Typologie(s)
hôtel particulier
Intervenant(s)
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
Baroque
Inventaire(s)
- Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)
- Inventaire de l'architecture industrielle (AAM - 1980-1982)
- Inventaire du patrimoine industriel (La Fonderie - 1993-1994)
- Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
- Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
- Scientifique Cette valeur est généralement utilisée pour évaluer les zones naturelles ou semi-naturelles et selon leurs qualités botaniques. Dans le cadre d’un bien, il peut s’agir de la présence d’un élément (de construction) (matériau particulier, matériau expérimental, procédé ou élément constructif) ou du témoignage d’un espace spatiostructurel (urbanistique) dont la préservation doit être envisagée à des fins de recherche scientifique.
- Social Cette valeur est difficile à distinguer de la valeur folklorique et généralement insuffisante pour justifier une sélection à elle seule. Il peut s’agir d’un : – lieu de mémoire d’une communauté ou d’un groupe social (par exemple, la potale à Berchem-Sainte-Agathe située place de l’église à Berchem-Sainte-Agathe, le Vieux Tilleul de Boondael à Ixelles)?; – lieu relevant d’une symbolique populaire (par exemple, le café «?La Fleur en Papier Doré?» situé rue des Alexiens)?; – lieu de regroupement ou de structuration d’un quartier (par exemple, les immeubles du Fer à Cheval dans la cité du Floréal).
- Technique Un bien possède un intérêt technique en cas d’utilisation précoce d’un matériau ou d’une technique particulière (ingénierie), ou s’il présente un intérêt constructif ou technologique particulier, une prouesse technique ou une innovation technologique. Il peut également être considéré comme ayant une valeur archéologique industrielle s’il témoigne de méthodes de construction anciennes. Bien entendu, l’intérêt technique est à mettre en relation avec l’intérêt scientifique.
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont joué un rôle prépondérant dans la planification urbaine par le passé. Ils suivent généralement d’autres formes (plans) urbanistiques, entraînant une interaction entre les espaces bâtis et non bâtis (ou ouverts). Cet aménagement comprend également la cohérence entre les différents niveaux d’échelle. Un bien immobilier possède un intérêt urbanistique lorsqu’il joue un rôle dans ce domaine. En voici quelques exemples : les bâtiments d’angle, les places ou les enfilades d’immeubles présentant une certaine cohérence, les tours (immeubles de grande hauteur) habilement implantées et leur relation avec leur environnement qualitatif immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, ainsi que les vestiges de concepts urbanistiques et la manière dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme les palais urbains et/ou les maisons de maître éclectiques encore préservés dans le quartier Léopold.
Recherches et rédaction
2016
id
Urban : 30958
Description
Datant probablement du XVIIe siècle,
hôtel de maître, de deux niveaux et douze travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sous bâtièreToit à deux versants. de tuiles entre
pignons débordants à consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console.. Acheté par la Ville de Bruxelles en 1864, occupé
par l’Athénée royal jusqu’en 1887, pour lequel il fit l’objet d’un projet de
reconstruction par G. Saintenoy en 1865-1866, affecté ensuite aux services
du gaz de la Ville et appelé «Hôtel du Gaz». Importante restauration sur les
plans de l’architecte communal J. Rombaux en 1958-1959, éliminant le décor
stuqué de style Louis XVILe style néo-Louis XVI se développe à partir de 1910 environ. Il reprend des éléments typiques du néoclassicisme contemporain du règne de Louis XVI : noeud de ruban, médaillons ovales, lauriers, faisceau de licteurs, etc., recouvrant la façade depuis le dernier quart du
XVIIIe siècle et comprenant encadrements de porte et baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement., trumeaux
panneautés à gouttes avec guirlandes.
