Anc. Vauxhall, ensemble Théâtre Royal du Parc, Cercle Gaulois, galerie et pavillon d'orchestre
Rue de la Loi 3-5, ,
Typologie(s)
théâtre
salle des fêtes
salle des fêtes
Intervenant(s)
Louis MONTOYER – 1782
François MALFAIT – architecte – 1913
Styles
Néoclassicisme
Inventaire(s)
- Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
- Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
- Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont joué un rôle prépondérant dans la planification urbaine par le passé. Ils suivent généralement d’autres formes (plans) urbanistiques, entraînant une interaction entre les espaces bâtis et non bâtis (ou ouverts). Cet aménagement comprend également la cohérence entre les différents niveaux d’échelle. Un bien immobilier possède un intérêt urbanistique lorsqu’il joue un rôle dans ce domaine. En voici quelques exemples : les bâtiments d’angle, les places ou les enfilades d’immeubles présentant une certaine cohérence, les tours (immeubles de grande hauteur) habilement implantées et leur relation avec leur environnement qualitatif immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, ainsi que les vestiges de concepts urbanistiques et la manière dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme les palais urbains et/ou les maisons de maître éclectiques encore préservés dans le quartier Léopold.
Recherches et rédaction
2016
id
Urban : 30301
Description
L’ensemble est constitué par les vestiges de
l’ancien Vauxhall (ou Waux Hall) que les frères A. et H. Bultos,
concessionnaires de l’ancien Théâtre de la Monnaie, ont l’autorisation
d’établir dans le parc Royal en 1780. Vauxhall désigne alors un établissement
de plaisir installé dans un jardin public, dont la vogue, venue de Londres, se
répand en Europe au XVIIIe siècle.
Construit en 1782 dans le massif Nord-Est du parc, le Vauxhall de Bruxelles comporte un théâtre en rotonde et un café-restaurant-salle de danse de plan rectangulaire, reliés par une galerie, et quelques pavillonsLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. destinés au commerce de luxe. Le projet est attribué à l’architecte L. Montoyer. En fonction dès 1784, ce haut lieu de la galanterie bruxelloise accueillera, entre autres, les gouverneurs autrichiens, leurs invités princiers, le premier consul et Joséphine Bonaparte en 1803 et, ensuite, les plus célèbres proscrits français de la Restauration.
Après la faillite des frères Bultos, le Vauxhall est repris en 1818 par la Ville, qui le disloque en plusieurs locations. Les boutiques disparaissent. Le théâtre et le café sont agrandis, rénovés et transformés. L’expression Vauxhall ne désigne plus que l’espace laissé libre de construction dans l’enclos primitif, où la Grande Harmonie, puis la Société des Concerts du Waux Hall à partir de 1853, organisent des concerts publics. Le kiosque élevé pour abriter l’orchestre est reconstruit en 1892 en style mauresqueLe style mauresque puise son inspiration dans l'architecture du monde musulman. Il se caractérise notamment par une polychromie affirmée et l'usage de l'arc outrepassé.. En 1912, la Ville décide de remettre le site en valeur en recréant, au même endroit et en harmonie avec les bâtiments existants, le Vauxhall à caractère agreste et public des origines. Une galerie en U et un pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. d’orchestre sont élevés en 1913 sur les plans de l’architecte Fr. Malfait.
Au n° 3, Théâtre Royal du Parc. Édifice initial néoclassique, de plan circulaire avec avant-corps rectangulaire à frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches., bâti en 1782 par L. Montoyer et appelé « Petit théâtre », puis « Théâtre du Vauxhall » ou « du Parc » et, finalement, « Théâtre royal du Parc » à partir de 1816.
Il est transformé à maintes reprises aux XIXe et XXe siècles. En 1835-1836, les loges sont agrandies par l’architecte A. Payen et l’intérieur décoré par L. Philastre. En 1844-1845, l’extérieur et l’intérieur sont modernisés par l’architecte H.-L.-F. Partoes : le théâtre est surélevé et l’avant-corps précédé d’un péristyle semi-circulaire, qui sera démoli en 1851 pour des raisons esthétiques et remplacé par un auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. en fer dû à l’architecte J. Poelaert. En 1881-1885, l’architecte P. Jamaer crée une nouvelle façade de trois registresAlignement horizontal de baies sur un pignon. au lieu de deux, en divisant le haut rez-de-chaussée en deux niveaux, et la garnit, sur toute sa largeur, de remarquables structures en fonte et fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. : des colonnes supportent deux niveaux de balcons, formant un auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. profond. Il adapte aussi l’intérieur de l’avant-corps et ajoute, à l’Est, une conciergerie de deux niveaux et un corps d’entrée supplémentaire d’un niveau donnant accès au nouvel escalier en visEscalier à volée hélicoïdale tournant autour d'un noyau central.. La salle de spectacle est agrandie d’une galerie extérieure à hauteur du quatrième rang et son décor renouvelé par le peintre-décorateur H. Baes. En 1898, un vestiaire sur deux niveaux est ajouté à l’Ouest sous la direction de l’architecte J.-L. Barbier d’après les plans de l’architecte Ch. Apel. En 1911, deux niveaux sont élevés par l’architecte L. Foettinger au-dessus de la galerie qui relie le théâtre à l’actuel Cercle Gaulois. En 1933-1934, l’intérieur et l’extérieur sont rénovés de façon radicale par l’architecte Fr. Malfait. L’avant-corps prend son aspect actuel : il est précédé d’un portique et flanqué, à l’Est et l’Ouest, de deux annexes arrondies (qui figuraient déjà en 1923-1924 sur un projet non exécuté de l’architecte G. Chambon); le hall d’accueil est remanié. La salle de spectacle est reconstruite de fond en combleEspace intérieur de la toiture. : les rangs conservent la disposition antérieure, mais gagnent en hauteur ; le décor est restitué à quelques détails près et le plafond peint renouvelé. Des travaux de modernisation auront lieu en 1955-1959, notamment la surélévation de la cage de scène.
