Typologie(s)

hôtel particulier

Intervenant(s)

Statut juridique

Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024

Styles

Éclectisme

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 33269
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Description

Hôtel de maître en pierre bleue et blanche, de style éclectiqueStyle éclectique (de 1850 à 1914 environ). Courant architectural original puisant librement son inspiration dans plusieurs styles. influencé surtout par le baroqueLe style néo-baroque (de 1860 à 1914 environ) se réfère à l’art baroque (XVIIe et 1er quart du XVIIIe siècle) et en reprend certains éléments décoratifs : pignon à volutes, pilastres colossaux, décor emprunt d’une certaine vigueur et d’un fort relief (bossages, harpes, encadrements en saillie)., dont la demande de permis de bâtir date de 1878.

Double corps de cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. solidement structurées en trois registresAlignement horizontal de baies sur un pignon. de hauteur dégressive, délimités par le balcon de pierre à balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. continueUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées. orné de vases et les entablementsCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. lisses des étages. Accent mis sur la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. centrale, plus large et en saillie, qui abrite la porte d’entrée, qu’encadrent les puissantes consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. du balcon s’amortissant dans les montants à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages., une porte-fenêtre à encadrement ponctué de pastilles flanquée de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. ioniques à pointes de diamant soutenant un fronton briséFronton dont les rampants sont interrompus avant leur rencontre au faîte. au-dessus de l'entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne., une fenêtre accostée de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. corinthiens doubles et une lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. à frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. triangulaire. Latéralement, fenêtres jumeléesDes éléments sont dits jumeaux, jumelés ou géminés lorsqu’ils sont répétés de manière identique. Ces éléments peuvent être plus nombreux que deux. à pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. analogues. Rez-de-chaussée à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages. transformé en deux garages et un entresolEntresol ou étage entresolé. Demi-niveau qui surmonte généralement un rez-de-chaussée. sur les plans des architectes J. Wybauw et Thiran en 1955. EntablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. terminal à cache-boulinsTrou de boulin. Trou ménagé dans la maçonnerie, d’ordinaire dans l’entablement, afin d’y loger des boulins. Le boulin est une pièce de bois servant à accrocher un échafaudage à la façade. Le cache-boulin est le nom donné au couvercle qui ferme le trou de boulin. Celui-ci peut porter un décor comme une pointe de diamant, une étoile, une tête de lion, une rosace. inscrits dans des panneauxLe terme panneau désigne un élément de menuiserie rectangulaire ou carré, enserré dans la structure d’une porte ou d’un lambris. en creux et, à l'origine, cornicheCorniche. Élément de couronnement d’un entablement, d’une élévation ou d’un élément d’élévation comme une baie ou une lucarne. La corniche se compose de moulures en surplomb les unes par rapport aux autres. La cimaise est la moulure supérieure de la corniche, située au-dessus du larmier. de bois à denticulesLes gouttes et denticules sont des éléments répétés sur les moulurations ou décorations. La goutte est tronconique. Elle se distingue du denticule qui est en forme de petit cube. et mutulesModillons de l’ordre dorique. Éléments décoratifs en forme de dé assez plat, répétés sous une corniche.. LucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. latérales ajoutées en 1945 sur dessin de l’architecte A. Polderman.

Sources

Archives
AVB/TP 6957 (1878), 63156 (1955 ?) et 56143 (1945).