Bâtiment D, Institut de Physique
Avenue Antoine Depage 30-42
ULB Campus Solbosch
Typologie(s)
bibliothèque
établissement scolaire
établissement scolaire
Intervenant(s)
Pierre GUILLISSEN – architecte – 1959
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
international
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
Recherches et rédaction
2006-2007
id
Urban : 15745
Description
Partagé entre les communes de Bruxelles et d'Ixelles, formant l'angle entre les avenues Antoine Depage et Adolphe Buyl, bâtiment de style internationalLe style international prône la suprématie de la fonction sur la forme. Il se caractérise par l’emploi de volumes géométriques élémentaires, de la toiture plate, du mur-rideau et des matériaux modernes comme le béton armé. Le terme style international est plutôt utilisé pour caractériser le modernisme d'après-guerre. conçu en 1959 par l'architecte Pierre GUILLISSEN.
Construit sur puits perdus (sous-sol en sable bruxellien, troué d'anciennes galeries d'exploitation de pierre de sable). D'une longueur de 85 mètres sur 19 mètres de largeur, bâtiment comprenant dix niveaux côté Depage, le dernier en retrait, et six côté Buyl.
Façade en mur-rideauParoi extérieure non portante d’un bâtiment d’architecture moderne, le mur-rideau est généralement en grande partie ou entièrement vitré., aux niveaux soulignés par des bandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. en béton lavé. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. en aluminium fixes avec ouvrant en imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie., sur allègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. en panneaux sandwichs. Au rez-de-chaussée, long auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. métallique abritant l'entrée. Ossature en béton armé, constituée d'une rangée de colonnes centrales et de colonnettes de façade, visibles au rez-de-chaussée. PignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. bardé de schiste clivé naturel.
Intérieur. Distribution verticale assurée par trois ascenseurs doublés d'un escalier enclos dans un avant-corps en façade arrière.
Rez-de-chaussée ayant fait l'objet d'un traitement décoratif particulier par rapport aux étages. À gauche, bibliothèque. À droite, vaste hall bardé de bois, au plafond en caissons, donnant sur deux petits auditoires à mobilier caractéristique intégré.
Aux étages, cloisons intérieures démontables avec surface en vinyle.
Sol en dalles de granit de porphyre.
Construit sur puits perdus (sous-sol en sable bruxellien, troué d'anciennes galeries d'exploitation de pierre de sable). D'une longueur de 85 mètres sur 19 mètres de largeur, bâtiment comprenant dix niveaux côté Depage, le dernier en retrait, et six côté Buyl.
Façade en mur-rideauParoi extérieure non portante d’un bâtiment d’architecture moderne, le mur-rideau est généralement en grande partie ou entièrement vitré., aux niveaux soulignés par des bandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. en béton lavé. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. en aluminium fixes avec ouvrant en imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie., sur allègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. en panneaux sandwichs. Au rez-de-chaussée, long auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. métallique abritant l'entrée. Ossature en béton armé, constituée d'une rangée de colonnes centrales et de colonnettes de façade, visibles au rez-de-chaussée. PignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. bardé de schiste clivé naturel.
Intérieur. Distribution verticale assurée par trois ascenseurs doublés d'un escalier enclos dans un avant-corps en façade arrière.
Rez-de-chaussée ayant fait l'objet d'un traitement décoratif particulier par rapport aux étages. À gauche, bibliothèque. À droite, vaste hall bardé de bois, au plafond en caissons, donnant sur deux petits auditoires à mobilier caractéristique intégré.
Aux étages, cloisons intérieures démontables avec surface en vinyle.
Sol en dalles de granit de porphyre.
Sources
Archives
AVB/TP 90275 (1959), 90274 (1960-1961).
Ouvrages
GILLET, J.-P., Les sept fontaines de la sagesse. U.L.B. 1958-1968. Chronique, Les Éperonniers, Bruxelles, 1992, pp. 64-65.
AVB/TP 90275 (1959), 90274 (1960-1961).
Ouvrages
GILLET, J.-P., Les sept fontaines de la sagesse. U.L.B. 1958-1968. Chronique, Les Éperonniers, Bruxelles, 1992, pp. 64-65.
Périodiques
CAMERMAN, C., « Le sous-sol de Bruxelles et ses anciennes carrières souterraines », Annales des travaux publics de Belgique, 2-3, 1955.
« ULB Institut de physique », Architecture, 68, 1966, pp. 214-217.
« L'Institut de physique », La Maison, 1, 1966, pp. 23-26.
« ULB Institut de physique », Rythme, 43, 1966, pp. 15-17.
Arbres remarquables à proximité