Dans son état actuel, édifice hétéroclite d’esprit essentiellement néoclassique, dont l’enduit simule la pierre de taille blanche au-dessus d’un soubassement peint.
En retrait de la rue de la Loi, précédé d’une avant-cour pavée délimitée, à gauche et à droite, par une grille entre deux colonnes en pierre bleue, avant-corps implanté perpendiculaire à la salle de spectacle orientée Est-Ouest. Avant-corps de plan rectangulaire, de trois niveaux et trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sous bâtière, que précède un passage couvert par une terrasse portée par quatre piles sommées de consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. et bordée d’une balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. de pierre. Façade percée de cinq portes vitrées au rez-de-chaussée, découpée aux deux niveaux supérieurs en trois rectangles, chacun percé de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. superposées, l’inférieure rectangulaire et à larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console., la supérieure à cintre sur impostesUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. et timbré d’une clé en pointe de diamantBossage comptant plusieurs facettes, comme la pointe d’un diamant.. TrumeauxPan de mur compris entre deux travées ou entre deux baies d'un même niveau. élargis et balcons
Louis XVI datant de 1933-1934. Au-dessus de la corniche sur modillonsÉléments décoratifs de forme quelconque, répétés sous une corniche., fronton triangulaire à rampants sur modillonsÉléments décoratifs de forme quelconque, répétés sous une corniche. et tympanEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. percé d’un oculusJour de forme circulaire, ovale ou polygonale. orné d’une guirlandeLa guirlande est un décor figurant un cordon de fleurs, feuilles ou fruits. sculptée.
Façades latérales de même ordonnance au niveau supérieur ; accolées aux deux niveaux inférieurs, annexes arrondies couvertes d’une terrasse bordée d’une balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. à entrelacsOrnements composés de courbes entremêlées., divisées en panneaux percés de deux baies rectangulaires séparées par un tableau.
Salle de spectacle avec surélévation de plan rectangulaire.
Façade est en légère saillie, sans décor, découpée en trois panneaux rectangulaires au fond desquels s’ouvrent portes et fenêtres sur trois niveaux, couronnée, devant le haut mur de scène, d’un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. triangulaire ajouré d’un oculus.
Partie Ouest arrondie, enrobée de couloirs et d’escaliers extérieurs en fer. En façade sud, trois niveaux de locaux annexes fermés au rez-de-chaussée vers le passage couvert et communiquant, aux étages, avec les deux niveaux bâtis au-dessus de celui-ci.
À l’intérieur, dans l’avant-corps, hall dallé de carreaux de marbre gris et blanc sur pointe. Même marbre pour les escaliers à volée droite disposés à l’arrière. À gauche, intéressant escalier en visEscalier à volée hélicoïdale tournant autour d'un noyau central. de pierre bleue. Salle en fer à cheval, de 720 places environ, réparties entre un parterre et quatre niveaux de balcons. Encadrant la scène, trois loges superposées, la grande du milieu encadrée de gaines-cariatides. Décor Louis XVILe style néo-Louis XVI se développe à partir de 1910 environ. Il reprend des éléments typiques du néoclassicisme contemporain du règne de Louis XVI : noeud de ruban, médaillons ovales, lauriers, faisceau de licteurs, etc. dans les tons vert et or, avec médaillons, guirlandes et feuillages. Plafond de plan circulaire, peint de figures allégoriques disposées dans un décor architectural en grisailleDécor monochrome en camaïeu de gris., cerné à la base d’une couronne de consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. liées par des guirlandes.
À l’Est du théâtre, magasin de décors. Bâtiment d’origine néoclassique, datant du XIXe siècle (1844 ?), rythmé par des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. et accessible par une porte cintrée à l’Ouest ; agrandi au Sud, en 1899, par un bâtiment sur ossature de fer et au Nord, en 1968, par une construction en béton plus petite, peut-être à l’emplacement d’un pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. de garde bâti en 1839 sur les plans de l’architecte A. Payen.
Au n° 5, Cercle Royal Gaulois Artistique et Littéraire. À l’origine, café construit en style Louis XVILe style néo-Louis XVI se développe à partir de 1910 environ. Il reprend des éléments typiques du néoclassicisme contemporain du règne de Louis XVI : noeud de ruban, médaillons ovales, lauriers, faisceau de licteurs, etc. en 1782, dessinant un rectangle allongé Nord-Sud avec entrées sous frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. au milieu des longs côtés et un pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. de plan carré à chaque extrémité.
En 1820, il est loué à la Société du Concert Noble, qui l’agrandit à l’Est, en 1820-1824, pour ses bals et soirées musicales, d’une grande salle, dite actuelle Salle des cariatidesStatue féminine jouant le rôle d’une colonne ou d’une console et portant une corniche, un entablement, un chapiteau ou un balcon., sur les plans de l’architecte Ch. Vander Straeten. Le café est exploité à partir de 1834 par Velloni. En 1871, le bâtiment passe en location au Cercle Artistique et Littéraire, auquel le Cercle Gaulois, fondé en 1911, se réunira en 1947 pour former le cercle actuel. L’architecte J.-J. Van Ysendyck l’agrandit vers l’Est et le Nord entre 1882 et 1902. En 1905, l’architecte J.-L. Barbier dessine à l’est une galerie couverte à ossature en fer, vitrée en 1960 par l’atelier d’architectes S. Jasinski pour former un jardin d’hiver.
