Typologie(s)
galerie commerçante
immeuble à appartements
immeuble de bureaux
cinéma
immeuble à appartements
immeuble de bureaux
cinéma
Intervenant(s)
Jean-Florian COLLIN – architecte – 1953
R. DE MUYTER – entrepreneur – 1953
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
modernisme d'après-guerre
Inventaire(s)
- Le patrimoine monumental de la Belgique. Ixelles (DMS-DML - 2005-2015)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem), l’authenticité (idem + qualité d’exécution) et l’intégrité (état de conservation, éléments d’origine). Un bien possède également un intérêt artistique s’il intègre des œuvres d’art (sculptures, reliefs conçus pour le bien, etc.) ou des éléments décoratifs originaux ou particulièrement qualitatifs (vitraux signés, sgraffites, claire-voie, etc.).
- Esthétique Historiquement, cet intérêt était utilisé pour désigner des espaces verts de valeur et des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur. Mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. Une prise en compte d’autres intérêts s’impose : l’intérêt artistique, l’intérêt paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain et/ou naturel, les panoramas) et l’intérêt urbanistique (ensembles urbains spontanés ou organisés). Les critères de sélection suivants lui sont généralement associés : la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle.
- Historique Le bien présente un intérêt historique : - s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune ; - s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.) ; - s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold) ; - s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte) ; - s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès) ; - s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies) ; - s’il est représentatif de l’œuvre d’un architecte important dans l’histoire de l’architecture à l’échelle internationale, nationale, régionale ou locale (cela concerne à la fois des architectes connus comme V. Horta, V. Bourgeois, M. Polak mais aussi des architectes secondaires, liés localement à une commune, notamment Fernand Lefever à Koekelberg ou Emile Hoebeke à Berchem-Sainte-Agathe).
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont historiquement joué un rôle prépondérant dans l’aménagement de l’espace bâti et urbain. Ils définissent généralement d’autres formes d’urbanisme (plan) de manière à créer une interaction entre l’espace bâti et l’espace non bâti (ou ouvert). Cet aménagement inclut également la cohérence entre les différentes échelles. Un bien immobilier a un intérêt urbanistique lorsqu’il y joue un rôle, par exemple : - les immeubles d'angle, - les places cohérentes et les enfilades d’immeubles (suite de façades formant un ensemble homogène de même style, même époque et/ou même gabarit), - les cités-jardins, - les tours (immeubles de grande hauteur) et la qualité de leur relation avec leur environnement immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, - les vestiges de concepts urbanistiques et la façon dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme, par exemple, les palais urbains éclectiques et/ou les hôtels particuliers du quartier Léopold qui sont encore préservés.
Recherches et rédaction
2009-2011
id
Urban : 19835
Description
Galerie commerciale moderniste, conçue pour la S.A. Galeries de Belgique, par l’entrepreneur R. De Muyter, sur les plans de l’architecte Jean-Florian Collin, 1953.
Complexe comprenant des parkings souterrains (deux niveaux), des magasins, un cinéma, des bureaux et des appartements.

Galerie commerciale prenant place sur une superficie rectangulaire à l’intérieur de l’îlot et accessible par les deux chaussées. Magasins dotés d’un entresol. Couloirs éclairés et couverts par des voûtes en pavés de verre. Les galeries sont ornées de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. classiques, de colonnes engagées, de frisesBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. denticulées, etc. À partir de 1954, des magasins ont été aménagés par d’autres architectes (Pol Henry, Albert De Doncker, Albert Wauters, Henri Hauwaert, R. Homez et Roger Ide). Décor des années 1950 conservé dans certains commerces: présence de châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. dorés ou de formes caractéristiques…

Chaussée de Wavre n°19-23, immeuble à appartements de six niveaux et sept travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Façade en simili-pierreEnduit dont la couleur et la texture imitent la pierre de manière très convaincante, avec généralement des joints factices remplis de mortier gris.. Rez-de-chaussée avec commerces, entrée aux parkings souterrains, entrée principale à la galerie dans l’axe, bureaux à l’entresol et auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. en béton sur toute la largeur de la façade. Les trois étages médians sont scandés de colonnes monumentales engagées. Deuxième et sixième travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. étroites. Niveau d’attique en retrait. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. métalliques des étages largement conservés. Six appartements par niveaux.

Chaussée d’Ixelles n°50, élévation en simili-pierreEnduit dont la couleur et la texture imitent la pierre de manière très convaincante, avec généralement des joints factices remplis de mortier gris. de cinq niveaux, le deuxième entresolé, et une seule travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Entrée signalée par un auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. en béton ajouré de pavés de verre et donnant accès à la galerie à l’arrière: à gauche, panneaux publicitaires et d’exposition, à droite, magasins avec entresol. Les trois étages suivants sont percés d’une large baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. en bandeauÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. (châssis remplacés en PVC); bodega aux premier et deuxième étages; habitation du concierge au dernier niveau. À gauche, au rez-de-chaussée, plaque commémorative en bronze rappelant que se trouvait autrefois à cet emplacement la maison natale de l’écrivain Camille Lemonnier (Ixelles, 1844–1913).
Complexe comprenant des parkings souterrains (deux niveaux), des magasins, un cinéma, des bureaux et des appartements.

Galerie commerciale prenant place sur une superficie rectangulaire à l’intérieur de l’îlot et accessible par les deux chaussées. Magasins dotés d’un entresol. Couloirs éclairés et couverts par des voûtes en pavés de verre. Les galeries sont ornées de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. classiques, de colonnes engagées, de frisesBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. denticulées, etc. À partir de 1954, des magasins ont été aménagés par d’autres architectes (Pol Henry, Albert De Doncker, Albert Wauters, Henri Hauwaert, R. Homez et Roger Ide). Décor des années 1950 conservé dans certains commerces: présence de châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. dorés ou de formes caractéristiques…

Chaussée de Wavre n°19-23, immeuble à appartements de six niveaux et sept travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Façade en simili-pierreEnduit dont la couleur et la texture imitent la pierre de manière très convaincante, avec généralement des joints factices remplis de mortier gris.. Rez-de-chaussée avec commerces, entrée aux parkings souterrains, entrée principale à la galerie dans l’axe, bureaux à l’entresol et auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. en béton sur toute la largeur de la façade. Les trois étages médians sont scandés de colonnes monumentales engagées. Deuxième et sixième travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. étroites. Niveau d’attique en retrait. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. métalliques des étages largement conservés. Six appartements par niveaux.

Chaussée d’Ixelles n°50, élévation en simili-pierreEnduit dont la couleur et la texture imitent la pierre de manière très convaincante, avec généralement des joints factices remplis de mortier gris. de cinq niveaux, le deuxième entresolé, et une seule travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Entrée signalée par un auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. en béton ajouré de pavés de verre et donnant accès à la galerie à l’arrière: à gauche, panneaux publicitaires et d’exposition, à droite, magasins avec entresol. Les trois étages suivants sont percés d’une large baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. en bandeauÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. (châssis remplacés en PVC); bodega aux premier et deuxième étages; habitation du concierge au dernier niveau. À gauche, au rez-de-chaussée, plaque commémorative en bronze rappelant que se trouvait autrefois à cet emplacement la maison natale de l’écrivain Camille Lemonnier (Ixelles, 1844–1913).
Sources
Archives
ACI/Urb. 171-50.