Typologie(s)
hôtel particulier
Intervenant(s)
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
Néoclassicisme
Néo-Louis XVI
Inventaire(s)
- Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)
- Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
- Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont joué un rôle prépondérant dans la planification urbaine par le passé. Ils suivent généralement d’autres formes (plans) urbanistiques, entraînant une interaction entre les espaces bâtis et non bâtis (ou ouverts). Cet aménagement comprend également la cohérence entre les différents niveaux d’échelle. Un bien immobilier possède un intérêt urbanistique lorsqu’il joue un rôle dans ce domaine. En voici quelques exemples : les bâtiments d’angle, les places ou les enfilades d’immeubles présentant une certaine cohérence, les tours (immeubles de grande hauteur) habilement implantées et leur relation avec leur environnement qualitatif immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, ainsi que les vestiges de concepts urbanistiques et la manière dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme les palais urbains et/ou les maisons de maître éclectiques encore préservés dans le quartier Léopold.
Recherches et rédaction
2016
id
Urban : 30960
Description
Hôtel de maître acquis en 1693 par la famille
Sire Jacobs, acheté en 1750 par le baron F.-G.-G. von Sickenhausen, directeur
général des postesOrnement répétitif formant une frise qui ressemble à de petites vagues recourbées en volute. des Pays-Bas autrichiens, au nom et pour le compte du prince
de Tour et Taxis, afin d’y établir, jusqu’en 1794, une résidence à rue et un
bureau de postesOrnement répétitif formant une frise qui ressemble à de petites vagues recourbées en volute. ou « Poste aux lettres » à l’arrière. Propriété ensuite de G.
Van der Borght, négociant en épices, en 1824, de la famille Gilles de ’s
Gravenwesel, en 1876, des von Hoffman qui donnèrent leur nom à l’hôtel. Acquis
par la Ville de Bruxelles en 1919 et affecté à diverses fonctions, il est
aujourd’hui occupé par les services de Protocole et Relations Publiques de la
Ville et sert de lieu de réunion à plusieurs sociétés de promotion culturelle
et touristique.
Complexe de bâtiments dont la physionomie actuelle, en sobre style classique tardif, résulte d’un aménagement du dernier quart du XVIIIe siècle, dont semble témoigner la date de 1797 sur un avaloir dans la cour. Noyau ancien remontant au moins au XVIIe siècle, agrandi et intérieurement transformé au XIXe siècle Importante restauration sur les plans de l’architecte Fr. Malfait en 1920-1922.
Plan général composé d’une aile principale à rue, en L, bordant les côtés Sud et Est d’une cour rectangulaire fermée au Nord par une deuxième aile en L édifiée en deux temps et raccordée à la précédente. Au-delà, autour d’une deuxième cour se disposaient les anciennes écuries, remises et magasins disparus au début du XIXe siècle lors du percement du prolongement de la rue du Lombard.
Bâtiment principal formé de deux ailes perpendiculaires de trois niveaux de hauteur dégressive et chacune de six travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sous bâtièreToit à deux versants. couverte d’ardoises. Façades jadis simplement enduites et peintes ayant fait l’objet, lors de la restauration, de différents projets de recouvrement à décor néo-Louis XVILe style néo-Louis XVI se développe à partir de 1910 environ. Il reprend des éléments typiques du néoclassicisme contemporain du règne de Louis XVI : noeud de ruban, médaillons ovales, lauriers, faisceau de licteurs, etc., aboutissant finalement à un simple stucage de bandes formant encadrement rectangulaire aux ouvertures.
Façade principale à rue, sur soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. en grès en saillie et profilé en talon, jusqu’à mi-hauteur. Rez-de-chaussée décapé, en briques, ajouré de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à encadrement en grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice. et montants harpés sur appuis saillants descendus. Au-dessus d’un puissant larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche., étages enduits, baies verticalement liées par le prolongement des montants en légère saillie, encadrant l’allège panneautée du deuxième étage. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. et contrevents caractéristiques. Travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. gauche plus large, occupée au rez-de-chaussée par une entrée cochère livrant passage au couloir d’entrée accédant au bâtiment et menant à la cour intérieure. Encadrement rectangulaire en pierre bleue, à clé et profilé, sur désÉléments de pierre de section sensiblement carrée ou rectangulaire, disposés généralement aux angles d’un balcon., couronné par un larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche.; en bois, traverseÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie. sculptée de motifs de feuillage et panneau d’imposte orné au centre d’un soleil. Porte à double battant. En façades arrière, même disposition des baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement., enduit simplement incisé de panneaux, clés figurées, corniche à denticules. Éclairé par la baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. d’imposte à petits-bois rayonnants du portail arrière, couloir d’accès ponctué de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages., ouvert, à droite, d’une entrée d’honneur entre colonnes engagées, avec porte à linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. droit sous imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. semi-circulaire sculptée.
