Collège Saint-Michel
Boulevard Saint-Michel 24-26
Rue du Collège Saint-Michel 60
Rue Père Eudore Devroye 2-8-10-12
Typologie(s)
établissement scolaire
église/cathédrale/basilique
bibliothèque
salle des fêtes
orgue
église/cathédrale/basilique
bibliothèque
salle des fêtes
orgue
Intervenant(s)
Alphonse GELLÉ – architecte – 1902-1906
Jean VAN DEUREN – entrepreneur, architecte – 1902-1910
Joseph PRÉMONT – architecte – 1902-1906
E.M. KERKHOFF – facteur d'orgues – 1910
François (alias Frans) HEMELSOET – architecte – 1930-1932
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
Néo-roman
Art Déco
Inventaire(s)
- Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)
- Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
- Inventaire des salles de cinéma (1993)
- Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
- Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
- Le patrimoine monumental de la Belgique. Etterbeek (DMS-DML - 1994-1997)
- Inventaire des orgues en Région de Bruxelles-Capitale (DMS-DML - 2000)
- Le patrimoine monumental de la Belgique. Woluwe-Saint-Pierre (DMS-DML - 2002-2009, 2014)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
- Paysager Un paysage est une zone, telle que perçue par l’homme, dont le caractère est le résultat de l’action et de l’interaction de facteurs naturels et/ou humains. Il s’agit d’une notion d’échelle qui est composée de divers éléments (patrimoniaux), pouvant avoir ou non une valeur intrinsèque propre, mais formant un ensemble plus vaste de valeur ajoutée, et qui est également perçue comme telle à une certaine distance. Les vastes panoramas urbains constituent le paysage par excellence, comme la vue sur la ville basse de Bruxelles depuis la place Royale, mais de tels paysages composés de différents éléments peuvent également se former à plus petite échelle.
- Social Cette valeur est difficile à distinguer de la valeur folklorique et généralement insuffisante pour justifier une sélection à elle seule. Il peut s’agir d’un : – lieu de mémoire d’une communauté ou d’un groupe social (par exemple, la potale à Berchem-Sainte-Agathe située place de l’église à Berchem-Sainte-Agathe, le Vieux Tilleul de Boondael à Ixelles)?; – lieu relevant d’une symbolique populaire (par exemple, le café «?La Fleur en Papier Doré?» situé rue des Alexiens)?; – lieu de regroupement ou de structuration d’un quartier (par exemple, les immeubles du Fer à Cheval dans la cité du Floréal).
- Technique Un bien possède un intérêt technique en cas d’utilisation précoce d’un matériau ou d’une technique particulière (ingénierie), ou s’il présente un intérêt constructif ou technologique particulier, une prouesse technique ou une innovation technologique. Il peut également être considéré comme ayant une valeur archéologique industrielle s’il témoigne de méthodes de construction anciennes. Bien entendu, l’intérêt technique est à mettre en relation avec l’intérêt scientifique.
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont joué un rôle prépondérant dans la planification urbaine par le passé. Ils suivent généralement d’autres formes (plans) urbanistiques, entraînant une interaction entre les espaces bâtis et non bâtis (ou ouverts). Cet aménagement comprend également la cohérence entre les différents niveaux d’échelle. Un bien immobilier possède un intérêt urbanistique lorsqu’il joue un rôle dans ce domaine. En voici quelques exemples : les bâtiments d’angle, les places ou les enfilades d’immeubles présentant une certaine cohérence, les tours (immeubles de grande hauteur) habilement implantées et leur relation avec leur environnement qualitatif immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, ainsi que les vestiges de concepts urbanistiques et la manière dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme les palais urbains et/ou les maisons de maître éclectiques encore préservés dans le quartier Léopold.
Recherches et rédaction
1993-1995
id
Urban : 15556
Description
Historique
Le premier collège Saint-Michel de Bruxelles est érigé en 1604 rue de Ruysbroeck. Fermé en 1773 lors de la suppression de la Compagnie de Jésus, l'ensemble est rasé en 1892 lors de la création de la rue Lebeau (voir ces rue dans l'inventaire de Bruxelles-Pentagone).