Édifice quadrangulaire, lié au Théâtre du Parc, au Nord, par un passage couvert et au pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. d’orchestre du Vauxhall, au Sud, par une galerie en treillage. Bâtiment principal à deux niveaux abritant d’Ouest en Est la salle Montoyer ou Lorraine et la salle de bal ou des cariatidesStatue féminine jouant le rôle d’une colonne ou d’une console et portant une corniche, un entablement, un chapiteau ou un balcon.. Accolés à l’Est, ensemble de salons et jardin d’hiver sur un niveau; au Nord, élargissement sur un niveau — deux à l’angle Nord-Est — abritant des locaux utilitaires de part et d’autre de l’entrée actuelle. Façade principale Ouest néoclassique, enduite, de neuf travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., marquée par une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. axiale plus large et en légère saillie. De part et d’autre, au-dessus d’une rangée d’ouvertures rectangulaires pour les caves, travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. découpées sur deux niveaux de panneaux rectangulaires en creux abritant des fenêtres, celles de l’étage plus basses et soulignées par un panneau rectangulaire en creux. Dans la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. axiale, arcadeBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. cintrée en creux sur deux niveaux, percée d’une porte rectangulaire que surmonte une fenêtre en demi-lune plus récente. Façades latérales et façade est éclairées, à l’étage, par des fenêtres rectangulaires. Corniche en bois sur modillonsÉléments décoratifs de forme quelconque, répétés sous une corniche. courant sous les quatre versants d’une toiture ardoisée tronquée, dont le plat est vitré au- dessus de la salle des cariatidesStatue féminine jouant le rôle d’une colonne ou d’une console et portant une corniche, un entablement, un chapiteau ou un balcon. ; sept lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. du côté Ouest.
Au rez-de-chaussée de la façade Est, jardin d’hiver vitré, d’un niveau, conservant sa structure d’origine, faite de poteaux en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion. sous charpente métallique en appentisToit à un seul versant. et animé par trois portes cintrées et deux fenêtres rectangulaires ouvrant vers le jardin en contrebas de quelques degrés.
Sur le côté Nord, entrée actuelle protégée par une marquiseAuvent métallique vitré. vitrée ornée de ferronneries commandées en 1909 au serrurier Desmedt ; à gauche, petit bâtiment à deux niveaux et toiture ardoisée à croupesUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux.; à droite, passage pavé, couvert, dont le mur Sud, qui ferme l’élargissement Nord du bâtiment principal, et le mur nord, qui ferme un élargissement analogue sur le flanc Sud du théâtre, étaient ajourés de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. cintrées, aujourd’hui bouchées ; aux extrémités du passage, colonnes ioniques, vestiges de la galerie qui reliait le café au théâtre dans le dernier quart du XVIIIe siècle.
À l’intérieur, au Nord, vestibule carré et dallé de marbre, ceint d’une corniche portant les répliques des huit guerriers de Dillens qui ornent la Maison du Roi et un coq de biscuit, symbolisant la liberté de parole prônée par le Cercle Gaulois ; verrière ovale au plafond. Lui faisait suite, salon-galerie étroit et long, parqueté, aux murs tendus de damas cramoisi, inauguré en 1964 ; verrière au plafond d’où descendent trois légères suspensions de verre. Au milieu des longs côtés, portes d’accès, à gauche à la salle à manger entièrement rénovée, à droite à la salle des cariatidesStatue féminine jouant le rôle d’une colonne ou d’une console et portant une corniche, un entablement, un chapiteau ou un balcon..
Salle des cariatidesStatue féminine jouant le rôle d’une colonne ou d’une console et portant une corniche, un entablement, un chapiteau ou un balcon. de plan rectangulaire allongé Nord-Sud, parquetée, enduite et peinte et couverte, au-dessus d’une corniche à modillonsÉléments décoratifs de forme quelconque, répétés sous une corniche., d’un plafond à verrière d’où descendent trois suspensions en verre coloré rose et bleu, des ateliers Mureno. Longs côtés Est et Ouest rythmés par deux ordres superposés de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. en stucLe stuc est un enduit à base de chaux ou de plâtre et de colle, soit poli et imitant le marbre, soit mat, sculpté et mouluré. marbré gris-beige, ioniques au premier niveau, composites à fût cannelé au deuxième niveau, séparés par un entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. orné d’une friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. de motifs peints et/ou sculptés. Portes rectangulaires à deux battants, une grande entre deux plus petites sans décor; chaque porte médiane à linteau sculpté surmontée d’un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. courbe interrompu, monté sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. en S et orné d’angelots flanquant un médaillonCartouche rond ou ovale. ovale ; entre les pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau., deux fois deux panneaux décorés de grands miroirs à encadrement peint et linteau sculpté. Au deuxième niveau, au-dessus des portes médianes, un génie musicien sculpté se détachant sur fond de médaillonCartouche rond ou ovale. ; de part et d’autre, entre les pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau., tableaux ovales au cadre ourlé d’une guirlandeLa guirlande est un décor figurant un cordon de fleurs, feuilles ou fruits. sculptée. Petits côtés refendus par deux colonnes ioniques entre deux pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. d’ante, portant une tribune d’étage ornée de deux cariatidesStatue féminine jouant le rôle d’une colonne ou d’une console et portant une corniche, un entablement, un chapiteau ou un balcon. sculptées par Fr. Rude ; chacune des quatre élégantes figures de femme drapée portant un attribut de musique, dressée sur un tambourRelié à l’axe du moteur, cylindre rainuré sur lequel s’enroulent et se déroulent les câbles de traction de la cabine et du contrepoids. de colonne en guise de socleMassif surélevant un support ou une statue. et coiffée d’un chapiteau ionique ; sous la tribune Nord, mur de fond arrondi en abside; sous la tribune Sud, mur de fond plat garni d’un tapisserie de Bruxelles figurant la fête du Meiboom.