Aile arrière en L, en deux parties, l’une parallèle à la rue, remontant probablement au XVIIe siècle, l’autre en retour d’équerre, conçue dans la première moitié du XIXe siècle comme élément de liaison avec le bâtiment principal. Deux niveaux séparés par un larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. ; respectivement trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. au Nord et une à l’Est en retour vers le bâtiment principal, sous bâtière couverte d’ardoises et limitée à gauche par un pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. débordant. Façades enduites semblables, sur soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. en grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice., baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rectangulaires sur appui saillant. BandeauÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. d’attique à cache-boulins, souligné par un cordonCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition. ; corniche moulurée ; lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. à frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. triangulaire ou cintrée. Rez-de-chaussée de la partie Nord autrefois ajouré d’arcades sur impostesUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie., en anse de panierUn élément est dit en anse de panier lorsqu’il est cintré en demi-ovale. au centre, cintrées de chaque côté, dont seule celle de gauche subsiste, donnant accès à la deuxième cour, les deux autres obturées. Limitant la cour à l’Ouest, mur rythmé d’arcatures aveuglesUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre..
À l’intérieur de l’aile principale, ensemble homogène de style Louis XVILe style néo-Louis XVI se développe à partir de 1910 environ. Il reprend des éléments typiques du néoclassicisme contemporain du règne de Louis XVI : noeud de ruban, médaillons ovales, lauriers, faisceau de licteurs, etc. et Directoire, complété de lambrisLe lambris est un revêtement de menuiserie, de marbre ou de stuc couvrant la partie inférieure ou l'entièreté des murs d’une pièce. et cheminées provenant de bâtiments démolis situés place de la Vieille Halle aux Blés et rue de Ruysbroeck, n°31, placés dans les salons du premier étage lors de la restauration de 1920-1922. Cages d’escalier : escalier principal en chêne avec rampe de fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. ; escalier de service en bois avec départ sculpté d’une tête féminine et rampe à balustresPetits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire, constituant une balustrade.. Au rez-de-chaussée et au premier étage, enfilade de quatre salons ornés de lambris, de dessus de porteUne fenêtre est dite en dessus de porte lorsqu’elle surmonte une porte sans être directement en contact avec elle : la porte est séparée de la fenêtre par un petit pan de mur ou par un entablement ; porte et fenêtre possèdent chacune un encadrement propre. historiés, de frisesBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. et de stucs de plafond, équipés de portes à deux vantauxLe mot vantail désigne le battant d’une porte ou d’une fenêtre., de cheminées en marbre et de parquets. En sous-sol de l’aile principale, cuisine couverte d’une voûte en berceau surbaissé, compartimentée par deux arcsStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. doubleaux en pierre blanche posant sur consoles et conservant un évier en pierre bleue, une pompe, un fourneau et un revêtement de mur en carreaux de faïenceCéramique cuite à une température relativement basse, dissimulée sous une glaçure opaque, blanche ou colorée. La faïence est volontiers utilisée pour les décors intérieurs, car elle se conserve relativement mal à l'extérieur., révélateurs d’un équipement déjà ancien. Greniers couverts de charpente en chêne.
Complexe de bâtiments dont la physionomie actuelle, en sobre style classique tardif, résulte d’un aménagement du dernier quart du XVIIIe siècle, dont semble témoigner la date de 1797 sur un avaloir dans la cour. Noyau ancien remontant au moins au XVIIe siècle, agrandi et intérieurement transformé au XIXe siècle Importante restauration sur les plans de l’architecte Fr. Malfait en 1920-1922.
Plan général composé d’une aile principale à rue, en L, bordant les côtés Sud et Est d’une cour rectangulaire fermée au Nord par une deuxième aile en L édifiée en deux temps et raccordée à la précédente. Au-delà, autour d’une deuxième cour se disposaient les anciennes écuries, remises et magasins disparus au début du XIXe siècle lors du percement du prolongement de la rue du Lombard.
Bâtiment principal formé de deux ailes perpendiculaires de trois niveaux de hauteur dégressive et chacune de six travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sous bâtièreToit à deux versants. couverte d’ardoises. Façades jadis simplement enduites et peintes ayant fait l’objet, lors de la restauration, de différents projets de recouvrement à décor néo-Louis XVILe style néo-Louis XVI se développe à partir de 1910 environ. Il reprend des éléments typiques du néoclassicisme contemporain du règne de Louis XVI : noeud de ruban, médaillons ovales, lauriers, faisceau de licteurs, etc., aboutissant finalement à un simple stucage de bandes formant encadrement rectangulaire aux ouvertures.