En 1835, le père J.-B. Boone fonde un deuxième collège rue des Ursulines. Reconstruit entre 1909 et 1914, c'est l'act. collège Saint-Jean Berchmans qui se dresse aux abords de la jonction Nord-Midi (voir l'inventaire de Bruxelles-Pentagone, rue des Ursulines).
Par manque de place, les jésuites cherchent un emplacement pour construire un nouveau collège et leur choix s'arrête sur un vaste terrain de quelque six hectares situé partiellement sur le territoire de Woluwe-Saint-Pierre, à front du boulevard Militaire, entre les casernes d'Etterbeek et l'avenue de Tervueren.
Le 11 mai 1902 commencent les travaux de terrassement et de nivellement. Le 11 août de la même année la commune donne son accord et le 16 août, la première pierre est posée.
En collaboration avec le père Th. Thisquen, S. J., supérieur du collège rue des Ursulines et mandataire général des propriétaires, les architectes A. Gellé et J. Prémont conçoivent, parallèlement au boulevard, un vaste bâtiment de style néo-traditionnelLe style néo-traditionnel s’inspire de l’architecture traditionnelle, que l’on incorpore plutôt librement au sein d’un langage formel assez contemporain, avec des matériaux et des techniques contemporains (XIXe siècle et XXe siècle). auquel viennent se greffer des constructions perpendiculaires de même style, le tout réalisé par l'entrepreneur Van Deuren.
Les travaux sont effectués en plusieurs phases. Sont d'abord bâtis l'aile principale (A), ensemble de locaux scolaires et de chambres se déployant depuis le grand réfectoire (au Nord) jusqu'à la tour-clocher de plan circulaire qui domine aujourd'hui, au centre du complexe, l'ensemble des bâtiments ; la première dans l'est (B), réservée à la communauté des jésuites ; la première aile dans l'ouest (C) qui comprend principalement l'entrée au no 24 et les parloirs ainsi que l'aile dans l'est (anc. D) située dans le prolongement de l'église où sont aménagés les salles de musique, le grand hall de gymnastique ainsi que la chaufferie. Tout cela est élevé entre 1902 et 1905.
Le 21 septembre 1905, la communauté des pères jésuites s'installe dans les nouveaux bâtiments qui accueillent le 3 octobre quatre cents étudiants, dont une centaine d'internes.
En 1905, s'y installe aussi la prestigieuse bibliothèque de la Société des Bollandistes qui a pour mission de rechercher, de publier dans leur état originel et de commenter tous les documents qui concernent la vie et le culte des saints. Imaginée en 1607 par le père jésuite Héribert Roswey (1569-1629) et fondée à Anvers par le père Jean Bolland (1596-1665), elle est continuée jusqu'à nos jours1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. par quelques jésuites belges.
Au printemps 1906, le père Edmond Leroy, nommé recteur, entame la poursuite des travaux. D'après une demande de permis de bâtir datée du 16 mai 1906, les mêmes architectes font élever la section située dans le prolongement du bâtiment central (E), de la tour jusqu'à la deuxième aile dans l'ouest (entrée no 26) construite en même temps (F). De nombreuses classes y sont aménagées.
La troisième phase de construction concerne l'église (G).
La demande d'autorisation de bâtir est introduite le 21 janvier 1908 et la première pierre est posée le 20 juillet de la même année par Mgr. Jean Tacci-Porcelli, nonce apostolique et archevêque de Nicée. Achevé en 1910, l'édifice, inspiré du style roman rhénan, entrepris en l'honneur de Saint-Jean Berchmans et imaginé par l'architecte J. Prémont, est consacré le 9 juillet 1912 par Mgr. Joseph van Reeth, S. J., évêque de Galle.
Quant aux derniers grands travaux d'aménagement, il faut attendre plus de vingt ans. C'est, en effet, le 16 juillet et le 30 décembre 1930 que le père Eugène Thibaut, recteur, introduit deux demandes de permis de bâtir pour l'achèvement de l'aile centrale jusqu'à la rue Père Eudore Devroye (H), ainsi que pour la grande salle des fêtes bâtie le long de cette artère (I). Le collège a en effet besoin de nouveaux locaux pour abriter les rhétoriques, la bibliothèque des anciens ainsi que le cours scientifique supérieur et d'une grande salle qui peut accueillir tous les élèves et leurs parents. Pour l'extérieur, l'architecte Frans Hemelsoet utilise le même style que celui des bâtiments existants mais pour l'intérieur de la salle des fêtes, c'est à l'Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs., alors en vogue, qu'il fait référence. L'ensemble est béni par le père recteur en juillet 1932 et la salle des fêtes ouvre ses portes la même année pour la distribution des prix.