Salle Lorraine ou Montoyer, à l’Ouest de la précédente, remontant au café d’origine, rectangulaire et parquetée. Murs rythmés de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. composites portant un entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne.; corniche richement décorée sous le plafond stuqué d’où descendent trois suspensions en bronze doré. Sur les petits côtés, jeu de trois arcades cintrées moulurées, à piédroitsLes piédroits sont les éléments verticaux latéraux de l’encadrement d’une baie, portant son couvrement. à imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie., arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. timbré d’une clé et garni d’une guirlandeLa guirlande est un décor figurant un cordon de fleurs, feuilles ou fruits. sculptée; dans les arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol., un miroir au centre entre deux portes rectangulaires garnies de miroirs de même que leur imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. cintrée. Du côté opposé aux fenêtres, une porte médiane du même type encadrée à gauche et à droite par deux tableaux peints. Par les portes des petits côtés, accès au Salon royal, au Sud, et au Petit salon vert, au Nord, symétriques et de plan carré, correspondant aux deux pavillonsLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. du café d’origine.
Vauxhall. Pour répondre au vœu de la Ville de recréer un Vauxhall, l’architecte Fr. Malfait, dans son projet de 1913, emprunte à l’architecture de jardin, notamment à celle de Versailles (1751), la technique du treillage qu’il utilise pour décorer un pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. d’orchestre en style Louis XVILe style néo-Louis XVI se développe à partir de 1910 environ. Il reprend des éléments typiques du néoclassicisme contemporain du règne de Louis XVI : noeud de ruban, médaillons ovales, lauriers, faisceau de licteurs, etc. teinté d’éclectisme et pour élever une galerie en U qui le relie habilement au local du Cercle Gaulois en en camouflant les façades Sud et Ouest. Cette galerie est couverte pour offrir un abri éventuel au public. Après réfection, le Vauxhall est rouvert au public en 1921, mais tombe bientôt en désuétude. Un ultime concert s’y donne en 1933. Le pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. est loué par la Ville à un particulier, qui y a entrepris de grands travaux en 1987 sur les plans des architectes J. Van Dessel et J. Van Hee en vue d’en faire une demeure privée assortie d’une galerie d’art.
Galerie et pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. d’orchestre à lattis de bois de châtaignier ou de pin, découpé et assemblé pour former des losanges, carrés, entrelacsOrnements composés de courbes entremêlées., etc. et peint en vert ; lattis des fûts de colonnes tressé autour d’un noyau de fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion. monté sur un déÉléments de pierre de section sensiblement carrée ou rectangulaire, disposés généralement aux angles d’un balcon. de pierre bleue dégrossie.
Galerie couverte de plan en U, arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. ajourées en anse de panierUn élément est dit en anse de panier lorsqu’il est cintré en demi-ovale. entre des colonnes galbées à chapiteauCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. ionique supportant un entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. finement décoré, autrefois couronné d’une balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. en attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement.. S’arrondissant dans l’axe, à l’Est, en un pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. circulaire couvert d’un dômeToit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart de cercle ou d'ovale.. S’incurvant par des angles arrondis pour longer la façade Sud du Cercle Gaulois, puis la façade Ouest, où elle est cantonnée aux extrémités par un petit pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. d’entrée quadrangulaire orné vers l’avant d’une niche cintrée.
Pavillon d’orchestre monté sur un soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. en appareilOuvrage constitué de pierres plus ou moins taillées ou de briques. rustique de pierres de taille d’Arquennes, dessinant un rectangle interrompu à l’avant par l’arrondi de la scène ouverte vers l’extérieur. Partie supérieure en briques enduites, entièrement décorée d’éléments en bois peints en vert, tressés ou sculptés. Deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. en façade, trois sur chaque côté et cinq à l’arrière. Façades rythmées par des colonnes à l’avant et des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. sur les autres côtés, tous pourvus d’un chapiteauCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. ionique, enguirlandés, sous l’entablement à frise d’entrelacs. Suite d’arcades cintrées abritant soit des fenêtres rectangulaires, soit des niches arrondies dans les travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. extrêmes avant et arrière; balustrade simulée d’esprit Louis XVILe style néo-Louis XVI se développe à partir de 1910 environ. Il reprend des éléments typiques du néoclassicisme contemporain du règne de Louis XVI : noeud de ruban, médaillons ovales, lauriers, faisceau de licteurs, etc.. Corniche continue se poursuivant par trois pans au-dessus de la scène, où elle repose sur deux consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. ouvragées, et autrefois couronnée d’une balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. en attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement. portant des vases; toiture en terrasse d’où émergeait un curieux dômeToit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart de cercle ou d'ovale. en forme de cloche polygonale.
