Ancienne école communale n° 9, aujourd’hui lycée Émile Max 2, et école communale n° 10
Avenue Dailly 124
Grande rue au Bois 57-59
Typologie(s)
Intervenant(s)
Hyppolite JAUMOT – architecte – 1898
Hyppolite JAUMOT – architecte – 1875-1881
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
Inventaire(s)
- Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
- Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
- Le patrimoine monumental de la Belgique. Schaerbeek (Apeb - 2010-2015)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
- Paysager Un paysage est une zone, telle que perçue par l’homme, dont le caractère est le résultat de l’action et de l’interaction de facteurs naturels et/ou humains. Il s’agit d’une notion d’échelle qui est composée de divers éléments (patrimoniaux), pouvant avoir ou non une valeur intrinsèque propre, mais formant un ensemble plus vaste de valeur ajoutée, et qui est également perçue comme telle à une certaine distance. Les vastes panoramas urbains constituent le paysage par excellence, comme la vue sur la ville basse de Bruxelles depuis la place Royale, mais de tels paysages composés de différents éléments peuvent également se former à plus petite échelle.
- Social Cette valeur est difficile à distinguer de la valeur folklorique et généralement insuffisante pour justifier une sélection à elle seule. Il peut s’agir d’un : – lieu de mémoire d’une communauté ou d’un groupe social (par exemple, la potale à Berchem-Sainte-Agathe située place de l’église à Berchem-Sainte-Agathe, le Vieux Tilleul de Boondael à Ixelles)?; – lieu relevant d’une symbolique populaire (par exemple, le café «?La Fleur en Papier Doré?» situé rue des Alexiens)?; – lieu de regroupement ou de structuration d’un quartier (par exemple, les immeubles du Fer à Cheval dans la cité du Floréal).
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont joué un rôle prépondérant dans la planification urbaine par le passé. Ils suivent généralement d’autres formes (plans) urbanistiques, entraînant une interaction entre les espaces bâtis et non bâtis (ou ouverts). Cet aménagement comprend également la cohérence entre les différents niveaux d’échelle. Un bien immobilier possède un intérêt urbanistique lorsqu’il joue un rôle dans ce domaine. En voici quelques exemples : les bâtiments d’angle, les places ou les enfilades d’immeubles présentant une certaine cohérence, les tours (immeubles de grande hauteur) habilement implantées et leur relation avec leur environnement qualitatif immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, ainsi que les vestiges de concepts urbanistiques et la manière dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme les palais urbains et/ou les maisons de maître éclectiques encore préservés dans le quartier Léopold.
Recherches et rédaction
id
Description
Groupe scolaire communal édifié par l'architecte H. Jaumot en deux temps (1875-1881 et 1898) dans l'îlot compris entre l'avenue Dailly, la rue François Bossaerts et la Grande rue au Bois.
Historique
En 1874 est décidée la construction d'une nouvelle école primaire communale pour filles et garçons avenue Dailly (actuel lycée Émile Max), portant les nos9 et 10. Dotés de deux entrées séparées à rue, les bâtiments sont édifiés entre 1875 et 1881. En 1881, un nouveau terrain est acquis du côté de la Grande rue au Bois et de la rue François Bossaerts en vue d'implanter une école maternelle, projet qui sera reporté en 1898. À cette date, le Conseil communal décide d'ériger une nouvelle école primaire pour filles vers la Grande rue au Bois et une école gardienne vers la rue François Bossaerts, laissant l'école à front de l'avenue Dailly à usage des seuls garçons. Programme, plans et devis sont approuvés en séance du 22.11.1898. Le programme de l'école primaire des filles comprend quatorze classes, une salle de couture, une bibliothèque, un petit musée scolaire, une salle de conférence et une salle de gymnastique, le tout distribué autour d'un vaste préau couvert. Dans les caves prennent place divers locaux destinés à la section ménagère, ainsi qu'un réfectoire et des douches. Directement inspirée du jardin d'enfants de la rue Bervoets à Anvers, l'école gardienne comprend quatre classes, chacune doublée d'une salle de jeux et desservie par une cour et un jardin communs. En 1988, le lycée Émile Max prend place dans les locaux de l'école no9.
