Typologie(s)

hôtel particulier

Intervenant(s)

Styles

Néoclassicisme

Inventaire(s)

  • Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
  • Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
  • Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
  • Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 30310
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Description

À l’angle de la rue Ducale, hôtel de maître symétrique du n° 9, situé en face. Seul des six pavillonsLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. d’angle de la rue Ducale, avec celui du n° 1 de la rue Lambermont, à avoir conservé son volume initial. J. Barmaecker le fait construire sur une parcelle achetée en 1778, en même temps que la voisine. En 1783, il devient la propriété de la famille de Man d’Hobbrugghe et est habité par le baron L.-A. de Breteuil, ancien ministre de Louis XVILe style néo-Louis XVI se développe à partir de 1910 environ. Il reprend des éléments typiques du néoclassicisme contemporain du règne de Louis XVI : noeud de ruban, médaillons ovales, lauriers, faisceau de licteurs, etc.. Au XIXe et au début du XXe siècle, il appartient aux familles de Haultepenne et Visschers.

À l’origine du même type que le n° 9, il aligne des annexes sur trois côtés d’une cour intérieure. L’entrée principale est déplacée de la rue Ducale dans l’avant-corps de la rue de la Loi en 1817. Le bâtiment est aménagé et agrandi en l’état actuel par l’architecte C. Goevaert en 1855 : démolition de l’avant-corps et des annexes, réfection de la façade latérale, construction d’une nouvelle porte cochère et d’écuries à l’Est. Une baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. d’étage et une devanture de magasin sont aménagées dans la façade à rue des écuries respectivement en 1898 et 1911. En 1908, une annexe d’une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. est ajoutée à la façade arrière.

Bâtiment d’angle de plan rectangulaire, de trois niveaux de hauteur dégressive et de cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sur quatre, sous toiture à croupesUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux. couverte d’ardoises. Façades enduites et peintes de même ordonnance qu’au n° 9. Façade principale identique, mais conservant cache-boulins et lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. en bon état. Façade latérale percée de fenêtres rectangulaires à encadrement plat, rendue symétrique par Goevaert (travée droite et pilastreÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. d’angle à refends), qui enrichit les deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. axiales d’un balcon à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion., dont les consoles en pierre bleue, à voluteOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc. ornée d’une feuille d’acanthe, reproduisent celles du n° 9; balcon inscrit dans l’entablement profilé qui prolonge celui de la façade principale. Au rez-de-chaussée, fenêtres grillagées.
Façade arrière lisse, ajourée d’une porte cintrée à encadrement.

À l’intérieur, décor homogène, riche de stucs et de dorures, datant essentiellement du milieu du XIXe siècle, sans doute avec remploi d’éléments d’origine.
À droite de la façade latérale, mur de clôture de quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. où alternent deux panneaux et deux portes cochères, celle de droite obturée ; porte à vantauxLe mot vantail désigne le battant d’une porte ou d’une fenêtre. de bois.
Écuries néoclassiques sur plan en U ; deux niveaux et cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sous bâtière aplatie et tronquée, couverte d’ardoises. Façades enduites et peintes avec entre autres des harpesLes harpes sont une superposition d’éléments dont la tête est alternativement courte et longue. d’angle, panneaux, encadrements de fenêtre, décor de treillage sous la corniche. Rez-de-chaussée oblitéré par une annexe ultérieure côté cour, transformé côté rue. Niche à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages. sur le côté Nord de la cour.


Sources

Archives
AVB/TP 32241 (1817), 14160 (1855, 1898, 1908), 14162 (1911). 
AGR, Cartes et Plans manuscrits, 520-521.