Avenue Louis Bertrand 22-24, 26-28-30

À l'angle de la rue Jenatzy, ensemble de deux immeubles de rapport de style éclectique, à rez-de-chaussée commercial, architecte Louis Serrure, 1909.

Il fait partie d'une enfilade particulièrement cohérente d'immeubles de même époque, allant du n^o2 au n^o94-96.

Élévations de cinq niveaux, le deuxième en entresol. Au n^o22-24, quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. égales vers la rue Jenatzy, une travée biaiseTravée d’angle, située de biais, généralement à quarante-cinq degrés, par rapport au reste de l’élévation. sous dômeToit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart de cercle ou d'ovale., et deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. vers l'avenue, la seconde d'entrée. Au n^o26-30, trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. symétriques, l'axiale d'entrée. Les immeubles partagent une même façade en briques blanches de Silésie, rehaussée de pierre bleue et de pierre blanche d'Euville. Travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. flanquées de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau., inscrites en retrait ou en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général.. Fenêtres des étages pour la plupart sous arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. à archivolteMouluration disposée sur le front de l’arc. Le corps de moulures qui compose l’archivolte est de faible ampleur, moins complexe que celui de la corniche.. Vitrines sous haute poutrelle métallique formant arc dépriméArc dont le tracé est une droite raccordée à ses extrémités par deux quarts de cercle. L’arc déprimé est relativement haut : le rayon de ses quarts de cercle doit faire au moins un cinquième de la portée de l’arc., celles du n^o26-30 intégrant une porte.
Vers l'avenue, travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. identiques une sur deux: les premières à balcons, les secondes d'entrée, sous frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. de bois. Ces dernières sont percées de fenêtres jumelées, celles des deux premiers niveaux, par trois, l'axiale aveugleUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre., l'ensemble sous archivolteMouluration disposée sur le front de l’arc. Le corps de moulures qui compose l’archivolte est de faible ampleur, moins complexe que celui de la corniche. continue au premier, entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. à frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. cintré au deuxième, les suivantes par deux, sous arc de déchargeArc noyé dans un mur plein, qui surmonte généralement un linteau ou un autre couvrement et sert à le soulager. et arcadeBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. commune, ménageant chacune un tympanEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. orné de sgraffitesTechnique de décoration murale consistant à recouvrir d’une mince couche d’enduit clair une première couche de ton sombre. Un dessin est ensuite créé en grattant partiellement l’enduit clair, alors qu’il est encore frais, pour mettre à jour l’enduit foncé sous-jacent. Les traits des dessins apparaissent ainsi en creux et en foncé. En outre, la couche d’enduit clair peut être mise en couleur. (abîmés). Corniche d'origine. DômeToit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart de cercle ou d'ovale. aujourd'hui privé de son œil-de-bœuf et frontonsCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. privés de leur base. Garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion.. HuisserieMenuiseries qui s’ouvrent et se ferment, c’est-à-dire les portes et les fenêtres. Par extension, le terme désigne également les fenêtres à châssis dormants. du rez-de-chaussée conservée, à l'exception de la porte en travée biaiseTravée d’angle, située de biais, généralement à quarante-cinq degrés, par rapport au reste de l’élévation.; vitrines à imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. à vitrail géométrique sur l'angle, à vitrage courbe au n^o26-30.