Description
À front de l'avenue Dailly, complexe de style néoclassique constitué de deux bâtiments principaux, reliés entre eux par un préau: l'un, oblong, à front de rue, l'autre implanté en T en intérieur de l'îlot. Façades enduites et peintes, rehaussées de pierre bleue.
Le bâtiment à rue se décline en trois corps distribués symétriquement, de chacun trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. et deux niveaux sous toiture à croupesUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux.. Corps latéraux de moindre hauteur, reliés à l'axial par un petit volume d'un seul niveau sous toit plat percé d'une entrée, celle de gauche surmontée de l'inscription «garçons», celle de droite de l'inscription «filles». Corps latéraux scandés de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. à bavette et ornés au rez-de-chaussée de vastes tablesPetite surface plane décorative, carrée ou rectangulaire. En menuiserie, on utilisera plus volontiers le terme panneau. garnies de moellonsPierres grossièrement équarries mises en œuvre dans une maçonnerie.; ces dernières surmontent les baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. au corps gauche et occupent tout le rez-de-chaussée au corps droit. Corps central à pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. à bossages aux angles. Travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. axiale en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. et percée de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à encadrement de pierre, celle de l'étage sous entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. à forte corniche. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. remplacés; portes conservées.
Accolé à l'arrière du bâtiment à rue, préau à toiture métallique vitrée, soutenu par des colonnes en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion. vers les cours bordant le bâtiment en T. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. et portes partiellement conservés.
Bâtiment en T à usage de classes. De quinze travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., son long côté est constitué de trois corps, les latéraux de deux niveaux sous toiture à croupeUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux., l'axial de trois niveaux sous toit plat. Latéralement et dans l'axe, travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d'escalier en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général.. Le petit côté du T est également composé de trois corps symétriques, sous toiture à croupe(s), totalisant sept travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. en grande partie remplacés. Portes conservées. À l'intérieur, les classes sont accessibles par trois cages d'escalierEspace à l'intérieur duquel se développe un escalier. dans le long côté et deux dans le petit. Elles ouvrent les unes sur les autres et reçoivent la lumière naturelle sur deux côtés. Deux des cages conservent leur escalier d'origine, à poutrelle métallique, marches en chêne et rampe en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage.. Les autres ont été rhabillées en style PaquebotLe style Paquebot (années 1930) est une esthétique architecturale inspirée de l’architecture navale (fenêtres rondes, balustrade ou balcon arrondi, fluidité des lignes). (architecte A. Rogiers, 1953), avec marches en granitoMatériau composé de mortier et de pierres colorées concassées présentant, après polissage, l’aspect d’un granit. et lambrisLe lambris est un revêtement de menuiserie, de marbre ou de stuc couvrant la partie inférieure ou l'entièreté des murs d’une pièce. en carreaux de céramique. Certaines classes conservent leurs lambrisLe lambris est un revêtement de menuiserie, de marbre ou de stuc couvrant la partie inférieure ou l'entièreté des murs d’une pièce. de bois, parquet et tableaux d'origine, ainsi que quelques meubles en pitchpin. La plupart ont cependant été rhabillées suivant l'esthétique moderniste.
École primaire no10
Implanté en retrait de la Grande rue au Bois, bâtiment de style éclectique d'inspiration néoclassique, composé de trois volumes parallèles chacun sous toit en bâtièreToit à deux versants.: deux volumes de classes oblongs de deux niveaux, séparés par le préau.