En 1976, l'aile comprenant la salle de gymnastique ainsi que la chaufferie, devenue vétuste, est démolie pour faire place à un nouveau bâtiment de deux niveaux réservé à la section primaire (D). Quatorze classes ainsi qu'une nouvelle salle de gymnastique sont réalisées d'après les plans de l'arch. A. H. Lagrou. Ce bâtiment est surélevé de deux étages et couronné d'une bâtièreToit à deux versants. d'après une demande de permis de bâtir de 1989. Les plans sont tracés par le « Bureau d'Architecture Émile VERHAEGEN S.A. ».
En 1969, l'A.S.B.L. « Amicolmi » reçoit l'autorisation de bâtir une salle de sports le long de la rue Père Eudore Devroye, d'après les plans de l'architecte E. Vanderplas. Un centre de réadaptation fonctionnelle y est également construit en 1976 d'après les plans de l'architecte Fernand Crahay (CBIMC Centre belge pour Infirmes moteurs cérébraux).
L'ensemble des bâtiments, avec le parc aménagé à l'arrière, où se trouvait à l'origine un grand bassin de natation en plein air, est clôturé par un mur d'enceinte décoré d'arcatures aveuglesUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre., percé de plusieurs portes grillées et précédé d'un jardinet côté boulevard.
Description
En 1835, le père J.-B. Boone fonde un deuxième collège rue des Ursulines. Reconstruit entre 1909 et 1914, c'est l'act. collège Saint-Jean Berchmans qui se dresse aux abords de la jonction Nord-Midi (voir l'inventaire de Bruxelles-Pentagone, rue des Ursulines).
Par manque de place, les jésuites cherchent un emplacement pour construire un nouveau collège et leur choix s'arrête sur un vaste terrain de quelque six hectares situé partiellement sur le territoire de Woluwe-Saint-Pierre, à front du boulevard Militaire, entre les casernes d'Etterbeek et l'avenue de Tervueren.
Le 11 mai 1902 commencent les travaux de terrassement et de nivellement. Le 11 août de la même année la commune donne son accord et le 16 août, la première pierre est posée.
En collaboration avec le père Th. Thisquen, S. J., supérieur du collège rue des Ursulines et mandataire général des propriétaires, les architectes A. Gellé et J. Prémont conçoivent, parallèlement au boulevard, un vaste bâtiment de style néo-traditionnelLe style néo-traditionnel s’inspire de l’architecture traditionnelle, que l’on incorpore plutôt librement au sein d’un langage formel assez contemporain, avec des matériaux et des techniques contemporains (XIXe siècle et XXe siècle). auquel viennent se greffer des constructions perpendiculaires de même style, le tout réalisé par l'entrepreneur Van Deuren.
Les travaux sont effectués en plusieurs phases. Sont d'abord bâtis l'aile principale (A), ensemble de locaux scolaires et de chambres se déployant depuis le grand réfectoire (au Nord) jusqu'à la tour-clocher de plan circulaire qui domine aujourd'hui, au centre du complexe, l'ensemble des bâtiments ; la première dans l'est (B), réservée à la communauté des jésuites ; la première aile dans l'ouest (C) qui comprend principalement l'entrée au no 24 et les parloirs ainsi que l'aile dans l'est (anc. D) située dans le prolongement de l'église où sont aménagés les salles de musique, le grand hall de gymnastique ainsi que la chaufferie. Tout cela est élevé entre 1902 et 1905.
Le 21 septembre 1905, la communauté des pères jésuites s'installe dans les nouveaux bâtiments qui accueillent le 3 octobre quatre cents étudiants, dont une centaine d'internes.
En 1905, s'y installe aussi la prestigieuse bibliothèque de la Société des Bollandistes qui a pour mission de rechercher, de publier dans leur état originel et de commenter tous les documents qui concernent la vie et le culte des saints. Imaginée en 1607 par le père jésuite Héribert Roswey (1569-1629) et fondée à Anvers par le père Jean Bolland (1596-1665), elle est continuée jusqu'à nos jours1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. par quelques jésuites belges.
