Typologie(s)

magasin

Intervenant(s)

P. J. BORREMANSarchitecte1912

Styles

Beaux-Arts

Inventaire(s)

  • Le patrimoine monumental de la Belgique. Anderlecht-Cureghem (Archistory - 2017-2019)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique

Recherches et rédaction

2019

id

Urban : 39637
voir plus

Description

Ancien magasin de gros et demi-gros (quincaillerie, articles d’éclairage, ustensiles de ménage), de style Beaux-ArtsStyle Beaux-Arts (de 1905 à 1930 environ). Courant architectural puisant son inspiration dans les grands styles français du XVIIIe siècle. Riche et ornementé, il se caractérise souvent par des élévations en (simili-)pierre blanche et/ou brique orangée ainsi que par l’usage du fer forgé pour les garde-corps et la porte., architecte P. J. Borremans, 1912.

Immeuble composé de deux corps, celui à rue de quatre niveaux, le deuxième traité en entresol, sous toit plat et cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. symétriques, l’autre accolé à l’arrière, également de quatre niveaux mais moins large et long de cinq travées. Son toit en bâtièreToit à deux versants. a été remplacé par une toiture plate après 1953.

Façade à rue en simili-pierreEnduit dont la couleur et la texture imitent la pierre de manière très convaincante, avec généralement des joints factices remplis de mortier gris. blanche et pierre blanche. Rez-de-chaussée transformé en devanture commerciale en 1976 (architecte Henri Vancoppenolle). Il devait initialement se composer d’une entrée piétonne flanquée de deux fenêtres puis de deux entrées cochères. Aux niveaux supérieurs, travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. flanquées de pilastres colossaux cannelés, à chapiteauCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. à volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc., d’inspiration RenaissanceLe style néo-Renaissance (de 1860 à 1914 environ) puise son inspiration dans l'architecture de la Renaissance, un courant artistique né en Italie au XVe siècle qui cherchait à ressusciter l’architecture de l'Antiquité gréco-romaine.. Travées axiale et latérales marquées aux étages par des balconnets de plan cintré à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. à dessin orthogonal. Aux autres travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., allèges à guirlandes et étroites fenêtres jumelées à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle. au dernier étage. Muret d’attique aujourd’hui disparu. Corniches et châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. de fenêtre à imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. à petits-bois conservés.

Longé à gauche par un passage carrossable (aujourd’hui couvert), corps arrière à façade enduite, percée de larges baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à linteau métalliquePoutrelle métallique de profil en I, utilisée comme linteau, souvent agrémentée de rosettes en tôle découpée.. À l’arrière devait prendre place une cour sous bâtièreToit à deux versants. vitrée à charpente métallique, abritant un «quai d’emballage».

À l’intérieur, planchers à voussettes de briques et poutrelles métalliques reposant, pour le corps arrière, sur une rangée centrale de colonnes de fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion.. Au rez-de-chaussée, à l’origine, passage cocher de gauche menant à la cour, celui de droite descendant au sous-sol. Au centre, entrée piétonne flanquée de bureaux, menant à la cage d’escalier. À l’arrière, bureau séparé du «grand magasin» par une cloison vitrée en bois. Le magasin forme à l’origine un grand plateau agrémenté, à gauche, d’un long comptoir et d’un ascenseur en menuiserieÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC. à grilles métalliques desservant tous les niveaux, toiture comprise (corps conservé à ce niveau). Escalier ouvert contre le mur gauche, montant lui aussi à l’origine jusqu’en toiture. Écurie et remise occupant l’arrière du rez-de-chaussée et ouvertes sur la cour. Au premier étage, quatre chambres desservies par un couloir arrière pour le corps avant. Grand plateau pour le magasin avec, au fond, un local réservé aux marchandises précieuses et le grenier à fourrage, seulement accessible par la remise sous-jacente. Magasin occupant la totalité des deux corps aux deux derniers étages.

Sources

Archives
ACA/Urb. 13380 (23.04.1912), 44782 (04.05.1976).

Périodiques
Almanach du Commerce et de l’Industrie, «Limnander (rue)», 1914.