Typologie(s)

marché couvert/halle
galerie commerçante

Intervenant(s)

Jean-Pierre CLUYSENAARarchitecte1847-1848

M. & P. MIGNOT1974-1977

Statut juridique

Classé depuis le 26 septembre 1996

Styles

Éclectisme
Néo-Renaissance

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 31315
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Description

GalerieUne galerie est un espace couvert dévolu au passage, d'ordinaire rythmé de supports. Un portique désigne plus particulièrement une galerie ouverte sur l’extérieur par un rang d’arcades ou de colonnes. Le portique se situe au rez-de-chaussée d’un bâtiment. Il peut également être indépendant. commerçante allant de la rue de la Madeleine à la rue Saint-Jean et faisant partie, à l’origine, d’un plus vaste ensemble incluant le marché de la Madeleine (voir aussi Galerie Bortier).

Rue de la Madeleine n° 55. Entrée principale de la Galerie Bortier. Ancienne maison de maître remontant à la fin du XVIIe siècle ou au début du XVIIIe siècle, achetée en 1763 par Beydaels, «roi d’armes» du duché de Brabant, et transformée par la suite. Plus tard et jusqu’au deuxième quart du XIXe siècle, elle devint le point de départ des diligences vers Paris, les «Messageries J. B. Van Gend». Ensuite propriété de P.LA. Bortier, promoteur du projet de construction du marché de la Madeleine et de la galerieUne galerie est un espace couvert dévolu au passage, d'ordinaire rythmé de supports. Un portique désigne plus particulièrement une galerie ouverte sur l’extérieur par un rang d’arcades ou de colonnes. Le portique se situe au rez-de-chaussée d’un bâtiment. Il peut également être indépendant. portant son nom, réalisée en 1847-1848 sur les plans de l’architecte J.-P. Cluysenaar (voir galerieUne galerie est un espace couvert dévolu au passage, d'ordinaire rythmé de supports. Un portique désigne plus particulièrement une galerie ouverte sur l’extérieur par un rang d’arcades ou de colonnes. Le portique se situe au rez-de-chaussée d’un bâtiment. Il peut également être indépendant. Bortier et rue Duquesnoy, n° 14). La maison fut alors démolie, à l’exception de la façade principale, de même que la cour intérieure avec arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. et les annexes s’étendant jusqu’à l’ancien hôpital Saint-Jean.

Rue de la Madeleine 55, entrée principale de la <a href='/fr/glossary/30' class='info'>Galerie<span>Une galerie est un espace couvert dévolu au passage, d'ordinaire rythmé de supports. Un portique désigne plus particulièrement une galerie ouverte sur l’extérieur par un rang d’arcades ou de colonnes. Le portique se situe au rez-de-chaussée d’un bâtiment. Il peut également être indépendant.</span></a> Bortier, étages (photo 2021).

Façade monumentale couronnée par un large frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches., de style baroqueLe style néo-baroque (de 1860 à 1914 environ) se réfère à l’art baroque (XVIIe et 1er quart du XVIIIe siècle) et en reprend certains éléments décoratifs : pignon à volutes, pilastres colossaux, décor emprunt d’une certaine vigueur et d’un fort relief (bossages, harpes, encadrements en saillie). tardif classicisant, remontant à la fin du XVIIe ou au début du XVIIIe siècle, deux niveaux et demi et trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Peut-être adaptée en 1763 selon le goût de l’époque, comme semble l’indiquer le millésime du bel étage datant vraisemblablement le couronnement. Partie inférieure réadaptée par Cluysenaar lors de la construction de la galerieUne galerie est un espace couvert dévolu au passage, d'ordinaire rythmé de supports. Un portique désigne plus particulièrement une galerie ouverte sur l’extérieur par un rang d’arcades ou de colonnes. Le portique se situe au rez-de-chaussée d’un bâtiment. Il peut également être indépendant. Bortier, comme le montre la demande de permis de 1847. Façade restaurée en 1974-1977 sur les plans des architecte M. et P. Mignot, en même temps que la galerieUne galerie est un espace couvert dévolu au passage, d'ordinaire rythmé de supports. Un portique désigne plus particulièrement une galerie ouverte sur l’extérieur par un rang d’arcades ou de colonnes. Le portique se situe au rez-de-chaussée d’un bâtiment. Il peut également être indépendant..

ÉlévationDessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades. en double corpsUn bâtiment est dit en double corps lorsqu'il présente, au rez-de-chaussée, deux rangées de pièces séparées par un couloir axial., façade enduiteL'enduit est un revêtement de plâtre, de mortier, de stuc, de ciment, de lait de chaux, de simili-pierre, etc. et peinte aux étages, rez-de-chaussée en pierre bleue et en grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice. à épais bossagesBossage. Saillie de la face d’un bloc de pierre par rapport au nu de la maçonnerie. Un bossage est dit un sur deux lorsqu’un parement présente une alternance d’assises de blocs en bossages et de blocs dont le parement reste au nu de la maçonnerie. Un bossage est dit rustique lorsque son parement est d’une taille grossière. Il est dit continu lorsqu'il se prolonge sur une assise entière. un-sur-deux, rythmé de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. et s’ouvrant dans l’axe par un porchePorche. Hall d’entrée en avant-corps d’un bâtiment ou espace couvert devançant une porte en renfoncement. Portail. Porte monumentale à embrasure profonde. cintré flanqué de colonnesUne colonne est un support vertical formé d’un fût de plan circulaire ou polygonal et souvent d’un chapiteau et d’une base. Une colonnette désigne une petite colonne. sur socleMassif surélevant un support ou une statue. octogonal et à chapiteauCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. ionique, à l’origine entre fenêtres rectangulaires. Les transformations de 1847 ont impliqué l’agrandissement des baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. latérales pour le passage, l’ajout de chapiteauxCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion. aux pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. d’angle, le remplacement des anciens larmiers en cordonCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition. et balcon axial jadis à balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. reposant sur les colonnesUne colonne est un support vertical formé d’un fût de plan circulaire ou polygonal et souvent d’un chapiteau et d’une base. Une colonnette désigne une petite colonne. par l’actuel entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. classique, mouluré et couronné par un balcon à balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. se prolongeant en allègePartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. latéralement. Vitrines sur allègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. panneautéesLe terme panneau désigne un élément de menuiserie rectangulaire ou carré, enserré dans la structure d’une porte ou d’un lambris. depuis 1858. Étages liés par des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. colossauxUn pilastre, une colonne ou un autre support est dit colossal lorsqu’il s’élève sur plusieurs niveaux ou sur la plus grande partie de la hauteur du bâtiment. à chapiteauCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. ionique, doublés de part et d’autre de la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. centrale. Au bel étage, fenêtres rectangulaires à encadrement à filets et à clé; dans la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. axiale, crossettesRessauts décoratifs situés aux angles d’un élément tel qu’un encadrement. et frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. cintré frappé d’un cartoucheDécor composé d’une table plane ou bombée, aux contours généralement sinueux, bordée d’un décor sculpté et/ou d’une mouluration, et sur laquelle prend parfois place un blason ou une inscription. Le médaillon est un cartouche rond ou ovale. arborant le millésime «ANNO 1763»; larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. droit et allègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. à l’origine panneautéesLe terme panneau désigne un élément de menuiserie rectangulaire ou carré, enserré dans la structure d’une porte ou d’un lambris. dans les travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. latérales. Demi-niveauÉtage dont la hauteur est nettement inférieure à celle de l’étage qui se trouve en dessous de lui. supérieur ajouré de petites baies rectangulaires à encadrement à filets, sur désÉléments de pierre de section sensiblement carrée ou rectangulaire, disposés généralement aux angles d’un balcon. au centre, décorés de guirlandesLa guirlande est un décor figurant un cordon de fleurs, feuilles ou fruits. de part et d’autre ; larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. droit et pinacleAmortissement élancé de plan carré ou polygonal. cantonné de volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc., sommé d’une sphère. Large entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. profilé. FrontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. triangulaire s’étalant sur toute la largeur de la façade; tympanEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. orné de sculptures en demi-ronde-bosse : cartoucheDécor composé d’une table plane ou bombée, aux contours généralement sinueux, bordée d’un décor sculpté et/ou d’une mouluration, et sur laquelle prend parfois place un blason ou une inscription. Le médaillon est un cartouche rond ou ovale. encadré d’involutions symétriques, frappé d’un mascaronDécor sculpté figurant un visage humain ou un masque. en guise de clé, cerné de larges volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc. et animé de divinités marines soufflant dans une corne.

Rue Saint-Jean n°s 21 -25. Façade primitive de la Galerie Bortier et de l’ancien marché de la Madeleine dessinée en 1847 par l’architecte J.-P. Cluysenaar et achevée en 1848 (voir GalerieUne galerie est un espace couvert dévolu au passage, d'ordinaire rythmé de supports. Un portique désigne plus particulièrement une galerie ouverte sur l’extérieur par un rang d’arcades ou de colonnes. Le portique se situe au rez-de-chaussée d’un bâtiment. Il peut également être indépendant. Bortier et rue Duquesnoy, n° 14).

