Galerie Bortier et ancien marché de la Madeleine
Rue de la Madeleine 55
Rue Duquesnoy 14
Rue Saint-Jean 21-25
Galerie Bortier 4, 9, 3
Typologie(s)
marché couvert/halle
galerie commerçante
galerie commerçante
Intervenant(s)
Jean-Pierre CLUYSENAAR – architecte – 1847-1848
M. & P. MIGNOT – 1974-1977
Styles
Éclectisme
Néo-Renaissance
Inventaire(s)
- Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)
- Inventaire de l'architecture industrielle (AAM - 1980-1982)
- Inventaire du patrimoine contemporain (Urbat - 1994)
- Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
- Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
- Social Cette valeur est difficile à distinguer de la valeur folklorique et généralement insuffisante pour justifier une sélection à elle seule. Il peut s’agir d’un : – lieu de mémoire d’une communauté ou d’un groupe social (par exemple, la potale à Berchem-Sainte-Agathe située place de l’église à Berchem-Sainte-Agathe, le Vieux Tilleul de Boondael à Ixelles)?; – lieu relevant d’une symbolique populaire (par exemple, le café «?La Fleur en Papier Doré?» situé rue des Alexiens)?; – lieu de regroupement ou de structuration d’un quartier (par exemple, les immeubles du Fer à Cheval dans la cité du Floréal).
- Technique Un bien possède un intérêt technique en cas d’utilisation précoce d’un matériau ou d’une technique particulière (ingénierie), ou s’il présente un intérêt constructif ou technologique particulier, une prouesse technique ou une innovation technologique. Il peut également être considéré comme ayant une valeur archéologique industrielle s’il témoigne de méthodes de construction anciennes. Bien entendu, l’intérêt technique est à mettre en relation avec l’intérêt scientifique.
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont joué un rôle prépondérant dans la planification urbaine par le passé. Ils suivent généralement d’autres formes (plans) urbanistiques, entraînant une interaction entre les espaces bâtis et non bâtis (ou ouverts). Cet aménagement comprend également la cohérence entre les différents niveaux d’échelle. Un bien immobilier possède un intérêt urbanistique lorsqu’il joue un rôle dans ce domaine. En voici quelques exemples : les bâtiments d’angle, les places ou les enfilades d’immeubles présentant une certaine cohérence, les tours (immeubles de grande hauteur) habilement implantées et leur relation avec leur environnement qualitatif immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, ainsi que les vestiges de concepts urbanistiques et la manière dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme les palais urbains et/ou les maisons de maître éclectiques encore préservés dans le quartier Léopold.
Recherches et rédaction
2016
id
Urban : 31315
Description
Galerie commerçante allant de la rue de la
Madeleine à la rue Saint-Jean et faisant partie, à l’origine, d’un plus vaste
ensemble incluant le marché de la Madeleine (voir aussi Galerie Bortier).
Rue de la Madeleine n° 55. Entrée principale de la Galerie Bortier. Ancienne maison de maître remontant à la fin du XVIIe siècle ou au début du XVIIIe siècle, achetée en 1763 par Beydaels, «roi d’armes» du duché de Brabant, et transformée par la suite. Plus tard et jusqu’au deuxième quart du XIXe siècle, elle devint le point de départ des diligences vers Paris, les «Messageries J. B. Van Gend». Ensuite propriété de P.LA. Bortier, promoteur du projet de construction du marché de la Madeleine et de la galerie portant son nom, réalisée en 1847-1848 sur les plans de l’architecte J.-P. Cluysenaar (voir galerie Bortier et rue Duquesnoy, n° 14). La maison fut alors démolie, à l’exception de la façade principale, de même que la cour intérieure avec arcades et les annexes s’étendant jusqu’à l’ancien hôpital Saint-Jean.
Façade monumentale couronnée par un large frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches., de style baroque tardif classicisant, remontant à la fin du XVIIe ou au début du XVIIIe siècle, deux niveaux et demi et trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Peut-être adaptée en 1763 selon le goût de l’époque, comme semble l’indiquer le millésime du bel étage datant vraisemblablement le couronnement. Partie inférieure réadaptée par Cluysenaar lors de la construction de la galerie Bortier, comme le montre la demande de permis de 1847. Façade restaurée en 1974-1977 sur les plans des architecte M. et P. Mignot, en même temps que la galerie.