Construit en 1782 dans le massif Nord-Est du parc, le Vauxhall de Bruxelles comporte un théâtre en rotonde et un café-restaurant-salle de danse de plan rectangulaire, reliés par une galerie, et quelques pavillonsLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. destinés au commerce de luxe. Le projet est attribué à l’architecte L. Montoyer. En fonction dès 1784, ce haut lieu de la galanterie bruxelloise accueillera, entre autres, les gouverneurs autrichiens, leurs invités princiers, le premier consul et Joséphine Bonaparte en 1803 et, ensuite, les plus célèbres proscrits français de la Restauration.
Après la faillite des frères Bultos, le Vauxhall est repris en 1818 par la Ville, qui le disloque en plusieurs locations. Les boutiques disparaissent. Le théâtre et le café sont agrandis, rénovés et transformés. L’expression Vauxhall ne désigne plus que l’espace laissé libre de construction dans l’enclos primitif, où la Grande Harmonie, puis la Société des Concerts du Waux Hall à partir de 1853, organisent des concerts publics. Le kiosque élevé pour abriter l’orchestre est reconstruit en 1892 en style mauresqueLe style mauresque puise son inspiration dans l'architecture du monde musulman. Il se caractérise notamment par une polychromie affirmée et l'usage de l'arc outrepassé.. En 1912, la Ville décide de remettre le site en valeur en recréant, au même endroit et en harmonie avec les bâtiments existants, le Vauxhall à caractère agreste et public des origines. Une galerie en U et un pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. d’orchestre sont élevés en 1913 sur les plans de l’architecte Fr. Malfait.
Au n° 3, Théâtre Royal du Parc. Édifice initial néoclassique, de plan circulaire avec avant-corps rectangulaire à frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches., bâti en 1782 par L. Montoyer et appelé « Petit théâtre », puis « Théâtre du Vauxhall » ou « du Parc » et, finalement, « Théâtre royal du Parc » à partir de 1816.
Il est transformé à maintes reprises aux XIXe et XXe siècles. En 1835-1836, les loges sont agrandies par l’architecte A. Payen et l’intérieur décoré par L. Philastre. En 1844-1845, l’extérieur et l’intérieur sont modernisés par l’architecte H.-L.-F. Partoes : le théâtre est surélevé et l’avant-corps précédé d’un péristyle semi-circulaire, qui sera démoli en 1851 pour des raisons esthétiques et remplacé par un auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. en fer dû à l’architecte J. Poelaert. En 1881-1885, l’architecte P. Jamaer crée une nouvelle façade de trois registresAlignement horizontal de baies sur un pignon. au lieu de deux, en divisant le haut rez-de-chaussée en deux niveaux, et la garnit, sur toute sa largeur, de remarquables structures en fonte et fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. : des colonnes supportent deux niveaux de balcons, formant un auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. profond. Il adapte aussi l’intérieur de l’avant-corps et ajoute, à l’Est, une conciergerie de deux niveaux et un corps d’entrée supplémentaire d’un niveau donnant accès au nouvel escalier en visEscalier à volée hélicoïdale tournant autour d'un noyau central.. La salle de spectacle est agrandie d’une galerie extérieure à hauteur du quatrième rang et son décor renouvelé par le peintre-décorateur H. Baes. En 1898, un vestiaire sur deux niveaux est ajouté à l’Ouest sous la direction de l’architecte J.-L. Barbier d’après les plans de l’architecte Ch. Apel. En 1911, deux niveaux sont élevés par l’architecte L. Foettinger au-dessus de la galerie qui relie le théâtre à l’actuel Cercle Gaulois. En 1933-1934, l’intérieur et l’extérieur sont rénovés de façon radicale par l’architecte Fr. Malfait. L’avant-corps prend son aspect actuel : il est précédé d’un portique et flanqué, à l’Est et l’Ouest, de deux annexes arrondies (qui figuraient déjà en 1923-1924 sur un projet non exécuté de l’architecte G. Chambon); le hall d’accueil est remanié. La salle de spectacle est reconstruite de fond en combleEspace intérieur de la toiture. : les rangs conservent la disposition antérieure, mais gagnent en hauteur ; le décor est restitué à quelques détails près et le plafond peint renouvelé. Des travaux de modernisation auront lieu en 1955-1959, notamment la surélévation de la cage de scène.
Dans son état actuel, édifice hétéroclite d’esprit essentiellement néoclassique, dont l’enduit simule la pierre de taille blanche au-dessus d’un soubassement peint.
En retrait de la rue de la Loi, précédé d’une avant-cour pavée délimitée, à gauche et à droite, par une grille entre deux colonnes en pierre bleue, avant-corps implanté perpendiculaire à la salle de spectacle orientée Est-Ouest. Avant-corps de plan rectangulaire, de trois niveaux et trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sous bâtière, que précède un passage couvert par une terrasse portée par quatre piles sommées de consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. et bordée d’une balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. de pierre. Façade percée de cinq portes vitrées au rez-de-chaussée, découpée aux deux niveaux supérieurs en trois rectangles, chacun percé de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. superposées, l’inférieure rectangulaire et à larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console., la supérieure à cintre sur impostesUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. et timbré d’une clé en pointe de diamantBossage comptant plusieurs facettes, comme la pointe d’un diamant.. TrumeauxPan de mur compris entre deux travées ou entre deux baies d'un même niveau. élargis et balcons
Louis XVI datant de 1933-1934. Au-dessus de la corniche sur modillonsÉléments décoratifs de forme quelconque, répétés sous une corniche., fronton triangulaire à rampants sur modillonsÉléments décoratifs de forme quelconque, répétés sous une corniche. et tympanEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. percé d’un oculusJour de forme circulaire, ovale ou polygonale. orné d’une guirlandeLa guirlande est un décor figurant un cordon de fleurs, feuilles ou fruits. sculptée.
