Typologie(s)

maison d’habitation

Intervenant(s)

INCONNU - ONBEKEND1781

Paul SAINTENOYarchitecte1892

Styles

Néoclassicisme

Inventaire(s)

  • Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
  • Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
  • Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 30104
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Description

Hôtel de maître en double corpsUn bâtiment est dit en double corps lorsqu'il présente, au rez-de-chaussée, deux rangées de pièces séparées par un couloir axial., abritant à l’origine deux maisons jumelées, en style néoclassique, du dernier quart du XVIIIe siècle. Trois niveaux de hauteur dégressive et cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., sous bâtièreToit à deux versants. d’ardoises. 

Façade restaurée en 1892 par l’architecte P. Saintenoy, qui ajoute des appuisAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. aux fenêtres et renouvelle les lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres., puis en 1947 par l’architecte G. Deru, responsable de l’actuel revêtement en simili-pierre, de la présence de pierre blanche d’Euville et de la pierre bleue du soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. ajouré pour les caves, auteur en même temps de transformations intérieures succédant aux remaniements de 1894, 1907 et 1912. 

Accent mis sur la travée axiale en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général., ajourée par la porte à deux battants et baie d’imposte que coiffe un larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. profilé et, au-dessus, par les deux fenêtres superposées, disposées en retrait, que sépare un panneau en relief à gouttes. Fenêtres rectangulaires, à appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. saillant, à encadrement plat au rez-de-chaussée, à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. au deuxième étage. Deux lucarnes sous corniche remplaçant celles, presque carrées, des origines. À l’intérieur, cheminée EmpireStyle Empire (de 1800 à 1850 environ). Tendance particulière du néoclassicisme caractérisée par un décor d’inspiration archéologique (palmettes, sphinx, griffons, etc.), issu de l’Antiquité grecque, romaine ou égyptienne. de remploi au rez-de-chaussée et vestiges probables du décor d’origine au premier étage.

Sources

Archives
AVB/TP 10300 (1892, 1894, 1907), 57359 (1947), 20849 (1912).