Élévation en double corpsUn bâtiment est dit en double corps lorsqu'il présente, au rez-de-chaussée, deux rangées de pièces séparées par un couloir axial., façade enduite et peinte aux étages, rez-de-chaussée en pierre bleue et en grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice. à épais bossages un-sur-deux, rythmé de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. et s’ouvrant dans l’axe par un porche cintré flanqué de colonnes sur socle octogonal et à chapiteauCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. ionique, à l’origine entre fenêtres rectangulaires. Les transformations de 1847 ont impliqué l’agrandissement des baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. latérales pour le passage, l’ajout de chapiteauxCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion. aux pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. d’angle, le remplacement des anciens larmiers en cordonCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition. et balcon axial jadis à balustrade reposant sur les colonnes par l’actuel entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. classique, mouluré et couronné par un balcon à balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. se prolongeant en allège latéralement. Vitrines sur allègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. panneautées depuis 1858. Étages liés par des pilastres colossaux à chapiteauCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. ionique, doublés de part et d’autre de la travée centrale. Au bel étage, fenêtres rectangulaires à encadrement à filets et à clé; dans la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. axiale, crossettesRessauts décoratifs situés aux angles d’un élément tel qu’un encadrement. et frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. cintré frappé d’un cartouche arborant le millésime «ANNO 1763»; larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. droit et allègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. à l’origine panneautées dans les travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. latérales. Demi-niveau supérieur ajouré de petites baies rectangulaires à encadrement à filets, sur désÉléments de pierre de section sensiblement carrée ou rectangulaire, disposés généralement aux angles d’un balcon. au centre, décorés de guirlandes de part et d’autre ; larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. droit et pinacleAmortissement élancé de plan carré ou polygonal. cantonné de volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc., sommé d’une sphère. Large entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. profilé. FrontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. triangulaire s’étalant sur toute la largeur de la façade; tympanEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. orné de sculptures en demi-ronde-bosse : cartoucheDécor composé d’une table plane ou bombée, aux contours généralement sinueux, bordée d’un décor sculpté et/ou d’une mouluration, et sur laquelle prend parfois place un blason ou une inscription. Le médaillon est un cartouche rond ou ovale. encadré d’involutions symétriques, frappé d’un mascaron en guise de clé, cerné de larges volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc. et animé de divinités marines soufflant dans une corne.
Rue Saint-Jean n°s 21 -25. Façade primitive de la Galerie Bortier et de l’ancien marché de la Madeleine dessinée en 1847 par l’architecte J.-P. Cluysenaar et achevée en 1848 (voir Galerie Bortier et rue Duquesnoy, n° 14).
Depuis la restauration de 1974-1977 par les architectes M. et P. Mignot, sortie de secours de la salle de la Madeleine. Façade enduite et peinte en style néoclassique teinté de néo-RenaissanceLe style néo-Renaissance (de 1860 à 1914 environ) puise son inspiration dans l'architecture de la Renaissance, un courant artistique né en Italie au XVe siècle qui cherchait à ressusciter l’architecture de l'Antiquité gréco-romaine. italienne; trois niveaux plus entresol et quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Horizontalité marquée par les cordonsCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition. profilés et l’entablement «classique». RessautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. axial de deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. avec pilastres toscans, ioniques et corinthiens superposés; à chaque niveau, arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. cintrées jumelées doublées d’un larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. profilé à clé et impostesUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie.. Porche à colonnes axiales et grille d’origine. Au bel étage : balcon avec consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. à volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc. et balustrade, tympansEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. aveuglesUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre. bordés de panneaux, large entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées.. Latéralement, fenêtres rectangulaires à encadrement mouluré; entablementsCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. au bel étage. Vitrines commerciales aménagées.
Rue Duquesnoy N° 14. Ancien marché de la Madeleine. Façade masquant à l’origine un vaste marché couvert, dont l’arrière donnait rue Saint-Jean et qui englobait la galerie Bortier (voir galerie Bortier et rue Saint-Jean, nos 21-25).