Façades en briques et en grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice.. Vers la rue, rachetant la déclivité du sol, haut soubassement saillant en grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice. ajouré de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à meneauÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. pour les caves. Aux deux niveaux d’habitation, hautes fenêtres à croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit. restituée. En grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice., encadrement rectangulaire en légère saillie sur les trumeauxPan de mur compris entre deux travées ou entre deux baies d'un même niveau. striés par les bandeaux régnant aux appuisAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas., traversesÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie. et linteauxÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie.. À l’étage limité par le larmier bordant les linteauxÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. droits du niveau inférieur, allègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. encadrées par le prolongement des montants; alternance de frontonsCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. triangulaires et courbes couvrant les baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement.. Travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. droite plus large, occupée au rez-de-chaussée par une entrée cochère en grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice., au cintre arasé et écorné appareillé en bossage, posant sur montants en pilastreÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. à imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. protégés à la base par des chasse-roues, le tout s’inscrivant entre deux piédroitsLes piédroits sont les éléments verticaux latéraux de l’encadrement d’une baie, portant son couvrement. en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général., partiellement appareillés en bossage, éléments d’un encadrement monumental de style Louis XVILe style néo-Louis XVI se développe à partir de 1910 environ. Il reprend des éléments typiques du néoclassicisme contemporain du règne de Louis XVI : noeud de ruban, médaillons ovales, lauriers, faisceau de licteurs, etc. privé de son couronnement : hautes consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. cannelées supportant un entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. sculpté sous larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. et encadrant le cintre alors à crossettes. À cet emplacement aujourd’hui, pierre martelée, support probable d’armoiries avant le décor Louis XVILe style néo-Louis XVI se développe à partir de 1910 environ. Il reprend des éléments typiques du néoclassicisme contemporain du règne de Louis XVI : noeud de ruban, médaillons ovales, lauriers, faisceau de licteurs, etc.. Couronnant la façade, rang de trous de boulin sous corniche de pierre profilée, complétée d’une plus récente en bois, dominée par quatre lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. à clé sous frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. triangulaire, du dernier quart du XVIIIe siècle.
Façade arrière en briques et grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice., de style traditionnel, de quatre travées limitées à gauche par un chaînage et strié de bandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. régnant aux appuisAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas., traverses et linteauxÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie.. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit. et montants chaînés, creusés en gorge. À droite, porte à traverseÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie. droite sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. et baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. d’imposte à meneauÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. ; portail en anse de panierUn élément est dit en anse de panier lorsqu’il est cintré en demi-ovale. à clé sur montants harpés, à gauche. Accès de cave précédé d’un escalier. Rang de trous de boulin sous corniche de pierre profilée, dominée par deux lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. à couronnement bombé, de la deuxième moitié du XVIIIe siècle. Cheminée de section rectangulaire appuyée postérieurement à la façade. Près du portail, cloche en bronze (A. Beullens, de Louvain, deuxième moitié du XIXe siècle), suspendue à une potence en ferronnerie.
Intérieur totalement reconstruit.
Bordant la cour à l’Ouest, longue aile d’ateliers et de magasins édifiée, perpendiculaire à la façade arrière pour les Services du Gaz, sur les plans de l’ingénieur-architecte est Wyhowski en 1901. Quatre niveaux de hauteur inégale et onze travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sous bâtièreToit à deux versants.. Construction intéressante par son ossature métallique composée de poutrelles en I avec assemblage orthogonal masqué par des raccords en pointe de diamantBossage comptant plusieurs facettes, comme la pointe d’un diamant.; remplissage de briques, ajouré de larges baies échancrées à clé au rez-de-chaussée, de fenêtres rectangulaires utilisant les poutrelles comme linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. aux étages ; châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. métalliques à petites divisions. FrontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. marqué à l’initiale B à la troisième travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Espace intérieur couvert de voussettes de briques. Protégeant le côté Est de la cour, large auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. métallique.