Au printemps 1906, le père Edmond Leroy, nommé recteur, entame la poursuite des travaux. D'après une demande de permis de bâtir datée du 16 mai 1906, les mêmes architectes font élever la section située dans le prolongement du bâtiment central (E), de la tour jusqu'à la deuxième aile dans l'ouest (entrée no 26) construite en même temps (F). De nombreuses classes y sont aménagées.
La troisième phase de construction concerne l'église (G).
La demande d'autorisation de bâtir est introduite le 21 janvier 1908 et la première pierre est posée le 20 juillet de la même année par Mgr. Jean Tacci-Porcelli, nonce apostolique et archevêque de Nicée. Achevé en 1910, l'édifice, inspiré du style roman rhénan, entrepris en l'honneur de Saint-Jean Berchmans et imaginé par l'architecte J. Prémont, est consacré le 9 juillet 1912 par Mgr. Joseph van Reeth, S. J., évêque de Galle.
Quant aux derniers grands travaux d'aménagement, il faut attendre plus de vingt ans. C'est, en effet, le 16 juillet et le 30 décembre 1930 que le père Eugène Thibaut, recteur, introduit deux demandes de permis de bâtir pour l'achèvement de l'aile centrale jusqu'à la rue Père Eudore Devroye (H), ainsi que pour la grande salle des fêtes bâtie le long de cette artère (I). Le collège a en effet besoin de nouveaux locaux pour abriter les rhétoriques, la bibliothèque des anciens ainsi que le cours scientifique supérieur et d'une grande salle qui peut accueillir tous les élèves et leurs parents. Pour l'extérieur, l'architecte Frans Hemelsoet utilise le même style que celui des bâtiments existants mais pour l'intérieur de la salle des fêtes, c'est à l'Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs., alors en vogue, qu'il fait référence. L'ensemble est béni par le père recteur en juillet 1932 et la salle des fêtes ouvre ses portes la même année pour la distribution des prix.
En 1976, l'aile comprenant la salle de gymnastique ainsi que la chaufferie, devenue vétuste, est démolie pour faire place à un nouveau bâtiment de deux niveaux réservé à la section primaire (D). Quatorze classes ainsi qu'une nouvelle salle de gymnastique sont réalisées d'après les plans de l'arch. A. H. Lagrou. Ce bâtiment est surélevé de deux étages et couronné d'une bâtièreToit à deux versants. d'après une demande de permis de bâtir de 1989. Les plans sont tracés par le « Bureau d'Architecture Émile VERHAEGEN S.A. ».
En 1969, l'A.S.B.L. « Amicolmi » reçoit l'autorisation de bâtir une salle de sports le long de la rue Père Eudore Devroye, d'après les plans de l'architecte E. Vanderplas. Un centre de réadaptation fonctionnelle y est également construit en 1976 d'après les plans de l'architecte Fernand Crahay (CBIMC Centre belge pour Infirmes moteurs cérébraux).
L'ensemble des bâtiments, avec le parc aménagé à l'arrière, où se trouvait à l'origine un grand bassin de natation en plein air, est clôturé par un mur d'enceinte décoré d'arcatures aveuglesUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre., percé de plusieurs portes grillées et précédé d'un jardinet côté boulevard.
Description
Vaste complexe de plusieurs ailes formant sept cours ou jardins sur lesquels donnent des façades variant de deux à quatre niveaux et totalisant près de 260 travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. inégales, le tout en briques rouges sur un soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. en pierre bleue ajouré de nombreuses ouvertures de cave.
Baies généralement rect. ou en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle., souvent à croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit., à croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit. à deux meneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie., à croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit. à deux croisillons ou à traverseÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie., inscrites (isolées ou par groupe) entre des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. de largeur dégressive, entre des contreforts ou dans des panneaux en creux. La majorité des fenêtres sont surmontées de tympansEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. cintrés, surbaissés ou trilobés.