Façades latérales de même ordonnance au niveau supérieur ; accolées aux deux niveaux inférieurs, annexes arrondies couvertes d’une terrasse bordée d’une balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. à entrelacsOrnements composés de courbes entremêlées., divisées en panneaux percés de deux baies rectangulaires séparées par un tableau.
Salle de spectacle avec surélévation de plan rectangulaire.
Façade est en légère saillie, sans décor, découpée en trois panneaux rectangulaires au fond desquels s’ouvrent portes et fenêtres sur trois niveaux, couronnée, devant le haut mur de scène, d’un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. triangulaire ajouré d’un oculus.
Partie Ouest arrondie, enrobée de couloirs et d’escaliers extérieurs en fer. En façade sud, trois niveaux de locaux annexes fermés au rez-de-chaussée vers le passage couvert et communiquant, aux étages, avec les deux niveaux bâtis au-dessus de celui-ci.
À l’intérieur, dans l’avant-corps, hall dallé de carreaux de marbre gris et blanc sur pointe. Même marbre pour les escaliers à volée droite disposés à l’arrière. À gauche, intéressant escalier en visEscalier à volée hélicoïdale tournant autour d'un noyau central. de pierre bleue. Salle en fer à cheval, de 720 places environ, réparties entre un parterre et quatre niveaux de balcons. Encadrant la scène, trois loges superposées, la grande du milieu encadrée de gaines-cariatides. Décor Louis XVILe style néo-Louis XVI se développe à partir de 1910 environ. Il reprend des éléments typiques du néoclassicisme contemporain du règne de Louis XVI : noeud de ruban, médaillons ovales, lauriers, faisceau de licteurs, etc. dans les tons vert et or, avec médaillons, guirlandes et feuillages. Plafond de plan circulaire, peint de figures allégoriques disposées dans un décor architectural en grisailleDécor monochrome en camaïeu de gris., cerné à la base d’une couronne de consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. liées par des guirlandes.
À l’Est du théâtre, magasin de décors. Bâtiment d’origine néoclassique, datant du XIXe siècle (1844 ?), rythmé par des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. et accessible par une porte cintrée à l’Ouest ; agrandi au Sud, en 1899, par un bâtiment sur ossature de fer et au Nord, en 1968, par une construction en béton plus petite, peut-être à l’emplacement d’un pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. de garde bâti en 1839 sur les plans de l’architecte A. Payen.
Au n° 5, Cercle Royal Gaulois Artistique et Littéraire. À l’origine, café construit en style Louis XVILe style néo-Louis XVI se développe à partir de 1910 environ. Il reprend des éléments typiques du néoclassicisme contemporain du règne de Louis XVI : noeud de ruban, médaillons ovales, lauriers, faisceau de licteurs, etc. en 1782, dessinant un rectangle allongé Nord-Sud avec entrées sous frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. au milieu des longs côtés et un pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. de plan carré à chaque extrémité.
En 1820, il est loué à la Société du Concert Noble, qui l’agrandit à l’Est, en 1820-1824, pour ses bals et soirées musicales, d’une grande salle, dite actuelle Salle des cariatidesStatue féminine jouant le rôle d’une colonne ou d’une console et portant une corniche, un entablement, un chapiteau ou un balcon., sur les plans de l’architecte Ch. Vander Straeten. Le café est exploité à partir de 1834 par Velloni. En 1871, le bâtiment passe en location au Cercle Artistique et Littéraire, auquel le Cercle Gaulois, fondé en 1911, se réunira en 1947 pour former le cercle actuel. L’architecte J.-J. Van Ysendyck l’agrandit vers l’Est et le Nord entre 1882 et 1902. En 1905, l’architecte J.-L. Barbier dessine à l’est une galerie couverte à ossature en fer, vitrée en 1960 par l’atelier d’architectes S. Jasinski pour former un jardin d’hiver.
Édifice quadrangulaire, lié au Théâtre du Parc, au Nord, par un passage couvert et au pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. d’orchestre du Vauxhall, au Sud, par une galerie en treillage. Bâtiment principal à deux niveaux abritant d’Ouest en Est la salle Montoyer ou Lorraine et la salle de bal ou des cariatidesStatue féminine jouant le rôle d’une colonne ou d’une console et portant une corniche, un entablement, un chapiteau ou un balcon.. Accolés à l’Est, ensemble de salons et jardin d’hiver sur un niveau; au Nord, élargissement sur un niveau — deux à l’angle Nord-Est — abritant des locaux utilitaires de part et d’autre de l’entrée actuelle. Façade principale Ouest néoclassique, enduite, de neuf travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., marquée par une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. axiale plus large et en légère saillie. De part et d’autre, au-dessus d’une rangée d’ouvertures rectangulaires pour les caves, travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. découpées sur deux niveaux de panneaux rectangulaires en creux abritant des fenêtres, celles de l’étage plus basses et soulignées par un panneau rectangulaire en creux. Dans la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. axiale, arcadeBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. cintrée en creux sur deux niveaux, percée d’une porte rectangulaire que surmonte une fenêtre en demi-lune plus récente. Façades latérales et façade est éclairées, à l’étage, par des fenêtres rectangulaires. Corniche en bois sur modillonsÉléments décoratifs de forme quelconque, répétés sous une corniche. courant sous les quatre versants d’une toiture ardoisée tronquée, dont le plat est vitré au- dessus de la salle des cariatidesStatue féminine jouant le rôle d’une colonne ou d’une console et portant une corniche, un entablement, un chapiteau ou un balcon. ; sept lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. du côté Ouest.