Ce complexe, érigé à l’initiative de P.-L.-A. Bortier pour occuper l’îlot formé par les rues Duquesnoy, Saint-Jean et de la Madeleine, fut entrepris en 1847 sur les plans de l’architecte J.-P. Cluysenaar et inauguré en 1848. Il constituait le premier marché couvert de Bruxelles à l’exception du petit marché aux fleurs conçu juste avant, en 1846- 1847, par le même Cluysenaar dans les Galeries Saint-Hubert. C’était aussi, à Bruxelles, l’une des premières constructions importantes en métal.
Le marché de la Madeleine répondait au souci, exprimé dans un rapport du Conseil de Salubrité déposé en 1846, de dégager et assainir les rues du centre de la ville : il devait accueillir les marchands de légumes de la rue du Marché aux Herbes, mais servira aussi à d’autres fins, commerciales ou mondaines. De plan rectangulaire fermé par un hémicycle et de deux niveaux sur cave, il était pourvu de trois accès et tirait parti de la dénivellation du terrain : le rez-de-chaussée donnait rue Duquesnoy, par la façade principale, la galerie de l’étage communiquait avec la galerie Bortier et donnait, à l’arrière, rue Saint-Jean par une façade secondaire. La charpente métallique à la PolonceauCharpente Polonceau. Charpente de halle rectangulaire dont les éléments en traction (entraits) sont des tirants en fer ou en acier, tandis que les éléments en compression (arbalétriers, poinçons) sont en fonte ou en bois. Brevet de l'ingénieur français Polonceau de 1836. était à trois étages, couverte par une verrière et reposait sur des colonnes creuses en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion. servant en même temps de gaines d’aération pour les caves. Le marché a été détruit, sauf les façades avant et arrière qui servent aujourd’hui d’écran à la salle de la Madeleine, aménagée par les architectes M. et P. Mignot en 1957.
Façade principale de style néo-Renaissance italienne, rythmée par deux registresAlignement horizontal de baies sur un pignon. d’arcades formant deux galeries superposées, à l’origine ouvertes vers l’extérieur et fermées vers l’intérieur par des vitres, suivant une disposition inspirée de la LoggiaPetite pièce dans-œuvre, largement ouverte sur l’extérieur par une ou plusieurs larges baies non closes par des menuiseries. dei Lanzi à Florence. Façade de pierre bleue, de deux niveaux et de neuf travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., calée entre des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. d’angle saillants, panneautés en creux.
Arcades en anse de panierUn élément est dit en anse de panier lorsqu’il est cintré en demi-ovale. au premier niveau, cintrées au deuxième, séparées par des piles fasciculées à chapiteauCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. corinthien et base profilée. Premier niveau autrefois sur soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées. ajouré pour les caves, pourvu de trois degrés dans les travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. axiale et d’angle ; couronné par une friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. et une corniche profilée que surmontent des panneaux ajourés de pierre reliant les socles des arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. supérieures. Terminaison par architraveMoulure inférieure de l’entablement, située sous la frise. moulurée, frise d’arcatures sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. entourant un panneau en creux et corniche de pierre profilée.
Rue de la Madeleine n° 55. Entrée principale de la Galerie Bortier. Ancienne maison de maître remontant à la fin du XVIIe siècle ou au début du XVIIIe siècle, achetée en 1763 par Beydaels, «roi d’armes» du duché de Brabant, et transformée par la suite. Plus tard et jusqu’au deuxième quart du XIXe siècle, elle devint le point de départ des diligences vers Paris, les «Messageries J. B. Van Gend». Ensuite propriété de P.LA. Bortier, promoteur du projet de construction du marché de la Madeleine et de la galerie portant son nom, réalisée en 1847-1848 sur les plans de l’architecte J.-P. Cluysenaar (voir galerie Bortier et rue Duquesnoy, n° 14). La maison fut alors démolie, à l’exception de la façade principale, de même que la cour intérieure avec arcades et les annexes s’étendant jusqu’à l’ancien hôpital Saint-Jean.
