Ancien Hôtel de Limminghe / Siège du Gouvernement Provincial du Brabant
Rue du Chêne 18-20-22
Rue du Lombard 69-73-75-77
Typologie(s)
hôtel particulier
Parlement
Parlement
Intervenant(s)
G. HANSOTTE – 1884
Paul BONDUELLE – architecte – 1920
G. HANO – architecte – 1907
G. HANO – architecte – 1929
TANTÔT FRÈRES – ferronnier (d'art) – 1901-1910
BUREAU A.2R.C. – bureau d'architectes – 1996-1997
Styles
Beaux-Arts
Néoclassicisme
Néo-Louis XVI
Inventaire(s)
- Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)
- Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
- Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
- Paysager Un paysage est une zone, telle que perçue par l’homme, dont le caractère est le résultat de l’action et de l’interaction de facteurs naturels et/ou humains. Il s’agit d’une notion d’échelle qui est composée de divers éléments (patrimoniaux), pouvant avoir ou non une valeur intrinsèque propre, mais formant un ensemble plus vaste de valeur ajoutée, et qui est également perçue comme telle à une certaine distance. Les vastes panoramas urbains constituent le paysage par excellence, comme la vue sur la ville basse de Bruxelles depuis la place Royale, mais de tels paysages composés de différents éléments peuvent également se former à plus petite échelle.
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont joué un rôle prépondérant dans la planification urbaine par le passé. Ils suivent généralement d’autres formes (plans) urbanistiques, entraînant une interaction entre les espaces bâtis et non bâtis (ou ouverts). Cet aménagement comprend également la cohérence entre les différents niveaux d’échelle. Un bien immobilier possède un intérêt urbanistique lorsqu’il joue un rôle dans ce domaine. En voici quelques exemples : les bâtiments d’angle, les places ou les enfilades d’immeubles présentant une certaine cohérence, les tours (immeubles de grande hauteur) habilement implantées et leur relation avec leur environnement qualitatif immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, ainsi que les vestiges de concepts urbanistiques et la manière dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme les palais urbains et/ou les maisons de maître éclectiques encore préservés dans le quartier Léopold.
Recherches et rédaction
2016
id
Urban : 30963
Description
Gouvernement provincial du Brabant, depuis environ 1820, installé dans l’ancien hôtel de Limminghe, auparavant
vaste hôtel de maître bordant trois côtés d’une cour intérieure fermée à rue
par une construction à portail, de la première moitié du XVIIIe
siècle, comportant cependant un noyau plus ancien aménagé ensuite.
Bâtiments actuels édifiés en plusieurs phases, principalement au dernier quart du XIXe siècle et au premier quart du XXe siècle. Aile gauche et trois niveaux inférieurs de l’aile centrale sur des plans de 1884 par l’architecte G. Hansotte, aile droite et dernier étage de l’aile centrale sur des plans de 1907 par l’architecte G. Hano, aile vers la rue du Lombard sur les plans de l’architecte P. Bonduelle datés de 1920 (voir rue du Lombard, n° 69), aile de liaison sur plans de 1929 de l’architecte G. Hano, plusieurs extensions récentes aux nos 14-16.
Ailes gauche de six travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. et centrale de cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. en double corpsUn bâtiment est dit en double corps lorsqu'il présente, au rez-de-chaussée, deux rangées de pièces séparées par un couloir axial.; trois étages de hauteur dégressive; rez-de-chaussée sur un niveau de soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. à gauche, sous un niveau en entresol à la partie centrale, en raison de l’inclinaison du sol. Façades en pierre blanche et pierre bleue, de style néoclassique, ornées d’un décor néo-Louis XVILe style néo-Louis XVI se développe à partir de 1910 environ. Il reprend des éléments typiques du néoclassicisme contemporain du règne de Louis XVI : noeud de ruban, médaillons ovales, lauriers, faisceau de licteurs, etc.. Horizontalité marquée par les refends des niveaux inférieurs, sous le premier étage, et par les bandeaux déterminant les registresAlignement horizontal de baies sur un pignon., contrariée par la verticalité des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau., aux extrémités, à l’articulation des deux ailes et autour de chaque travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. axiale en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général.. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à encadrement rectangulaire mouluré, individualisé selon les niveaux : à clé en voluteOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc. à feuille d’acanthe, complétée d’un anneau à guirlande, sur appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. à consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console., au rez-de-chaussée et au niveau d’entresol ; à entablement aux deux étages inférieurs, dominant une allègePartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. ajourée d’une balustrade à entrelacsOrnements composés de courbes entremêlées. au premier, une allègePartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. ornée d’une guirlandeLa guirlande est un décor figurant un cordon de fleurs, feuilles ou fruits. au deuxième étage; simplement mouluré au troisième étage. Entrée d’honneur à la travée axiale de l’aile centrale accentuée par un balcon, à balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. et sur consoles jumelées à volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc., à chacun des deux étages inférieurs. Large entrée cochère entre montants à imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie., cintrée à clé complétée d’une guirlandeLa guirlande est un décor figurant un cordon de fleurs, feuilles ou fruits. dont les chutes ornent les écoinçonsEspace de mur ménagé de part et d’autre d’un arc. ; baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. d’imposte à divisions métalliques rayonnantes ; menuiserieÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC. à deux vantauxLe mot vantail désigne le battant d’une porte ou d’une fenêtre. sculptés. Couronnant les deux ailes, corniche à mutulesModillons de l’ordre dorique. Éléments décoratifs en forme de dé assez plat, répétés sous une corniche. reprenant le contour des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau..