Façades en briques et en grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice.. Vers la rue, rachetant la déclivité du sol, haut soubassement saillant en grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice. ajouré de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à meneauÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. pour les caves. Aux deux niveaux d’habitation, hautes fenêtres à croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit. restituée. En grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice., encadrement rectangulaire en légère saillie sur les trumeauxPan de mur compris entre deux travées ou entre deux baies d'un même niveau. striés par les bandeaux régnant aux appuisAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas., traversesÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie. et linteauxÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie.. À l’étage limité par le larmier bordant les linteauxÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. droits du niveau inférieur, allègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. encadrées par le prolongement des montants; alternance de frontonsCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. triangulaires et courbes couvrant les baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement.. Travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. droite plus large, occupée au rez-de-chaussée par une entrée cochère en grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice., au cintre arasé et écorné appareillé en bossage, posant sur montants en pilastreÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. à imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. protégés à la base par des chasse-roues, le tout s’inscrivant entre deux piédroitsLes piédroits sont les éléments verticaux latéraux de l’encadrement d’une baie, portant son couvrement. en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général., partiellement appareillés en bossage, éléments d’un encadrement monumental de style Louis XVILe style néo-Louis XVI se développe à partir de 1910 environ. Il reprend des éléments typiques du néoclassicisme contemporain du règne de Louis XVI : noeud de ruban, médaillons ovales, lauriers, faisceau de licteurs, etc. privé de son couronnement : hautes consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. cannelées supportant un entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. sculpté sous larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. et encadrant le cintre alors à crossettes. À cet emplacement aujourd’hui, pierre martelée, support probable d’armoiries avant le décor Louis XVILe style néo-Louis XVI se développe à partir de 1910 environ. Il reprend des éléments typiques du néoclassicisme contemporain du règne de Louis XVI : noeud de ruban, médaillons ovales, lauriers, faisceau de licteurs, etc.. Couronnant la façade, rang de trous de boulin sous corniche de pierre profilée, complétée d’une plus récente en bois, dominée par quatre lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. à clé sous frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. triangulaire, du dernier quart du XVIIIe siècle.
Façade arrière en briques et grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice., de style traditionnel, de quatre travées limitées à gauche par un chaînage et strié de bandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. régnant aux appuisAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas., traverses et linteauxÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie.. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit. et montants chaînés, creusés en gorge. À droite, porte à traverseÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie. droite sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. et baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. d’imposte à meneauÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. ; portail en anse de panierUn élément est dit en anse de panier lorsqu’il est cintré en demi-ovale. à clé sur montants harpés, à gauche. Accès de cave précédé d’un escalier. Rang de trous de boulin sous corniche de pierre profilée, dominée par deux lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. à couronnement bombé, de la deuxième moitié du XVIIIe siècle. Cheminée de section rectangulaire appuyée postérieurement à la façade. Près du portail, cloche en bronze (A. Beullens, de Louvain, deuxième moitié du XIXe siècle), suspendue à une potence en ferronnerie.
Intérieur totalement reconstruit.
Bordant la cour à l’Ouest, longue aile d’ateliers et de magasins édifiée, perpendiculaire à la façade arrière pour les Services du Gaz, sur les plans de l’ingénieur-architecte est Wyhowski en 1901. Quatre niveaux de hauteur inégale et onze travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sous bâtièreToit à deux versants.. Construction intéressante par son ossature métallique composée de poutrelles en I avec assemblage orthogonal masqué par des raccords en pointe de diamantBossage comptant plusieurs facettes, comme la pointe d’un diamant.; remplissage de briques, ajouré de larges baies échancrées à clé au rez-de-chaussée, de fenêtres rectangulaires utilisant les poutrelles comme linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. aux étages ; châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. métalliques à petites divisions. FrontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. marqué à l’initiale B à la troisième travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Espace intérieur couvert de voussettes de briques. Protégeant le côté Est de la cour, large auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. métallique.
Sources
Archives
AVB/TP 77786 (1958-1959); A.A. 1901, rep. 4888; N.P.P., 04.
I.R.P.A., clichés A.C.L., 104119A - 104120A (1905), 68368A et 69421A (1944).