Façade monumentale couronnée par un large frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches., de style baroque tardif classicisant, remontant à la fin du XVIIe ou au début du XVIIIe siècle, deux niveaux et demi et trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Peut-être adaptée en 1763 selon le goût de l’époque, comme semble l’indiquer le millésime du bel étage datant vraisemblablement le couronnement. Partie inférieure réadaptée par Cluysenaar lors de la construction de la galerie Bortier, comme le montre la demande de permis de 1847. Façade restaurée en 1974-1977 sur les plans des architecte M. et P. Mignot, en même temps que la galerie.
Élévation en double corpsUn bâtiment est dit en double corps lorsqu'il présente, au rez-de-chaussée, deux rangées de pièces séparées par un couloir axial., façade enduite et peinte aux étages, rez-de-chaussée en pierre bleue et en grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice. à épais bossages un-sur-deux, rythmé de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. et s’ouvrant dans l’axe par un porche cintré flanqué de colonnes sur socle octogonal et à chapiteauCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. ionique, à l’origine entre fenêtres rectangulaires. Les transformations de 1847 ont impliqué l’agrandissement des baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. latérales pour le passage, l’ajout de chapiteauxCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion. aux pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. d’angle, le remplacement des anciens larmiers en cordonCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition. et balcon axial jadis à balustrade reposant sur les colonnes par l’actuel entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. classique, mouluré et couronné par un balcon à balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. se prolongeant en allège latéralement. Vitrines sur allègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. panneautées depuis 1858. Étages liés par des pilastres colossaux à chapiteauCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. ionique, doublés de part et d’autre de la travée centrale. Au bel étage, fenêtres rectangulaires à encadrement à filets et à clé; dans la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. axiale, crossettesRessauts décoratifs situés aux angles d’un élément tel qu’un encadrement. et frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. cintré frappé d’un cartouche arborant le millésime «ANNO 1763»; larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. droit et allègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. à l’origine panneautées dans les travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. latérales. Demi-niveau supérieur ajouré de petites baies rectangulaires à encadrement à filets, sur désÉléments de pierre de section sensiblement carrée ou rectangulaire, disposés généralement aux angles d’un balcon. au centre, décorés de guirlandes de part et d’autre ; larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. droit et pinacleAmortissement élancé de plan carré ou polygonal. cantonné de volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc., sommé d’une sphère. Large entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. profilé. FrontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. triangulaire s’étalant sur toute la largeur de la façade; tympanEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. orné de sculptures en demi-ronde-bosse : cartoucheDécor composé d’une table plane ou bombée, aux contours généralement sinueux, bordée d’un décor sculpté et/ou d’une mouluration, et sur laquelle prend parfois place un blason ou une inscription. Le médaillon est un cartouche rond ou ovale. encadré d’involutions symétriques, frappé d’un mascaron en guise de clé, cerné de larges volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc. et animé de divinités marines soufflant dans une corne.
Rue Saint-Jean n°s 21 -25. Façade primitive de la Galerie Bortier et de l’ancien marché de la Madeleine dessinée en 1847 par l’architecte J.-P. Cluysenaar et achevée en 1848 (voir Galerie Bortier et rue Duquesnoy, n° 14).
Depuis la restauration de 1974-1977 par les architectes M. et P. Mignot, sortie de secours de la salle de la Madeleine. Façade enduite et peinte en style néoclassique teinté de néo-RenaissanceLe style néo-Renaissance (de 1860 à 1914 environ) puise son inspiration dans l'architecture de la Renaissance, un courant artistique né en Italie au XVe siècle qui cherchait à ressusciter l’architecture de l'Antiquité gréco-romaine. italienne; trois niveaux plus entresol et quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Horizontalité marquée par les cordonsCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition. profilés et l’entablement «classique». RessautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. axial de deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. avec pilastres toscans, ioniques et corinthiens superposés; à chaque niveau, arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. cintrées jumelées doublées d’un larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. profilé à clé et impostesUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie.. Porche à colonnes axiales et grille d’origine. Au bel étage : balcon avec consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. à volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc. et balustrade, tympansEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. aveuglesUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre. bordés de panneaux, large entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées.. Latéralement, fenêtres rectangulaires à encadrement mouluré; entablementsCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. au bel étage. Vitrines commerciales aménagées.
