Typologie(s)

immeuble de logements sociaux

Intervenant(s)

Henri JACOBSarchitecte1929

Styles

Art Déco

Inventaire(s)

  • Inventaire du patrimoine social (La Fonderie - 2005)
  • Le patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Extension Sud (Apeb - 2005-2008)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Paysager
  • Scientifique
  • Social
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2006-2007

id

Urban : 15876
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Description

Vaste immeuble à appartements d'inspiration Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs., dessiné en 1929-1930 par les architectes Henri Jacobs père et fils pour le Foyer bruxellois.

En 1929, le Foyer bruxellois envisage d'édifier un complexe d'habitations « à prix modérés », composé de quatre bâtiments, le principal, au centre, encadré de trois autres. Le projet est refusé car le bâtiment central aurait dépassé la hauteur maximale imposée par la Ville, 26 mètres au lieu des 21 admis. La société demande alors une dérogation et propose, la même année, un 2e projet, réduisant la hauteur du bâtiment central à 23, 50 mètres. La Ville de Bruxelles accepte, sous condition que le complexe soit « destiné uniquement aux classes moyennes ». Du complexe initial seul le bâtiment central est finalement construit. En 1937, Henri Jacobs fils conçoit un ensemble de garages à l'arrière du terrain.

Le bâtiment est composé d'un corps central, flanqué de deux ailes en retrait. Chacune des trois ailes possède sa propre entrée vers la rue et abrite deux appartements par niveau. Élévations en simili-pierreEnduit dont la couleur et la texture imitent la pierre de manière très convaincante, avec généralement des joints factices remplis de mortier gris. blanche, rehaussée de pierre blanche, de granitoMatériau composé de mortier et de pierres colorées concassées présentant, après polissage, l’aspect d’un granit. lavé et de briques rouges. Le complexe s'élève sur huit niveaux, le dernier en attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement., sous toiture mansardée. Façades principales de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. chacune. Angles traités en pan coupéPan de mur situé de biais sur l’angle d’un bâtiment.. TrumeauxPan de mur compris entre deux travées ou entre deux baies d'un même niveau. saillants. Les quatre niveaux médians sont isolés entre des corniches. Celle soulignant le 3e niveau ménage des parapetsUn parapet en maçonnerie est un muret servant de garde-corps. à croisillons. Il en va de même pour la corniche soulignant l'étage-attique, supportée par des paires de hautes consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console.. Entrées flanquées de larges pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. sous corniche légèrement cintrée. Façade arrière plus simple, dominée par la brique, rehaussée d'éléments enduits. Certaines travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sont traitées en loggiaPetite pièce dans-œuvre, largement ouverte sur l’extérieur par une ou plusieurs larges baies non closes par des menuiseries.. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. en grande partie remplacés. Barres d'appuiPetit garde-corps de faible hauteur et non saillant, compris dans l’embrasure d’une fenêtre. métalliques.

À l'arrière, le garage de 1937 est un long volume moderniste d'un seul niveau, en briques et simili-pierreEnduit dont la couleur et la texture imitent la pierre de manière très convaincante, avec généralement des joints factices remplis de mortier gris.. Il est percé de deux entrées latérales ainsi que d'une longue baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. en bandeauÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade.. Jeux décoratifs de briques. Portes remplacées, châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. conservés.

Sources

Archives
AVB/TP 60591 (1930), 49021 (1932).