Typologie(s)
hôtel particulier
Intervenant(s)
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
Néoclassicisme
Inventaire(s)
- Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
- Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont joué un rôle prépondérant dans la planification urbaine par le passé. Ils suivent généralement d’autres formes (plans) urbanistiques, entraînant une interaction entre les espaces bâtis et non bâtis (ou ouverts). Cet aménagement comprend également la cohérence entre les différents niveaux d’échelle. Un bien immobilier possède un intérêt urbanistique lorsqu’il joue un rôle dans ce domaine. En voici quelques exemples : les bâtiments d’angle, les places ou les enfilades d’immeubles présentant une certaine cohérence, les tours (immeubles de grande hauteur) habilement implantées et leur relation avec leur environnement qualitatif immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, ainsi que les vestiges de concepts urbanistiques et la manière dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme les palais urbains et/ou les maisons de maître éclectiques encore préservés dans le quartier Léopold.
Recherches et rédaction
2016
id
Urban : 30688
Description
A l’angle de la rue Ducale, pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. formant le
pendant du n° 2, appartenant à l’enfilade des immeubles de style néo-classique
bordant le côté est du Parc, édifiée selon un plan d’ensemble attribué à
l’architecte B. Guimard (voir rue Ducale).
Le terrain a été acheté en 1780 en même temps que la parcelle voisine par O.-J. L’Esprit et l’architecte-entrepreneur Louis Montoyer. L’hôtel de maître appartient en 1783 au baron de Tiège et devient ensuite la propriété des familles de Mercy-d’Argenteau, d’Eggen, Van Volxem-Marischal et de Croy au XIXe siècle, Empain au XXe siècle. À l’origine, la maison en double corps, de plan rectangulaire, avec façade principale vers la rue Ducale, compte trois niveaux et cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sur quatre sous une toiture à croupeUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux.. La troisième travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de la façade latérale Nord est précédée d’un édicule relié par une grille à son symétrique, en face. En 1783, un avant-corps bas, sans doute initialement aveugleUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre., est construit derrière l’édicule. Vraisemblablement encore au XVIIIe siècle, une annexe de plan en L est ajoutée à l’arrière; sa façade Nord, de deux niveaux et cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., est légèrement en retrait de celle du corps principal. Dans les années 1820, on construit des écuries et une entrée cochère, qui seront partiellement détruites en 1836 au plus tard. Sur les plans de l’architecte W. Janssens en 1852, l’entrée principale est transférée dans l’avant-corps, l’aile Est de l’annexe est démolie et son aile Nord allongée de quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de trois niveaux, la façade de celle-ci est embellie, de même que l’avant-corps, de nouvelles écuries sont construites sur le côté Est du jardin, l’entrée cochère est aménagée et complétée par une grille en 1864. La partie centrale de l’aile Nord est exhaussée d’un niveau en 1898. En 1902, sur les plans de l’architecte V. Evrard, les écuries sont prolongées sur le côté Sud du jardin; en 1904, les travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d’angle de leur aile Est sont exhaussées.
En 1907, un permis de bâtir est demandé en vue d’une importante campagne de transformations, peut-être sur les plans de l’architecte O. Flanneau : les façades vers le jardin, l’encadrement du portail de l’avant-corps et l’intérieur sont rénovés. Une toiture mansardée est posée sur l’aile Nord en 1928. L’immeuble est à nouveau restauré sous la direction des architectes L. Caron, J. Van Baelen et Y. Van den Branden en 1986-1988 et abrite actuellement le club flamand «De Warande».