Rue Duquesnoy N° 14. Ancien marché de la Madeleine. Façade masquant à l’origine un vaste marché couvert, dont l’arrière donnait rue Saint-Jean et qui englobait la galerie Bortier (voir galerie Bortier et rue Saint-Jean, nos 21-25).
Ce complexe, érigé à l’initiative de P.-L.-A. Bortier pour occuper l’îlot formé par les rues Duquesnoy, Saint-Jean et de la Madeleine, fut entrepris en 1847 sur les plans de l’architecte J.-P. Cluysenaar et inauguré en 1848. Il constituait le premier marché couvert de Bruxelles à l’exception du petit marché aux fleurs conçu juste avant, en 1846- 1847, par le même Cluysenaar dans les Galeries Saint-Hubert. C’était aussi, à Bruxelles, l’une des premières constructions importantes en métal.
Le marché de la Madeleine répondait au souci, exprimé dans un rapport du Conseil de Salubrité déposé en 1846, de dégager et assainir les rues du centre de la ville : il devait accueillir les marchands de légumes de la rue du Marché aux Herbes, mais servira aussi à d’autres fins, commerciales ou mondaines. De plan rectangulaire fermé par un hémicycle et de deux niveaux sur cave, il était pourvu de trois accès et tirait parti de la dénivellation du terrain : le rez-de-chaussée donnait rue Duquesnoy, par la façade principale, la galerie de l’étage communiquait avec la galerie Bortier et donnait, à l’arrière, rue Saint-Jean par une façade secondaire. La charpente métallique à la PolonceauCharpente Polonceau. Charpente de halle rectangulaire dont les éléments en traction (entraits) sont des tirants en fer ou en acier, tandis que les éléments en compression (arbalétriers, poinçons) sont en fonte ou en bois. Brevet de l'ingénieur français Polonceau de 1836. était à trois étages, couverte par une verrière et reposait sur des colonnes creuses en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion. servant en même temps de gaines d’aération pour les caves. Le marché a été détruit, sauf les façades avant et arrière qui servent aujourd’hui d’écran à la salle de la Madeleine, aménagée par les architectes M. et P. Mignot en 1957.
Façade principale de style néo-Renaissance italienne, rythmée par deux registresAlignement horizontal de baies sur un pignon. d’arcades formant deux galeries superposées, à l’origine ouvertes vers l’extérieur et fermées vers l’intérieur par des vitres, suivant une disposition inspirée de la LoggiaPetite pièce dans-œuvre, largement ouverte sur l’extérieur par une ou plusieurs larges baies non closes par des menuiseries. dei Lanzi à Florence. Façade de pierre bleue, de deux niveaux et de neuf travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., calée entre des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. d’angle saillants, panneautés en creux.
Arcades en anse de panierUn élément est dit en anse de panier lorsqu’il est cintré en demi-ovale. au premier niveau, cintrées au deuxième, séparées par des piles fasciculées à chapiteauCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. corinthien et base profilée. Premier niveau autrefois sur soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées. ajouré pour les caves, pourvu de trois degrés dans les travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. axiale et d’angle ; couronné par une friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. et une corniche profilée que surmontent des panneaux ajourés de pierre reliant les socles des arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. supérieures. Terminaison par architraveMoulure inférieure de l’entablement, située sous la frise. moulurée, frise d’arcatures sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. entourant un panneau en creux et corniche de pierre profilée.
Sources
Archives
Rue de la Madeleine 55: AVB/TP 15476 (1847), 15448 (1858); rue Duquesnoy 14: AVB/TP 6132-6137 (1847-1848); AA, 1847, vol. 44 et 1848, vol. 45; PP 938.
Ouvrages
HENNE et WAUTERS, 3, fig 951-952.
WILLAUMEZ, M., Les passages-galeries du XIXe siècle à Bruxelles, Bruxelles, 1983, pp. 49-55.
Sites internet
BALat KIK-IRPA (façade rue Saint-Jean)
BALat KIK-IRPA (porche rue de la Madeleine 55)