Depuis la restauration de 1974-1977 par les architectes M. et P. Mignot, sortie de secours de la salle de la Madeleine. Façade enduiteL'enduit est un revêtement de plâtre, de mortier, de stuc, de ciment, de lait de chaux, de simili-pierre, etc. et peinte en style néoclassiqueLe style néoclassique (de la fin du XVIIIe siècle à 1914 environ) est un courant architectural mû par un idéal d’ordre et de symétrie, caractérisé par des élévations enduites et blanches, uniformisant l’image de la ville. Le style connaît une grande longévité, évoluant dans ses proportions et son ornementation au cours du temps. teinté de néo-RenaissanceLe style néo-Renaissance (de 1860 à 1914 environ) puise son inspiration dans l'architecture de la Renaissance, un courant artistique né en Italie au XVe siècle qui cherchait à ressusciter l’architecture de l'Antiquité gréco-romaine. italienne; trois niveaux plus entresolEntresol ou étage entresolé. Demi-niveau qui surmonte généralement un rez-de-chaussée. et quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Horizontalité marquée par les cordonsCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition. profilés et l’entablement «classique». RessautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. axial de deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. avec pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. toscans, ioniques et corinthiens superposés; à chaque niveau, arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. cintrées jumeléesDes éléments sont dits jumeaux, jumelés ou géminés lorsqu’ils sont répétés de manière identique. Ces éléments peuvent être plus nombreux que deux. doublées d’un larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. profilé à clé et impostesUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie.. PorchePorche. Hall d’entrée en avant-corps d’un bâtiment ou espace couvert devançant une porte en renfoncement. Portail. Porte monumentale à embrasure profonde. à colonnesUne colonne est un support vertical formé d’un fût de plan circulaire ou polygonal et souvent d’un chapiteau et d’une base. Une colonnette désigne une petite colonne. axiales et grille d’origine. Au bel étage : balcon avec consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. à volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc. et balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire., tympansEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. aveuglesUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre. bordés de panneauxLe terme panneau désigne un élément de menuiserie rectangulaire ou carré, enserré dans la structure d’une porte ou d’un lambris., large entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées.. Latéralement, fenêtres rectangulaires à encadrement mouluré; entablementsCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. au bel étage. Vitrines commerciales aménagées.

Rue Duquesnoy N° 14. Ancien marché de la Madeleine. Façade masquant à l’origine un vaste marché couvert, dont l’arrière donnait rue Saint-Jean et qui englobait la galerieUne galerie est un espace couvert dévolu au passage, d'ordinaire rythmé de supports. Un portique désigne plus particulièrement une galerie ouverte sur l’extérieur par un rang d’arcades ou de colonnes. Le portique se situe au rez-de-chaussée d’un bâtiment. Il peut également être indépendant. Bortier (voir galerieUne galerie est un espace couvert dévolu au passage, d'ordinaire rythmé de supports. Un portique désigne plus particulièrement une galerie ouverte sur l’extérieur par un rang d’arcades ou de colonnes. Le portique se situe au rez-de-chaussée d’un bâtiment. Il peut également être indépendant. Bortier et rue Saint-Jean, nos 21-25).

Ce complexe, érigé à l’initiative de P.-L.-A. Bortier pour occuper l’îlot formé par les rues Duquesnoy, Saint-Jean et de la Madeleine, fut entrepris en 1847 sur les plans de l’architecte J.-P. Cluysenaar et inauguré en 1848. Il constituait le premier marché couvert de Bruxelles à l’exception du petit marché aux fleurs conçu juste avant, en 1846- 1847, par le même Cluysenaar dans les GaleriesUne galerie est un espace couvert dévolu au passage, d'ordinaire rythmé de supports. Un portique désigne plus particulièrement une galerie ouverte sur l’extérieur par un rang d’arcades ou de colonnes. Le portique se situe au rez-de-chaussée d’un bâtiment. Il peut également être indépendant. Saint-Hubert. C’était aussi, à Bruxelles, l’une des premières constructions importantes en métal.