Façade principale à rue, sur soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. en grès en saillie et profilé en talon, jusqu’à mi-hauteur. Rez-de-chaussée décapé, en briques, ajouré de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à encadrement en grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice. et montants harpés sur appuis saillants descendus. Au-dessus d’un puissant larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche., étages enduits, baies verticalement liées par le prolongement des montants en légère saillie, encadrant l’allège panneautée du deuxième étage. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. et contrevents caractéristiques. Travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. gauche plus large, occupée au rez-de-chaussée par une entrée cochère livrant passage au couloir d’entrée accédant au bâtiment et menant à la cour intérieure. Encadrement rectangulaire en pierre bleue, à clé et profilé, sur désÉléments de pierre de section sensiblement carrée ou rectangulaire, disposés généralement aux angles d’un balcon., couronné par un larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche.; en bois, traverseÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie. sculptée de motifs de feuillage et panneau d’imposte orné au centre d’un soleil. Porte à double battant. En façades arrière, même disposition des baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement., enduit simplement incisé de panneaux, clés figurées, corniche à denticules. Éclairé par la baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. d’imposte à petits-bois rayonnants du portail arrière, couloir d’accès ponctué de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages., ouvert, à droite, d’une entrée d’honneur entre colonnes engagées, avec porte à linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. droit sous imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. semi-circulaire sculptée.
Aile arrière en L, en deux parties, l’une parallèle à la rue, remontant probablement au XVIIe siècle, l’autre en retour d’équerre, conçue dans la première moitié du XIXe siècle comme élément de liaison avec le bâtiment principal. Deux niveaux séparés par un larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. ; respectivement trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. au Nord et une à l’Est en retour vers le bâtiment principal, sous bâtière couverte d’ardoises et limitée à gauche par un pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. débordant. Façades enduites semblables, sur soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. en grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice., baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rectangulaires sur appui saillant. BandeauÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. d’attique à cache-boulins, souligné par un cordonCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition. ; corniche moulurée ; lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. à frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. triangulaire ou cintrée. Rez-de-chaussée de la partie Nord autrefois ajouré d’arcades sur impostesUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie., en anse de panierUn élément est dit en anse de panier lorsqu’il est cintré en demi-ovale. au centre, cintrées de chaque côté, dont seule celle de gauche subsiste, donnant accès à la deuxième cour, les deux autres obturées. Limitant la cour à l’Ouest, mur rythmé d’arcatures aveuglesUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre..
À l’intérieur de l’aile principale, ensemble homogène de style Louis XVILe style néo-Louis XVI se développe à partir de 1910 environ. Il reprend des éléments typiques du néoclassicisme contemporain du règne de Louis XVI : noeud de ruban, médaillons ovales, lauriers, faisceau de licteurs, etc. et Directoire, complété de lambrisLe lambris est un revêtement de menuiserie, de marbre ou de stuc couvrant la partie inférieure ou l'entièreté des murs d’une pièce. et cheminées provenant de bâtiments démolis situés place de la Vieille Halle aux Blés et rue de Ruysbroeck, n°31, placés dans les salons du premier étage lors de la restauration de 1920-1922. Cages d’escalier : escalier principal en chêne avec rampe de fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. ; escalier de service en bois avec départ sculpté d’une tête féminine et rampe à balustresPetits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire, constituant une balustrade.. Au rez-de-chaussée et au premier étage, enfilade de quatre salons ornés de lambris, de dessus de porteUne fenêtre est dite en dessus de porte lorsqu’elle surmonte une porte sans être directement en contact avec elle : la porte est séparée de la fenêtre par un petit pan de mur ou par un entablement ; porte et fenêtre possèdent chacune un encadrement propre. historiés, de frisesBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. et de stucs de plafond, équipés de portes à deux vantauxLe mot vantail désigne le battant d’une porte ou d’une fenêtre., de cheminées en marbre et de parquets. En sous-sol de l’aile principale, cuisine couverte d’une voûte en berceau surbaissé, compartimentée par deux arcsStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. doubleaux en pierre blanche posant sur consoles et conservant un évier en pierre bleue, une pompe, un fourneau et un revêtement de mur en carreaux de faïenceCéramique cuite à une température relativement basse, dissimulée sous une glaçure opaque, blanche ou colorée. La faïence est volontiers utilisée pour les décors intérieurs, car elle se conserve relativement mal à l'extérieur., révélateurs d’un équipement déjà ancien. Greniers couverts de charpente en chêne.
Sources
Archives
AVB/NPP B28.
Périodiques
MARTINY, V. G., "La «Maison Patricienne», rue du Chêne à Bruxelles", dans La maison d’hier et d'aujourd’hui, 5, mars 1970, pp. 18-25.