Au rez-de-chaussée de la façade Est, jardin d’hiver vitré, d’un niveau, conservant sa structure d’origine, faite de poteaux en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion. sous charpente métallique en appentisToit à un seul versant. et animé par trois portes cintrées et deux fenêtres rectangulaires ouvrant vers le jardin en contrebas de quelques degrés.
Sur le côté Nord, entrée actuelle protégée par une marquiseAuvent métallique vitré. vitrée ornée de ferronneries commandées en 1909 au serrurier Desmedt ; à gauche, petit bâtiment à deux niveaux et toiture ardoisée à croupesUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux.; à droite, passage pavé, couvert, dont le mur Sud, qui ferme l’élargissement Nord du bâtiment principal, et le mur nord, qui ferme un élargissement analogue sur le flanc Sud du théâtre, étaient ajourés de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. cintrées, aujourd’hui bouchées ; aux extrémités du passage, colonnes ioniques, vestiges de la galerie qui reliait le café au théâtre dans le dernier quart du XVIIIe siècle.
À l’intérieur, au Nord, vestibule carré et dallé de marbre, ceint d’une corniche portant les répliques des huit guerriers de Dillens qui ornent la Maison du Roi et un coq de biscuit, symbolisant la liberté de parole prônée par le Cercle Gaulois ; verrière ovale au plafond. Lui faisait suite, salon-galerie étroit et long, parqueté, aux murs tendus de damas cramoisi, inauguré en 1964 ; verrière au plafond d’où descendent trois légères suspensions de verre. Au milieu des longs côtés, portes d’accès, à gauche à la salle à manger entièrement rénovée, à droite à la salle des cariatidesStatue féminine jouant le rôle d’une colonne ou d’une console et portant une corniche, un entablement, un chapiteau ou un balcon..
Salle des cariatidesStatue féminine jouant le rôle d’une colonne ou d’une console et portant une corniche, un entablement, un chapiteau ou un balcon. de plan rectangulaire allongé Nord-Sud, parquetée, enduite et peinte et couverte, au-dessus d’une corniche à modillonsÉléments décoratifs de forme quelconque, répétés sous une corniche., d’un plafond à verrière d’où descendent trois suspensions en verre coloré rose et bleu, des ateliers Mureno. Longs côtés Est et Ouest rythmés par deux ordres superposés de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. en stucLe stuc est un enduit à base de chaux ou de plâtre et de colle, soit poli et imitant le marbre, soit mat, sculpté et mouluré. marbré gris-beige, ioniques au premier niveau, composites à fût cannelé au deuxième niveau, séparés par un entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. orné d’une friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. de motifs peints et/ou sculptés. Portes rectangulaires à deux battants, une grande entre deux plus petites sans décor; chaque porte médiane à linteau sculpté surmontée d’un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. courbe interrompu, monté sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. en S et orné d’angelots flanquant un médaillonCartouche rond ou ovale. ovale ; entre les pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau., deux fois deux panneaux décorés de grands miroirs à encadrement peint et linteau sculpté. Au deuxième niveau, au-dessus des portes médianes, un génie musicien sculpté se détachant sur fond de médaillonCartouche rond ou ovale. ; de part et d’autre, entre les pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau., tableaux ovales au cadre ourlé d’une guirlandeLa guirlande est un décor figurant un cordon de fleurs, feuilles ou fruits. sculptée. Petits côtés refendus par deux colonnes ioniques entre deux pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. d’ante, portant une tribune d’étage ornée de deux cariatidesStatue féminine jouant le rôle d’une colonne ou d’une console et portant une corniche, un entablement, un chapiteau ou un balcon. sculptées par Fr. Rude ; chacune des quatre élégantes figures de femme drapée portant un attribut de musique, dressée sur un tambourRelié à l’axe du moteur, cylindre rainuré sur lequel s’enroulent et se déroulent les câbles de traction de la cabine et du contrepoids. de colonne en guise de socleMassif surélevant un support ou une statue. et coiffée d’un chapiteau ionique ; sous la tribune Nord, mur de fond arrondi en abside; sous la tribune Sud, mur de fond plat garni d’un tapisserie de Bruxelles figurant la fête du Meiboom.
Salle Lorraine ou Montoyer, à l’Ouest de la précédente, remontant au café d’origine, rectangulaire et parquetée. Murs rythmés de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. composites portant un entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne.; corniche richement décorée sous le plafond stuqué d’où descendent trois suspensions en bronze doré. Sur les petits côtés, jeu de trois arcades cintrées moulurées, à piédroitsLes piédroits sont les éléments verticaux latéraux de l’encadrement d’une baie, portant son couvrement. à imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie., arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. timbré d’une clé et garni d’une guirlandeLa guirlande est un décor figurant un cordon de fleurs, feuilles ou fruits. sculptée; dans les arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol., un miroir au centre entre deux portes rectangulaires garnies de miroirs de même que leur imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. cintrée. Du côté opposé aux fenêtres, une porte médiane du même type encadrée à gauche et à droite par deux tableaux peints. Par les portes des petits côtés, accès au Salon royal, au Sud, et au Petit salon vert, au Nord, symétriques et de plan carré, correspondant aux deux pavillonsLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. du café d’origine.
