Typologie(s)

théâtre

Intervenant(s)

L.E.A. DAMESME1817-1819

Joseph POELAERTarchitecte1855-1856

A2RCbureau d'architectes1985-1986

Charles VANDENHOVE1985-1986

Statut juridique

Classé depuis le 14 septembre 2000

Styles

Néoclassicisme
Postmodernisme

Inventaire(s)

  • Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
  • Inventaire du patrimoine contemporain (Urbat - 1994)
  • Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Technique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 33686
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Description

Élevé en 1817-1819 sur les plans de l’architecte français L.E.A. Damesme, il remplace le Grand Opéra construit en 1700 sur les plans du commanditaire J.-P. Bombarda. Vers 1785, son délabrement intérieur suscite des projets de réaménagement partiel dus entre autres aux architecte français chaussée De Wailly en 1785 et F.-J. Bélanger en 1804. Ce dernier proposait d’inclure le théâtre dans un vaste complexe comprenant des magasins, un Hôtel de la Bourse, un tribunal de commerce et une «salle de spectacle». Le 19 mai 1810, un décret impérial contraint la Ville à bâtir un théâtre neuf, dont la construction sera toutefois retardée par la chuteBouquet pendant de fleurs ou de fruits. de Napoléon. La commande en est confiée à Damesme, dont les projets, approuvés en 1817, présentent un bâtiment néoclassique de deux niveaux sous bâtièreToit à deux versants., précédé d’un avant-corps à portique sous frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. et ceinturé, sur les côtés et à l’arrière, par une galerie à arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol., couverte en appentis; à l’intérieur, une salle rectangulaire fermée en demi-cercle abrite, outre l’orchestre et le parterre, quatre niveaux de balcons disposés à angle droit sous un plafond en coupoleVoûte de plan central. Elle peut être circulaire, ovale, polygonale, à côtes, en plein cintre, surbaissée, surhaussée, etc.. C’est là que, le 25 août 1830, une représentation de la «Muette de Portici » donne le signal de la Révolution belge. Des travaux d’embellissement ont lieu en 1840 par les décorateurs français P.-F. Gineste et L. Philastre et en 1845 par les architectes-décorateurs parisiens E.D.J. Despléchin et Ch. Séchan. Ce dernier démolit et reconstruit la salle en 1853 : il dispose les balcons en amphithéâtre, ajoute des loges de scène monumentales et meuble le tout en style Second EmpireStyle Empire (de 1800 à 1850 environ). Tendance particulière du néoclassicisme caractérisée par un décor d’inspiration archéologique (palmettes, sphinx, griffons, etc.), issu de l’Antiquité grecque, romaine ou égyptienne..

En 1855, un incendie ravage le théâtre, excepté le portique et les murs. La Ville organise un concours pour sa reconstruction. Trente-et-un projets sont déposés; celui de l’architecte J. Poelaert est retenu après modification. Le bâtiment reconstruit en 1855-1856 conserve le volume initial, mais incorpore la galerie du rez-de-chaussée à l’intérieur des murs et avance la façade, que couronne une balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. continue et que cantonnent deux pavillonsLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. d’angle. La salle, disposée comme précédemment, reçoit un riche décor Second EmpireStyle Empire (de 1800 à 1850 environ). Tendance particulière du néoclassicisme caractérisée par un décor d’inspiration archéologique (palmettes, sphinx, griffons, etc.), issu de l’Antiquité grecque, romaine ou égyptienne., dont un plafond peint par les parisiens F.-J. Nolau et A.-A. Rubé, et est complétée au niveau supérieur par deux amphithéâtres; circulations, escaliers, cage de scène et machinerieSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur. sont perfectionnés. Le décor peint du plafond est restauré en 1872 par A.-A. Rubé et Ph.-M. Chaperon, qui le remplacent en 1887 par un décor neuf d’architectures en trompe-l’œil. En 1873-1878, l’architecte G. Bordiau dote le théâtre d’un système de chauffage et de ventilation remarquable pour l’époque, et, en 1876, rehausse d’un niveau les parties plus basses qui le ceinturaient.