Le marché de la Madeleine répondait au souci, exprimé dans un rapport du Conseil de Salubrité déposé en 1846, de dégager et assainir les rues du centre de la ville : il devait accueillir les marchands de légumes de la rue du Marché aux Herbes, mais servira aussi à d’autres fins, commerciales ou mondaines. De plan rectangulaire fermé par un hémicycle et de deux niveaux sur cave, il était pourvu de trois accès et tirait parti de la dénivellation du terrain : le rez-de-chaussée donnait rue Duquesnoy, par la façade principale, la galerieUne galerie est un espace couvert dévolu au passage, d'ordinaire rythmé de supports. Un portique désigne plus particulièrement une galerie ouverte sur l’extérieur par un rang d’arcades ou de colonnes. Le portique se situe au rez-de-chaussée d’un bâtiment. Il peut également être indépendant. de l’étage communiquait avec la galerieUne galerie est un espace couvert dévolu au passage, d'ordinaire rythmé de supports. Un portique désigne plus particulièrement une galerie ouverte sur l’extérieur par un rang d’arcades ou de colonnes. Le portique se situe au rez-de-chaussée d’un bâtiment. Il peut également être indépendant. Bortier et donnait, à l’arrière, rue Saint-Jean par une façade secondaire. La charpente métallique à la PolonceauCharpente Polonceau. Charpente de halle rectangulaire dont les éléments en traction (entraits) sont des tirants en fer ou en acier, tandis que les éléments en compression (arbalétriers, poinçons) sont en fonte ou en bois. Brevet de l'ingénieur français Polonceau de 1836. était à trois étages, couverte par une verrière et reposait sur des colonnesUne colonne est un support vertical formé d’un fût de plan circulaire ou polygonal et souvent d’un chapiteau et d’une base. Une colonnette désigne une petite colonne. creuses en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion. servant en même temps de gainesEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  d’aération pour les caves. Le marché a été détruit, sauf les façades avant et arrière qui servent aujourd’hui d’écran à la salle de la Madeleine, aménagée par les architectes M. et P. Mignot en 1957.

Galerie Bortier et ancien marché de la Madeleine (photo 1980).

Façade principale de style néo-RenaissanceLe style néo-Renaissance (de 1860 à 1914 environ) puise son inspiration dans l'architecture de la Renaissance, un courant artistique né en Italie au XVe siècle qui cherchait à ressusciter l’architecture de l'Antiquité gréco-romaine. italienne, rythmée par deux registresAlignement horizontal de baies sur un pignon. d’arcades formant deux galeriesUne galerie est un espace couvert dévolu au passage, d'ordinaire rythmé de supports. Un portique désigne plus particulièrement une galerie ouverte sur l’extérieur par un rang d’arcades ou de colonnes. Le portique se situe au rez-de-chaussée d’un bâtiment. Il peut également être indépendant. superposées, à l’origine ouvertes vers l’extérieur et fermées vers l’intérieur par des vitres, suivant une disposition inspirée de la LoggiaPetite pièce dans-œuvre, largement ouverte sur l’extérieur par une ou plusieurs larges baies non closes par des menuiseries. dei Lanzi à Florence. Façade de pierre bleue, de deux niveaux et de neuf travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., calée entre des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. d’angle saillants, panneautésLe terme panneau désigne un élément de menuiserie rectangulaire ou carré, enserré dans la structure d’une porte ou d’un lambris. en creux.
ArcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. en anse de panierUn élément est dit en anse de panier lorsqu’il est cintré en demi-ovale. au premier niveau, cintrées au deuxième, séparées par des piles fasciculées à chapiteauCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. corinthien et base profilée. Premier niveau autrefois sur soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées. ajouré pour les caves, pourvu de trois degrés dans les travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. axiale et d’angle ; couronné par une friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. et une cornicheCorniche. Élément de couronnement d’un entablement, d’une élévation ou d’un élément d’élévation comme une baie ou une lucarne. La corniche se compose de moulures en surplomb les unes par rapport aux autres. La cimaise est la moulure supérieure de la corniche, située au-dessus du larmier. profilée que surmontent des panneauxLe terme panneau désigne un élément de menuiserie rectangulaire ou carré, enserré dans la structure d’une porte ou d’un lambris. ajourés de pierre reliant les soclesMassif surélevant un support ou une statue. des arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. supérieures. Terminaison par architraveMoulure inférieure de l’entablement, située sous la frise. moulurée, friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. d’arcatures sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. entourant un panneauLe terme panneau désigne un élément de menuiserie rectangulaire ou carré, enserré dans la structure d’une porte ou d’un lambris. en creux et cornicheCorniche. Élément de couronnement d’un entablement, d’une élévation ou d’un élément d’élévation comme une baie ou une lucarne. La corniche se compose de moulures en surplomb les unes par rapport aux autres. La cimaise est la moulure supérieure de la corniche, située au-dessus du larmier. de pierre profilée.





Sources

Archives
Rue de la Madeleine 55: AVB/TP 15476 (1847), 15448 (1858); rue Duquesnoy 14: AVB/TP 6132-6137 (1847-1848); AA, 1847, vol. 44 et 1848, vol. 45; PP 938.

Ouvrages
HENNE et WAUTERS, 3, fig 951-952.
WILLAUMEZ, M., Les passages-galeries du XIXe siècle à Bruxelles, Bruxelles, 1983, pp. 49-55.

Sites internet
BALat KIK-IRPA (façade rue Saint-Jean)
BALat KIK-IRPA (porche rue de la Madeleine 55)