laquelle prend parfois place un blason ou une inscription. Le médaillon est un cartouche rond ou ovale.. AllègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. du troisième à médaillonCartouche rond ou ovale.. Corniches conservées. Porte à jours grillés et la plupart des châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. des étages d’origine au no 21-25. Porte métallique vitrée conservée au no 27-31.
À l’intérieur du no 27-31, à l’origine, cage d’escalier centrale, flanquée d’escaliers reliant rez-de-chaussée et entresol. Logement du concierge dans l’axe de ce niveau. Aux étages, un seul vaste logement à pièces disposées en miroir.
Sources
Archives
ACA/Urb. rue Limnander 18-20 et rue de l’Autonomie 27-31: 13769 (15.04.1913); rue Limnander 18-20: 14562 (19.09.1916); rue Limnander 22: 15024 (04.06.1920); rue de l’Autonomie 21-25: 16474 (1922).
Périodiques
Almanach du Commerce et de l’Industrie, «Limnander (rue)», 1914.
Almanach du Commerce et de l’Industrie, «Autonomie (rue de l’)», 1920.