Place de la Monnaie. Théâtre royal de la Monnaie, façade arrière rue Léopold (photo 1980).

Divers projets d’agrandissement sont proposés dans la première moitié du XXe siècle, entre autres par l’architecte G. Bordiau (1902), l’ingénieur A. Morglia (1909) et l’architecte L.-H. De Koninck (1942). Le théâtre ne répondant plus aux normes de sécurité et aux exigences techniques, de grands travaux de modernisation et de rénovation sont entrepris en 1985-1986 sur les plans des bureaux d’architectes A.2R.C. et URBAT et de l’architecte Ch. Vandenhove. Le corps central est surhaussé de 4 m, en béton, pour surélever d’autant la cage de scène; un nouveau foyer est créé du côté de la place; une salle de répétition et des bureaux sont aménagés au-dessus de la salle. En outre, la machinerie, renouvelée, reçoit une commande électronique, la fosse d’orchestre est équipée d’un système hydraulique, l’acoustique est améliorée; le Salon Royal est réaménagé, le décor du grand hall et de la salle de spectacle partiellement rénové, le décor peint de la coupoleVoûte de plan central. Elle peut être circulaire, ovale, polygonale, à côtes, en plein cintre, surbaissée, surhaussée, etc. refait par le peintre X. Crolls avec la collaboration du «Collectif d’Art Public», sur le modèle de la composition de 1887.

Bâtiment composé de deux parallélépipèdes superposés, entièrement enduitL'enduit est un revêtement de plâtre, de mortier, de stuc, de ciment, de lait de chaux, de simili-pierre, etc., précédé d’un avant-corps à portique et frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. couvert d’une bâtièreToit à deux versants..
Portique néoclassique (1817-1819) sur un podium de cinq degrés en pierre bleue, huit colonnes ioniques sur base ronde moulurée. ArchitraveMoulure inférieure de l’entablement, située sous la frise. à fasces, frise inscrite en lettres dorées, «THEATRE DE LA MONNAIE / KONINKLIJKE MUNTSCHOUWBURG », sous le frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. à modillons orné en 1854 d’un bas-relief de E. Simonis figurant «L’Harmonie des passions humaines». Sous le berceau du portique, passage pour les véhicules, gardé à chaque extrémité par un chasse-roues en pierre.

Place de la Monnaie. Théâtre royal de la Monnaie, plan d'archives (photo [s.d.]).

Au fond du portique, façade principale (1855-1856) reprenant la même ordonnance que précédemment, serrée entre deux pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. ioniques et divisée en deux registres par un cordonCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition. saillant. Rez-de-chaussée creusé de cinq arcades cintrées, logeant trois portes entre deux panneaux pleins, tous surmontés d’une baie d’imposte vitrée au-dessus d’un cordonCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition. mouluré continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées.. À l’étage, cinq hautes fenêtres rectangulaires à encadrement à filets; appuisAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. soulignés par une balustrade. À gauche et à droite du portique, pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. d’angle terminant les façades latérales en retrait. Angles protégés par une ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. courbe. Façades décorées d’un cartel dont les millésimes «MDCCCXIX» à gauche et « MDCCCLVI » à droite rappellent les dates de construction et de reconstruction du théâtre. Dans les façades latérales, une porte cintrée encadrée par des cariatidesStatue féminine jouant le rôle d’une colonne ou d’une console et portant une corniche, un entablement, un chapiteau ou un balcon. sur piédroitLes piédroits sont les éléments verticaux latéraux de l’encadrement d’une baie, portant son couvrement. portant un entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. et figurant quatre Muses : Thalie et Melpomène par E. Mélot vers la rue des Princes, Polymnie et Euterpe par D.V. Poelaert vers la rue de la Reine. Cintre timbré d’un blason couronné aux armes de Bruxelles; écoinçonsEspace de mur ménagé de part et d’autre d’un arc. garnis d’une branche de laurier. Murs coiffés par l’entablement qui court autour de l’édifice et rejoint celui du portique. Couverture en plate-forme bordée d’une balustrade en pierre.