Façade de l’aile droite en mêmes matériaux que les précédentes, plus simplement traitée. Sur un socleMassif surélevant un support ou une statue. ajouré pour les caves, cinq niveaux et sept travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Rez-de-chaussée à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages. ouvert de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rectangulaires à clé, sur appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. saillant à consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console., encadrant la porte d’«entrée des bureaux» comme l’indique l’inscription de l’entablement. De part et d’autre de ce dernier, consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. à volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc. et feuilles d’acanthe supportant le petit balcon d’étage inscrit sur le parapetUn parapet en maçonnerie est un muret servant de garde-corps., «gouvernement provincial». Aux étages liés par des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. colossaux, baies rectangulaires inscrites, à encadrement mouluré. AllègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. panneautées aux deuxième et troisième étages, sculptées d’une guirlandeLa guirlande est un décor figurant un cordon de fleurs, feuilles ou fruits. au deuxième. Baies carrées au dernier niveau, en attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement., couronné d’une corniche à mutulesModillons de l’ordre dorique. Éléments décoratifs en forme de dé assez plat, répétés sous une corniche..
Conservé dans l’aile gauche, volume de l’amphithéâtre, repérable à sa toiture en demi- cône, modernisé à l’intérieur.
Bâtiments actuels édifiés en plusieurs phases, principalement au dernier quart du XIXe siècle et au premier quart du XXe siècle. Aile gauche et trois niveaux inférieurs de l’aile centrale sur des plans de 1884 par l’architecte G. Hansotte, aile droite et dernier étage de l’aile centrale sur des plans de 1907 par l’architecte G. Hano, aile vers la rue du Lombard sur les plans de l’architecte P. Bonduelle datés de 1920 (voir rue du Lombard, n° 69), aile de liaison sur plans de 1929 de l’architecte G. Hano, plusieurs extensions récentes aux nos 14-16.
Ailes gauche de six travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. et centrale de cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. en double corpsUn bâtiment est dit en double corps lorsqu'il présente, au rez-de-chaussée, deux rangées de pièces séparées par un couloir axial.; trois étages de hauteur dégressive; rez-de-chaussée sur un niveau de soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. à gauche, sous un niveau en entresol à la partie centrale, en raison de l’inclinaison du sol. Façades en pierre blanche et pierre bleue, de style néoclassique, ornées d’un décor néo-Louis XVILe style néo-Louis XVI se développe à partir de 1910 environ. Il reprend des éléments typiques du néoclassicisme contemporain du règne de Louis XVI : noeud de ruban, médaillons ovales, lauriers, faisceau de licteurs, etc.. Horizontalité marquée par les refends des niveaux inférieurs, sous le premier étage, et par les bandeaux déterminant les registresAlignement horizontal de baies sur un pignon., contrariée par la verticalité des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau., aux extrémités, à l’articulation des deux ailes et autour de chaque travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. axiale en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général.. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à encadrement rectangulaire mouluré, individualisé selon les niveaux : à clé en voluteOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc. à feuille d’acanthe, complétée d’un anneau à guirlande, sur appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. à consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console., au rez-de-chaussée et au niveau d’entresol ; à entablement aux deux étages inférieurs, dominant une allègePartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. ajourée d’une balustrade à entrelacsOrnements composés de courbes entremêlées. au premier, une allègePartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. ornée d’une guirlandeLa guirlande est un décor figurant un cordon de fleurs, feuilles ou fruits. au deuxième étage; simplement mouluré au troisième étage. Entrée d’honneur à la travée axiale de l’aile centrale accentuée par un balcon, à balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. et sur consoles jumelées à volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc., à chacun des deux étages inférieurs. Large entrée cochère entre montants à imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie., cintrée à clé complétée d’une guirlandeLa guirlande est un décor figurant un cordon de fleurs, feuilles ou fruits. dont les chutes ornent les écoinçonsEspace de mur ménagé de part et d’autre d’un arc. ; baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. d’imposte à divisions métalliques rayonnantes ; menuiserieÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC. à deux vantauxLe mot vantail désigne le battant d’une porte ou d’une fenêtre. sculptés. Couronnant les deux ailes, corniche à mutulesModillons de l’ordre dorique. Éléments décoratifs en forme de dé assez plat, répétés sous une corniche. reprenant le contour des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau..
Façade de l’aile droite en mêmes matériaux que les précédentes, plus simplement traitée. Sur un socleMassif surélevant un support ou une statue. ajouré pour les caves, cinq niveaux et sept travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Rez-de-chaussée à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages. ouvert de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rectangulaires à clé, sur appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. saillant à consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console., encadrant la porte d’«entrée des bureaux» comme l’indique l’inscription de l’entablement. De part et d’autre de ce dernier, consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. à volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc. et feuilles d’acanthe supportant le petit balcon d’étage inscrit sur le parapetUn parapet en maçonnerie est un muret servant de garde-corps., «gouvernement provincial». Aux étages liés par des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. colossaux, baies rectangulaires inscrites, à encadrement mouluré. AllègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. panneautées aux deuxième et troisième étages, sculptées d’une guirlandeLa guirlande est un décor figurant un cordon de fleurs, feuilles ou fruits. au deuxième. Baies carrées au dernier niveau, en attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement., couronné d’une corniche à mutulesModillons de l’ordre dorique. Éléments décoratifs en forme de dé assez plat, répétés sous une corniche..
Conservé dans l’aile gauche, volume de l’amphithéâtre, repérable à sa toiture en demi- cône, modernisé à l’intérieur.
Sources
Archives
AVB/TP 9155 (1884), 2 (1907), 38671 (1929).
Sites internet
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