Vauxhall. Pour répondre au vœu de la Ville de recréer un Vauxhall, l’architecte Fr. Malfait, dans son projet de 1913, emprunte à l’architecture de jardin, notamment à celle de Versailles (1751), la technique du treillage qu’il utilise pour décorer un pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. d’orchestre en style Louis XVILe style néo-Louis XVI se développe à partir de 1910 environ. Il reprend des éléments typiques du néoclassicisme contemporain du règne de Louis XVI : noeud de ruban, médaillons ovales, lauriers, faisceau de licteurs, etc. teinté d’éclectisme et pour élever une galerie en U qui le relie habilement au local du Cercle Gaulois en en camouflant les façades Sud et Ouest. Cette galerie est couverte pour offrir un abri éventuel au public. Après réfection, le Vauxhall est rouvert au public en 1921, mais tombe bientôt en désuétude. Un ultime concert s’y donne en 1933. Le pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. est loué par la Ville à un particulier, qui y a entrepris de grands travaux en 1987 sur les plans des architectes J. Van Dessel et J. Van Hee en vue d’en faire une demeure privée assortie d’une galerie d’art.
Galerie et pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. d’orchestre à lattis de bois de châtaignier ou de pin, découpé et assemblé pour former des losanges, carrés, entrelacsOrnements composés de courbes entremêlées., etc. et peint en vert ; lattis des fûts de colonnes tressé autour d’un noyau de fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion. monté sur un déÉléments de pierre de section sensiblement carrée ou rectangulaire, disposés généralement aux angles d’un balcon. de pierre bleue dégrossie.
Galerie couverte de plan en U, arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. ajourées en anse de panierUn élément est dit en anse de panier lorsqu’il est cintré en demi-ovale. entre des colonnes galbées à chapiteauCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. ionique supportant un entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. finement décoré, autrefois couronné d’une balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. en attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement.. S’arrondissant dans l’axe, à l’Est, en un pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. circulaire couvert d’un dômeToit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart de cercle ou d'ovale.. S’incurvant par des angles arrondis pour longer la façade Sud du Cercle Gaulois, puis la façade Ouest, où elle est cantonnée aux extrémités par un petit pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. d’entrée quadrangulaire orné vers l’avant d’une niche cintrée.
Pavillon d’orchestre monté sur un soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. en appareilOuvrage constitué de pierres plus ou moins taillées ou de briques. rustique de pierres de taille d’Arquennes, dessinant un rectangle interrompu à l’avant par l’arrondi de la scène ouverte vers l’extérieur. Partie supérieure en briques enduites, entièrement décorée d’éléments en bois peints en vert, tressés ou sculptés. Deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. en façade, trois sur chaque côté et cinq à l’arrière. Façades rythmées par des colonnes à l’avant et des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. sur les autres côtés, tous pourvus d’un chapiteauCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. ionique, enguirlandés, sous l’entablement à frise d’entrelacs. Suite d’arcades cintrées abritant soit des fenêtres rectangulaires, soit des niches arrondies dans les travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. extrêmes avant et arrière; balustrade simulée d’esprit Louis XVILe style néo-Louis XVI se développe à partir de 1910 environ. Il reprend des éléments typiques du néoclassicisme contemporain du règne de Louis XVI : noeud de ruban, médaillons ovales, lauriers, faisceau de licteurs, etc.. Corniche continue se poursuivant par trois pans au-dessus de la scène, où elle repose sur deux consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. ouvragées, et autrefois couronnée d’une balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. en attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement. portant des vases; toiture en terrasse d’où émergeait un curieux dômeToit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart de cercle ou d'ovale. en forme de cloche polygonale.
Sources
Archives
AVB/TP 33485 (1835-1836, 1844-1845), 33573-33575 (1881-1885), 37 (1898), 18520 (1911), 57652 (1933-1934), 32168 (1820-1909), 14048 (1882), 2859 (1906), 68100 (I960), 18603 (1909), 32440, 33448 et 33449 (1913).
AA 1839, vol. 36, rep. 6; 1851, vol. 48, rep. 269; 1911, I, rep. 8132; P.C. 976 et 9622 (1780-1822).
NPP, K 7, L 3 et farde 87.
Bulletin communal, 1844, p. 29; 1845, p. 12; 1851, I, p. 406; II, p. 72; 1852, II, p. 82; 1882, I, pp. 615-616; II, p. 163; 1933, I, p. 261.
AGR, Conseil des Finances, carton 2109.
KCML, dossier 4411.
Ouvrages
WILLEMS, N., Contribution à l’étude de la vie et de l’œuvre de l’architecte Louis-Joseph Montoyer (1747-1811), mémoire dactylographié, U.L.B., 1975, pp. 60-61.
Périodiques
BRAL, G. J., De Waux Hall in Brussel, dans M & L, mai-juin 1986, pp. 35-53.
CHEVALIER, H., Le Vauxhall de Bruxelles, dans Cahiers bruxellois, 1956, 1, 3, pp. 195-206.
Le Grand Hospice, pp. 197-198.
L’heure bleue, pp. 32-34.
WILLEMS, N., Contribution à l’étude de la vie et de l’œuvre de l’architecte Louis-Joseph Montoyer (1747-1811), mémoire dactylographié, U.L.B., 1975, pp. 60-61.
Périodiques
BRAL, G. J., De Waux Hall in Brussel, dans M & L, mai-juin 1986, pp. 35-53.
CHEVALIER, H., Le Vauxhall de Bruxelles, dans Cahiers bruxellois, 1956, 1, 3, pp. 195-206.
Le Grand Hospice, pp. 197-198.
L’heure bleue, pp. 32-34.