Plusieurs façades sont organisées symétriquement autour d'une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d'entrée axiale couronnée d'un pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à rampants droits et souvent percée, à chaque étage, de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. géminées en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle. sur un même appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas., séparées par une colonne engagée et doublées de rouleaux d'archivolteMouluration disposée sur le front de l’arc. Le corps de moulures qui compose l’archivolte est de faible ampleur, moins complexe que celui de la corniche.. Nombreux éléments en pierre bleue tels les sommiersLes sommiers sont les deux premiers claveaux d’un arc, portant directement sur les piédroits., les coussinetsPierres de taille formant saillie profilée dans l’embrasure de la baie. Ils sont situés au sommet des piédroits et portent un linteau ou un arc., les linteaux-larmiers, les colonnes engagées ou les réseaux de certaines fenêtres comme celles qui éclairent la bibliothèque des Bollandistes dans la partie N. de l'aile centrale (A). Cette section du bâtiment demanda une attention toute particulière aux architectes. Aménagé intérieurement sur quatre niveaux, l'ensemble des rayons soutenus par une architecture métallique en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion. qui traverseÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie. tous les niveaux pour prendre appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. sur des colonnes en pierre dans les caves, exigea, vu le poids considérable des centaines de milliers d'ouvrages conservés (près de 400.000), l'utilisation de contreforts puissants visibles à l'extérieur du bâtiment. La lumière y pénètre par de hautes ouvertures à multiples traversesÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie. ainsi que par quatre lanterneaux aménagés au sommet de la toiture.
Façades souvent animées par un jeu de panneaux et d'arcatures aveuglesUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre.. Nombreuses bâtièresToit à deux versants. d'ardoises, parfois à croupettesPetite croupe ou croupette. Petit versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupe, la croupette ne descend pas aussi bas que les pans principaux., éclairées par des lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres., également sous bâtièreToit à deux versants., en bois ou en maçonnerie de briques.
Simplicité et clarté du plan intérieur. De larges couloirs, rythmés au r.d.ch. par des arcsStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. doubleaux transversaux en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle. retombant sur des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. ou des culots en pierre bleue, courent d'un bout à l'autre des différentes ailes afin de desservir les locaux aménagés de chaque côté.
Ancienne salle des fêtes.
Baies généralement rect. ou en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle., souvent à croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit., à croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit. à deux meneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie., à croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit. à deux croisillons ou à traverseÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie., inscrites (isolées ou par groupe) entre des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. de largeur dégressive, entre des contreforts ou dans des panneaux en creux. La majorité des fenêtres sont surmontées de tympansEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. cintrés, surbaissés ou trilobés.
Plusieurs façades sont organisées symétriquement autour d'une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d'entrée axiale couronnée d'un pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à rampants droits et souvent percée, à chaque étage, de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. géminées en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle. sur un même appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas., séparées par une colonne engagée et doublées de rouleaux d'archivolteMouluration disposée sur le front de l’arc. Le corps de moulures qui compose l’archivolte est de faible ampleur, moins complexe que celui de la corniche.. Nombreux éléments en pierre bleue tels les sommiersLes sommiers sont les deux premiers claveaux d’un arc, portant directement sur les piédroits., les coussinetsPierres de taille formant saillie profilée dans l’embrasure de la baie. Ils sont situés au sommet des piédroits et portent un linteau ou un arc., les linteaux-larmiers, les colonnes engagées ou les réseaux de certaines fenêtres comme celles qui éclairent la bibliothèque des Bollandistes dans la partie N. de l'aile centrale (A). Cette section du bâtiment demanda une attention toute particulière aux architectes. Aménagé intérieurement sur quatre niveaux, l'ensemble des rayons soutenus par une architecture métallique en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion. qui traverseÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie. tous les niveaux pour prendre appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. sur des colonnes en pierre dans les caves, exigea, vu le poids considérable des centaines de milliers d'ouvrages conservés (près de 400.000), l'utilisation de contreforts puissants visibles à l'extérieur du bâtiment. La lumière y pénètre par de hautes ouvertures à multiples traversesÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie. ainsi que par quatre lanterneaux aménagés au sommet de la toiture.
Façades souvent animées par un jeu de panneaux et d'arcatures aveuglesUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre.. Nombreuses bâtièresToit à deux versants. d'ardoises, parfois à croupettesPetite croupe ou croupette. Petit versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupe, la croupette ne descend pas aussi bas que les pans principaux., éclairées par des lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres., également sous bâtièreToit à deux versants., en bois ou en maçonnerie de briques.
