Typologie(s)

hôtel particulier

Intervenant(s)

Louis SAUVAGEarchitecte1911

Statut juridique

Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024

Styles

Néoclassicisme
Beaux-Arts

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 30106
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Description

Hôtel de maître en double corpsUn bâtiment est dit en double corps lorsqu'il présente, au rez-de-chaussée, deux rangées de pièces séparées par un couloir axial., édifié pour A. Goldschmidt en style d’inspiration néoclassique, sur les plans datés de 1911-1912 de l’architecte L. Sauvage, qui a signé et daté la façade de 1913. Remplaçant un hôtel de maître du dernier quart du XVIIIe siècle, propriété au XIXe siècle de la famille de Croy, identique au pavillon axial plus élevé du n° 9, dont il est le pendant, dans l’alignement compris entre les rues Lambermont et Zinner. Plan en L : bâtiment à rue de trois niveaux de hauteur dégressive et cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., sous toiture d’ardoises mansardée ; aile en retour, à gauche et à l’arrière.

Façade principale en pierre d’Euville, reproduisant l’ordonnance primitive, mais traitée dans un esprit différent. Porte rectangulaire axiale, timbrée d’une clé en consolePièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. reliée par une guirlandeLa guirlande est un décor figurant un cordon de fleurs, feuilles ou fruits. aux consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. latérales ornées d’une feuille d’acanthe et soutenant le balcon en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. du bel étage. Fenêtres à appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. saillant, celles du rez-de-chaussée surbaissées, comme les ouvertures de cave, et à encadrement plat timbré d’une clé cannelée, celles des étages rectangulaires : au bel étage, encadrement mouluré, à crossettesRessauts décoratifs situés aux angles d’un élément tel qu’un encadrement. et timbré d’une clé entourée d’une guirlandeLa guirlande est un décor figurant un cordon de fleurs, feuilles ou fruits., et panneau d’allège ajouré d’entrelacs ; au deuxième étage, encadrement plat et panneau à gouttes. Architrave moulurée et corniche de pierre sur modillonsÉléments décoratifs de forme quelconque, répétés sous une corniche.. Une lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. cintrée accostée d’ailerons à voluteOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc. et doublée d’un larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche..

Intérieur très riche : vaste hall et escalier d’honneur, salons lambrissés de style Louis XIV, Louis XV et Louis XVILe style néo-Louis XVI se développe à partir de 1910 environ. Il reprend des éléments typiques du néoclassicisme contemporain du règne de Louis XVI : noeud de ruban, médaillons ovales, lauriers, faisceau de licteurs, etc., dont le mobilier est en partie de remploi, comme celui de la bibliothèque (1772) provenant de l’ambassade de France à Vienne et celui du salon de musique, hérité d’un hôtel de maître parisien.

Sources

Archives
AVB/TP 10302.