Typologie(s)
immeuble à appartements
immeuble de bureaux
théâtre
immeuble de bureaux
théâtre
Intervenant(s)
Jacques CUISINIER – architecte – 1958
Serge LEBRUN – architecte – 1958
André JACQMAIN – architecte – 1958
Jules WABBES – architecte d'intérieur – 1958
Statut juridique
Démoli et/ou défiguré
Styles
international
Inventaire(s)
- Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
- Inventaire du patrimoine contemporain (Urbat - 1994)
- Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
- Inventaire du patrimoine d'ingénierie (2011)
- Le patrimoine monumental de la Belgique. Saint-Josse-ten-Noode (DMS-DML - 1994-1997)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
- Technique Un bien possède un intérêt technique en cas d’utilisation précoce d’un matériau ou d’une technique particulière (ingénierie), ou s’il présente un intérêt constructif ou technologique particulier, une prouesse technique ou une innovation technologique. Il peut également être considéré comme ayant une valeur archéologique industrielle s’il témoigne de méthodes de construction anciennes. Bien entendu, l’intérêt technique est à mettre en relation avec l’intérêt scientifique.
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont joué un rôle prépondérant dans la planification urbaine par le passé. Ils suivent généralement d’autres formes (plans) urbanistiques, entraînant une interaction entre les espaces bâtis et non bâtis (ou ouverts). Cet aménagement comprend également la cohérence entre les différents niveaux d’échelle. Un bien immobilier possède un intérêt urbanistique lorsqu’il joue un rôle dans ce domaine. En voici quelques exemples : les bâtiments d’angle, les places ou les enfilades d’immeubles présentant une certaine cohérence, les tours (immeubles de grande hauteur) habilement implantées et leur relation avec leur environnement qualitatif immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, ainsi que les vestiges de concepts urbanistiques et la manière dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme les palais urbains et/ou les maisons de maître éclectiques encore préservés dans le quartier Léopold.
Recherches et rédaction
1993-1995
id
Urban : 10609
Description
Immeuble de vingt-neuf niveaux construit en 1958 sur des plans des arch. Jacques CUISINIER et Serge LEBRUN, à l'emplacement de l'anc. gare du Nord.
Structure portante en béton armé et façades rideaux en verre et aluminium. Le r.d.ch. avec entresol précédé par un portique et occupé par des commerces, et les quatre 1ers étages forment socleMassif surélevant un support ou une statue.. La « tour » - dont la verticalité est accentuée par une bande unie de béton courant à g. de la façade sur tous les étages - est prolongée, entre les r. du Progrès et de Brabant, par une longue aile courbe. Des balcons régnant à chaque étage sur toutes les travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. rompent ici l'effet de verticalité. L'immeuble d'environ 60.000 m2 fut conçu pour abriter salles d'exposition et de conférence, bureaux et logements, ainsi que deux salles de spectacle destinées au Théâtre national dont la décoration fut confiée à l'arch. André JACQMAIN et au designer Jules WABBES. On accède au théâtre par la galerie en Y qui traverseÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie. de part en part le r.d.ch. L'immeuble, mal entretenu et act. en grande partie inoccupé, devrait bientôt faire l'objet d'une complète rénovation.
Structure portante en béton armé et façades rideaux en verre et aluminium. Le r.d.ch. avec entresol précédé par un portique et occupé par des commerces, et les quatre 1ers étages forment socleMassif surélevant un support ou une statue.. La « tour » - dont la verticalité est accentuée par une bande unie de béton courant à g. de la façade sur tous les étages - est prolongée, entre les r. du Progrès et de Brabant, par une longue aile courbe. Des balcons régnant à chaque étage sur toutes les travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. rompent ici l'effet de verticalité. L'immeuble d'environ 60.000 m2 fut conçu pour abriter salles d'exposition et de conférence, bureaux et logements, ainsi que deux salles de spectacle destinées au Théâtre national dont la décoration fut confiée à l'arch. André JACQMAIN et au designer Jules WABBES. On accède au théâtre par la galerie en Y qui traverseÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie. de part en part le r.d.ch. L'immeuble, mal entretenu et act. en grande partie inoccupé, devrait bientôt faire l'objet d'une complète rénovation.
Sources
Archives
ACSJ/Urb./TP 15429 (1958), 15602 (1960).
Périodiques
Moniteur des intérêts économiques et financiers, avril 1959, pp. 36-37.
ACSJ/Urb./TP 15429 (1958), 15602 (1960).
Périodiques
Moniteur des intérêts économiques et financiers, avril 1959, pp. 36-37.