Façade à rue magnifiée par la zone de recul de cinq mètres, ceinte d'une grille. ÉlévationDessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades. symétrique de douze travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. flanquées de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau., l'axiale traitée en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général., tout comme les quatrième et dixième, qui logent une entrée. Première travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. également percée de la porte de l'école gardienne. ÉlévationDessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades. en briques rehaussées de pierre bleue et de pierre blanche. Haut soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. en pierre bleue, avec cour anglaise, rachetant la déclivité du terrain. Larges fenêtres pour la plupart à un ou deux meneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie.. Travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. couronnées d'un toit brisé en pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. à ligne de brisis ornée de croisillons métalliques; toits latéraux devancés d'un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches., celui dans l'axe percé d'une imposante lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. à aileronsÉlément décoratif ordinairement enroulé en S et terminé en volutes, qui s’inscrit dans un angle et forme un adoucissement. et frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches.. Portes respectivement surmontées des inscriptions «ECOLE GARDIENNE No6», «ECOLE PRIMAIRE No10» et «GEMEENTESCHOOL No10». MenuiserieÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC. et ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. conservées; châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. à petits-bois.
Façade arrière enduite, percée de fenêtres à linteau métalliquePoutrelle métallique de profil en I, utilisée comme linteau, souvent agrémentée de rosettes en tôle découpée.. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. remplacés.
Préau sous charpente PolonceauCharpente Polonceau. Charpente de halle rectangulaire dont les éléments en traction (entraits) sont des tirants en fer ou en acier, tandis que les éléments en compression (arbalétriers, poinçons) sont en fonte ou en bois. Brevet de l'ingénieur français Polonceau de 1836.. Murs enduits à ordonnance néoclassique de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau., entablementsCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. et frontonsCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches., d'inspiration essentiellement toscane. Un registreAlignement horizontal de baies sur un pignon. de fenêtres-hautes rectangulaires à meneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. et arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en anse de panierUn élément est dit en anse de panier lorsqu’il est cintré en demi-ovale. dispense l'éclairage naturel. Les classes de l'étage sont longées par une galerie sur poutrelles et corbeauxPièce de pierre ou de bois partiellement engagée dans un mur et portant une charge. Le corbeau se distingue de la console par sa petite taille, il porte généralement un élément en faible saillie. D’autre part, sa section verticale est sensiblement carrée ou rectangulaire. métalliques, à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage.. On y accède par des escaliers à marches de chêne, contremarches ajourées et balustresPetits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire, constituant une balustrade. en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion.. Classes ayant partiellement conservé leur équipement originel (tableaux, estrades, armoires). LambrisLe lambris est un revêtement de menuiserie, de marbre ou de stuc couvrant la partie inférieure ou l'entièreté des murs d’une pièce. et portes en pitchpin largement conservés dans tout le complexe.
École maternelle
Implantée en intérieur d'îlot vers la rue François Bossaerts, perpendiculairement à l'école primaire no10, l'école maternelle est accessible par l'entrée située à la première travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de cette dernière, via un long corridor. Bâtiment de style éclectique composé de deux volumes parallèles sous toit en bâtièreToit à deux versants., celui vers l'école primaire d'un seul niveau, celui vers la rue Bossaerts plus large et de deux niveaux. Abritant à l'origine respectivement les classes et les salles de jeux, ils sont reliés au rez-de-chaussée par un couloir sous toit plat. Façade du volume de classes enduitL'enduit est un revêtement de plâtre, de mortier, de stuc, de ciment, de lait de chaux, de simili-pierre, etc. et percé de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rectangulaires jumelées par trois dans des encadrements monumentaux; châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. remplacés. Façade du volume vers la rue en briques rehaussées de pierre bleue et devancée au rez-de-chaussée d'une marquiseAuvent métallique vitré. festonnée; châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. conservés au rez-de-chaussée.
L'étage du volume vers la rue Bossaerts a été transformé en classes en 2010.
Sources
Archives
ACS/TP École no10.
ACS/Bulletin communal de Schaerbeek, 1876, pp. 70-75; 1881, pp. 231-234, 278-279, 346-349; 1898, pp. 1340-1342.