Typologie(s)

maison bourgeoise
rez-de-chaussée commercial

Intervenant(s)

Gérard MARÉCHALarchitecte1876

Styles

Néoclassicisme

Inventaire(s)

  • Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
  • Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
  • Le patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Extension Sud (Apeb - 2005-2008)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2005-2006

id

Urban : 15786
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Description

À l'angle des rues du Bailli et de Livourne, ensemble de quatre maisons de style néoclassique, conçues en 1876 par et pour l'architecte Gérard Maréchal. Cet ensemble comprend un immeuble de rapport formant l'angle et trois maisons bourgeoises enduites, rue de Livourne, de composition symétriqueDans l'inventaire, une façade est dite de composition symétrique lorsqu’elle compte trois travées égales. À Bruxelles, ce type de façade s’élève souvent sur trois niveaux de hauteur dégressive. La travée axiale est d’ordinaire mise en évidence par un ressaut, par un ou plusieurs balcons et par un décor plus élaboré..

Façades enduites, à r.d.ch. à bossages pour les trois maisons bourgeoises. Balcons à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion. identiques. Corniches à modillonsÉléments décoratifs de forme quelconque, répétés sous une corniche.. Portes des nos 144, 146 et 150 et châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. des no16-18-20-22, 144, 148 conservés.

Au no 16-18-20-22 rue du Bailli – 144 rue de Livourne. ÉlévationDessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades. de quatre niveaux, comportant cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. inégales dont deux aveuglesUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre., rue du Bailli, et trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. égales, rue de Livourne. Traitement soigné des façades, avec balcons à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux., portes-fenêtres sous frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. et fenêtres sous corniche. Le r.d.ch. est commercial depuis 1903 au no 18-20-22, depuis 1907 au no 16 et depuis 1960 au no 144. Devantures refaites à diverses reprises. Le no 16 se voit adjoindre un oriel de trois niveaux en 1903.

Au no 146 rue de Livourne, travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. centrale marquée par des balcons de taille dégressive. LucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. ajoutée postérieurement.

Au no 148 rue de Livourne, dans l'axe, balcon à l'étage et baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. respectivement sous frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. courbe et corniche. Une partie de la décoration enduite de l'entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. a disparu.

Au no 150 rue de Livourne, balcon dans l'axe. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle., à crossettesRessauts décoratifs situés aux angles d’un élément tel qu’un encadrement..

Sources

Archives
AVB/TP 13769 (1876) ; 16-18-20-22 rue du Bailli : 116 (1903), 16 rue du Bailli : 1962 (1907), 144 rue de Livourne : 72030 (1960).