Façades latérales de dix-sept travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. et deux niveaux et demi (1817-1819) sous attique; dernières travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. plus larges correspondant aux extrémités de la galerie est initiale. Rez-de-chaussée rythmé par une suite d’arcades cintrées, occupées par des portes ou des fenêtres peintes, toutes pareilles : panneaux rectangulaires pleins dans le bas et vitrés au-dessus, sous une baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. d’imposte en demi-cercle et vitrée. Premier étage éclairé par un alignement de fenêtres rectangulaires à filets. FriseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. de l’entablement percée de petites fenêtres oblongues. Au-dessus de la corniche, galerie de l’attique (1876) ajourée de deux groupes de trois tripletsGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste. encadrant deux fois six baies jumelées, disposées de part et d’autre d’un tripletGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste. central flanqué de deux baies cintrées. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. occupées par des fenêtres rectangulaires et divisées par des colonnes entre les trumeauxPan de mur compris entre deux travées ou entre deux baies d'un même niveau., suivant un rythme différent de celui des niveaux inférieurs. Accent mis sur les tripletsGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste. en légère saillie, ceux des extrémités surmontés d’une balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. basse au-dessus de la corniche de l’attique et celui du centre plus élevé, couronné d’un entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. sous la même balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire.. Couverture en demi-berceau de métal, percé d’oculi entre les tripletsGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste..

Façade arrière poursuivant sur onze travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. chaque registreAlignement horizontal de baies sur un pignon. des façades latérales. Second massif en parallélépipède (1985-1986), aux murs lisses couronnés d’un bandeauÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. de tôle émaillée bleue, percé de fenêtres rectangulaires, deux en façade et sept sur les côtés. BâtièreToit à deux versants. à croupeUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux. frontale, couverte de plaques de cuivre, ajourée sur les trois versants d’un tripletGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste. à porte-fenêtre centrale, sous une large baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. d’imposte en segment de cercle. À l’arrière, retour du bandeauÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. interrompu par le pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. garni d’un balcon arrondi en segment de cercle devant la baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. triple d’une porte-fenêtre ouvrant sous la terrasse d’une autre porte camouflée, logée dans un renfoncement.

Place de la Monnaie. Théâtre royal de la Monnaie, plan d'archives (photo [s.d.]).

À l’intérieur, hall d’entrée blanc et gris clair, rythmé par des colonnes engagées partiellement cannelées, sur base carrée; chapiteauxCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. ornés d’oves et sommés de consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. sous la corniche moulurée du plafond qu’orne une peinture abstraite réalisée par l’artiste américain Sam Francis. Répondant aux trois portes d’entrée, trois portes d’accès au vestiaire, surmontées d’une balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. et d’une baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. surbaissée éclairant la mezzanine d’accès au parterre. Dallage à motifs géométriques de carreaux noirs et de marbre blanc dessiné par l’américain Sol Lewitt. À gauche et à droite, escalier d’honneur à double volée droite se joignant au-dessus d’une porte couronnée d’une balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire.; murs animés de niches avec statue. Deuxième volée droite menant au foyer, couverte de coupolesVoûte de plan central. Elle peut être circulaire, ovale, polygonale, à côtes, en plein cintre, surbaissée, surhaussée, etc.; peintures murales de E. Fabry (1909-1930).