Hôtel de maître de trois niveaux de hauteur dégressive et cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sur treize, sous bâtièresToit à deux versants. combinées couvertes d’ardoises. Façades enduites et peintes, cantonnées de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages. et rythmées horizontalement par le soubassement à jours1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. de cave rectangulaires, le larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. du rez-de-chaussée et la corniche. En façade principale, travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. axiale accentuée par la porte cintrée à large encadrement à filets et clé en pointe de diamantBossage comptant plusieurs facettes, comme la pointe d’un diamant. ornée de disques; au-dessus, porte-fenêtre également cintrée, à encadrement mouluré et clé en console ornée de feuilles d’acanthe et d’une guirlandeLa guirlande est un décor figurant un cordon de fleurs, feuilles ou fruits., précédée d’un balcon en fer forgé reposant sur des consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. à pointe de diamantBossage comptant plusieurs facettes, comme la pointe d’un diamant., triglyphe et gouttes. Fenêtres rectangulaires, presque carrées au troisième niveau, à encadrement à filets. LucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. centrale à aileronsÉlément décoratif ordinairement enroulé en S et terminé en volutes, qui s’inscrit dans un angle et forme un adoucissement., oreilles, clé et corniche. Façade latérale Nord initialement à encadrements de fenêtre plats sur le bâtiment principal et sans décor sur l’aile, dotée par Janssens d’une ordonnance symétrique, en s’inspirant du décor du bâtiment principal, avec un corps central plus bas, qui sera exhaussé par la suite, et des ressautsSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. d’angle. Contrevents au rez-de-chaussée, garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. au troisième niveau. Avant-corps enduit et peint, de six travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sur une, sous toiture ardoisée en appentisToit à un seul versant.. À l’Ouest, édicule à soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. et pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. d’angle à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages., entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. à rosettes et un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. courbe; façades Nord et Est initialement non décorées et percées de petites fenêtres rectangulaires, enrichies par Janssens de pilastres d’angle à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages. et de faux joints et, au Nord, d’un portail à encadrement sculpté d’une guirlandeLa guirlande est un décor figurant un cordon de fleurs, feuilles ou fruits. et frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. courbe sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console., muni d’une porte en bois à deux vantauxLe mot vantail désigne le battant d’une porte ou d’une fenêtre..
Façades vers le jardin de style Louis XIV-Louis XV, caractérisées par des fenêtres en anse de panierUn élément est dit en anse de panier lorsqu’il est cintré en demi-ovale. à clés ornées de masques ou de têtes de bélier et garde-corps en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage.; perronEmmarchement extérieur devançant la porte d’entrée d’un bâtiment. à degrés faisant retour et tour d’escalier ronde à colonnes.
Intérieur richement décoré : vestibule et cage d’escalier monumentale, salons lambrissés de styles Renaissance flamande et rococo, datant pour l’essentiel des transformations de 1907; quelques éléments classiques d’origine aux deux étages supérieurs.
Écuries. Aile Est de neuf travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sur trois et deux niveaux plus un demi-étage, trois niveaux dans les travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d’angle, sous toiture à croupeUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux. couverte d’ardoises. Façade enduite et peinte, rythmée au rez-de-chaussée par des arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. en plein-cintre encadrant des portes sous imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. vitrée en segment de cercle; fenêtres rectangulaires à l’étage; lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. monte-chargeAscenseur destiné principalement au transport d’objets. à auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. travaillé. Façade Sud de six travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. et d’ordonnance analogue.
Le terrain a été acheté en 1780 en même temps que la parcelle voisine par O.-J. L’Esprit et l’architecte-entrepreneur Louis Montoyer. L’hôtel de maître appartient en 1783 au baron de Tiège et devient ensuite la propriété des familles de Mercy-d’Argenteau, d’Eggen, Van Volxem-Marischal et de Croy au XIXe siècle, Empain au XXe siècle. À l’origine, la maison en double corps, de plan rectangulaire, avec façade principale vers la rue Ducale, compte trois niveaux et cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sur quatre sous une toiture à croupeUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux.. La troisième travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de la façade latérale Nord est précédée d’un édicule relié par une grille à son symétrique, en face. En 1783, un avant-corps bas, sans doute initialement aveugleUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre., est construit derrière l’édicule. Vraisemblablement encore au XVIIIe siècle, une annexe de plan en L est ajoutée à l’arrière; sa façade Nord, de deux niveaux et cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., est légèrement en retrait de celle du corps principal. Dans les années 1820, on construit des écuries et une entrée cochère, qui seront partiellement détruites en 1836 au plus tard. Sur les plans de l’architecte W. Janssens en 1852, l’entrée principale est transférée dans l’avant-corps, l’aile Est de l’annexe est démolie et son aile Nord allongée de quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de trois niveaux, la façade de celle-ci est embellie, de même que l’avant-corps, de nouvelles écuries sont construites sur le côté Est du jardin, l’entrée cochère est aménagée et complétée par une grille en 1864. La partie centrale de l’aile Nord est exhaussée d’un niveau en 1898. En 1902, sur les plans de l’architecte V. Evrard, les écuries sont prolongées sur le côté Sud du jardin; en 1904, les travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d’angle de leur aile Est sont exhaussées.