Salle de spectacle de plan elliptique, de style Louis XIV, éblouissante de boiseries dorées et de velours pourpres et cramoisis : 1140 places réparties entre le parterre flanqué de baignoires, le balcon et trois étages de loges sous le «paradis»; niveaux soulignés par les parapetsUn parapet en maçonnerie est un muret servant de garde-corps. — richement décorés de putti, motifs de lierre, médaillonsCartouche rond ou ovale. et volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc. — et divisés par quatre couples de hautes colonnes corinthiennes, couronnées de frontonsCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. brisés soutenus par des atlantesStatue masculine jouant le rôle d’une colonne ou d’une console et portant une corniche, un entablement, un chapiteau ou un balcon. et sommés de vases à fleurs d’or. À l’avant-plan, loges de scène monumentales sous frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches., flanquées de génies porteurs de vases à girandoles. Plafond en coupoleVoûte de plan central. Elle peut être circulaire, ovale, polygonale, à côtes, en plein cintre, surbaissée, surhaussée, etc. d’où descend un lustre en cuivre doré et cristal de Venise; vaste peinture au-dessus de la corniche de consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. en S, représentant la «Belgique protégeant les Arts» : sur fond de ciel bleu, génies ailés, cariatides et portiques en trompe-l’œil prolongent le décor de la salle.

À l’arrière de l’ancienne loge royale, salon de réception de plan rectangulaire conçu par l’architecte Ch. Vandenhove, recouvert de marbre blanc; portes-volets à petits carreaux; piliersSupport vertical de plan carré. de marbre blanc avec finition de cuivre, sculptures de G. Paolini, dallage de marbre blanc et rouge à motifs rayés par D. Buren. Foyer remarquable par son décor Second EmpireStyle Empire (de 1800 à 1850 environ). Tendance particulière du néoclassicisme caractérisée par un décor d’inspiration archéologique (palmettes, sphinx, griffons, etc.), issu de l’Antiquité grecque, romaine ou égyptienne., notamment le jeu des miroirs entre des cariatides et des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau., le plafond richement orné.
Scène à l’italienne de 1856 maintenue au-dessus de trois niveaux de machinerie ultra-moderne et d’ateliers divers et surmontée d’un grill technique extrêmement performant.


Sources

Archives
AVB/TP 30093 (1851-1854), 33457-33480 (1855-1856), 33482-33483 (1873-1878), 13621 (1876); B .A. 272 et 347; P.P. 546 (1-6), 549 (1-8), 551 (1-5), 555 (1-22), 566 (1-4); N.P.P. 27.

Ouvrages
CABRIS, E.M.J., Bijdrage tot de bouwgeschiedenis van de Koninklijke Muntschouwburg te Brussel (1696-1821),mémoire de licence, V.U.B., 1988.
Dienst Dramaturgie, Nationale Opera, Bruxelles, 1985-1986.
GOETGHEBUER, P.J., Choix des monumens, édifices et maisons les plus remarquables du royaume des Pays-Bas, Gand, 1827, pp. 30-32, pl. XLV-XLVI.
ISNARDON, J., Le Théâtre de la Monnaie depuis sa fondation jusqu’à nos jours, Bruxelles, 1890.
Un théâtre d’Opéra, Gembloux, 1986.

Périodiques
BRAEKEN, J., L. MONDELAERS, L., "De Koninklijke Muntschouwburg
in data", dans M & L, 1986, 5, pp. 48-63.
CABRIS, E.M.J., "De zaalkoepel van de Koninklijke Muntschouwburg en kunsthistorische beschouwing",dans M & L, 1989, 8/1, pp. 36-54.
Journal Belge de l’Architecture, 4, 1851, pp. 188-189, pl. XXIII-XXIV; 6, 1854, pp. 10-15, pl. I-II; 7, 1855, pp. 19-20, 46-49.
L’Émulation, 1878, 4, col. 72, pl. 6-8.
STRAUVEN, F., "De vernieuwing van de koninklijk salon in de gerestaureerde Muntschouwburg",
dans M&L, 1986, 5, pp. 41-47.