En 1907, un permis de bâtir est demandé en vue d’une importante campagne de transformations, peut-être sur les plans de l’architecte O. Flanneau : les façades vers le jardin, l’encadrement du portail de l’avant-corps et l’intérieur sont rénovés. Une toiture mansardée est posée sur l’aile Nord en 1928. L’immeuble est à nouveau restauré sous la direction des architectes L. Caron, J. Van Baelen et Y. Van den Branden en 1986-1988 et abrite actuellement le club flamand «De Warande».
Hôtel de maître de trois niveaux de hauteur dégressive et cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sur treize, sous bâtièresToit à deux versants. combinées couvertes d’ardoises. Façades enduites et peintes, cantonnées de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages. et rythmées horizontalement par le soubassement à jours1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. de cave rectangulaires, le larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. du rez-de-chaussée et la corniche. En façade principale, travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. axiale accentuée par la porte cintrée à large encadrement à filets et clé en pointe de diamantBossage comptant plusieurs facettes, comme la pointe d’un diamant. ornée de disques; au-dessus, porte-fenêtre également cintrée, à encadrement mouluré et clé en console ornée de feuilles d’acanthe et d’une guirlandeLa guirlande est un décor figurant un cordon de fleurs, feuilles ou fruits., précédée d’un balcon en fer forgé reposant sur des consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. à pointe de diamantBossage comptant plusieurs facettes, comme la pointe d’un diamant., triglyphe et gouttes. Fenêtres rectangulaires, presque carrées au troisième niveau, à encadrement à filets. LucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. centrale à aileronsÉlément décoratif ordinairement enroulé en S et terminé en volutes, qui s’inscrit dans un angle et forme un adoucissement., oreilles, clé et corniche. Façade latérale Nord initialement à encadrements de fenêtre plats sur le bâtiment principal et sans décor sur l’aile, dotée par Janssens d’une ordonnance symétrique, en s’inspirant du décor du bâtiment principal, avec un corps central plus bas, qui sera exhaussé par la suite, et des ressautsSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. d’angle. Contrevents au rez-de-chaussée, garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. au troisième niveau. Avant-corps enduit et peint, de six travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sur une, sous toiture ardoisée en appentisToit à un seul versant.. À l’Ouest, édicule à soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. et pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. d’angle à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages., entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. à rosettes et un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. courbe; façades Nord et Est initialement non décorées et percées de petites fenêtres rectangulaires, enrichies par Janssens de pilastres d’angle à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages. et de faux joints et, au Nord, d’un portail à encadrement sculpté d’une guirlandeLa guirlande est un décor figurant un cordon de fleurs, feuilles ou fruits. et frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. courbe sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console., muni d’une porte en bois à deux vantauxLe mot vantail désigne le battant d’une porte ou d’une fenêtre..
Façades vers le jardin de style Louis XIV-Louis XV, caractérisées par des fenêtres en anse de panierUn élément est dit en anse de panier lorsqu’il est cintré en demi-ovale. à clés ornées de masques ou de têtes de bélier et garde-corps en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage.; perronEmmarchement extérieur devançant la porte d’entrée d’un bâtiment. à degrés faisant retour et tour d’escalier ronde à colonnes.
Intérieur richement décoré : vestibule et cage d’escalier monumentale, salons lambrissés de styles Renaissance flamande et rococo, datant pour l’essentiel des transformations de 1907; quelques éléments classiques d’origine aux deux étages supérieurs.
Écuries. Aile Est de neuf travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sur trois et deux niveaux plus un demi-étage, trois niveaux dans les travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d’angle, sous toiture à croupeUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux. couverte d’ardoises. Façade enduite et peinte, rythmée au rez-de-chaussée par des arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. en plein-cintre encadrant des portes sous imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. vitrée en segment de cercle; fenêtres rectangulaires à l’étage; lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. monte-chargeAscenseur destiné principalement au transport d’objets. à auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. travaillé. Façade Sud de six travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. et d’ordonnance analogue.
Sources
Archives
AVB/TP, 32241, 10340 (1836), 10304 (1852), 10339 (1864, 1898, 1902, 1904, 1907), 35613 (1928).
AGR, Cartes et plans manuscrits, 520-521.