Simplicité et clarté du plan intérieur. De larges couloirs, rythmés au r.d.ch. par des arcsStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. doubleaux transversaux en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle. retombant sur des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. ou des culots en pierre bleue, courent d'un bout à l'autre des différentes ailes afin de desservir les locaux aménagés de chaque côté.
Ancienne salle des fêtes.
Inaugurée en 1932, la salle des fêtes du collège est reprise par la communauté des jésuites dans les années 1960. Depuis peu, c'est l'asbl « Théâtre Saint-Michel », qui en assure la gérance, le collège restant toutefois son client privilégié sans en avoir l'exclusivité.
Vaste salle rect. de style Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs. de 32 x 20,8 mètres pouvant accueillir aujourd'hui 1.300 personnes assisesRang d’éléments de même hauteur posés de niveau dans une maçonnerie. L’assise désigne également la plate-forme d’un balcon ou d'une logette, portée d’ordinaire par des consoles et sur laquelle repose le garde-corps. réparties entre un parterre et deux balcons supérieurs en U d'une grande portée avec avancées latérales, le tout soutenu par des consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console..
Fauteuils à claquette en bois et en skaï provenant du pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. du Saint-Siège construit en 1958 pour l'Exposition universelle de Bruxelles.
Un proscénium recouvrant l'orchestre précède la grande scène de 14,5 mètres de largeur, sur 8 de profondeur et 18 de hauteur, dont le cadre rect. est profilé à redents.
Dix-neuf loges sont aménagées derrière la scène qui cache également la machinerieSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur. d'origine qui permet de manœuvrer les décors et l'écran. La hauteur des coulisses vaut deux fois celle de la scène.
Vaste salle rect. de style Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs. de 32 x 20,8 mètres pouvant accueillir aujourd'hui 1.300 personnes assisesRang d’éléments de même hauteur posés de niveau dans une maçonnerie. L’assise désigne également la plate-forme d’un balcon ou d'une logette, portée d’ordinaire par des consoles et sur laquelle repose le garde-corps. réparties entre un parterre et deux balcons supérieurs en U d'une grande portée avec avancées latérales, le tout soutenu par des consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console..
Fauteuils à claquette en bois et en skaï provenant du pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. du Saint-Siège construit en 1958 pour l'Exposition universelle de Bruxelles.
Un proscénium recouvrant l'orchestre précède la grande scène de 14,5 mètres de largeur, sur 8 de profondeur et 18 de hauteur, dont le cadre rect. est profilé à redents.
Dix-neuf loges sont aménagées derrière la scène qui cache également la machinerieSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur. d'origine qui permet de manœuvrer les décors et l'écran. La hauteur des coulisses vaut deux fois celle de la scène.
La décoration Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs. très sobre marque seulement les garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. des balcons, les luminaires de forme géométrique qui rythment les murs et les balcons ainsi que de larges plafonniers dont la plupart ont aujourd'hui laissé la place à des spots encastrés dans le plafond en léger berceau.
La salle est précédée d'un grand foyer pouvant contenir jusqu'à 700 personnes, sur lequel donne un salon plus intime qui permet de recevoir des hôtes de marque. Un escalier monumental en granitoMatériau composé de mortier et de pierres colorées concassées présentant, après polissage, l’aspect d’un granit. qui mène aux étages y prend son départ. À volées simples puis doubles, il est équipé d'une rampe en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux.. L'ensemble est caché derrière une façade, parallèle au bd Saint-Michel, qui reprend le style du collège. Trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., dont la centrale à pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc., chacune ajourée au r.d.ch. d'une grande porte vitrée en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle. précédée d'un escalier. Dans chaque travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., une croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit. à deux meneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. aux 1er et 2e étages, trois baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. géminées au dern. niveau des travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. 1 et 3, une grande ouverture en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle. à réseau en pierre bleue dans le pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à rampants droits.
Les autres façades, pratiquement aveuglesUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre., sont décorées de panneaux et d'arcatures, le tout sous une toiture en terrasse.
Église Saint-Jean Berchmans.
Édifice de plan basilical comprenant une nef de quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., flanquée de bas-côtés, un transept et un chœur d'une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. droite terminée par un chevet semi-circulaire sous une voûte à cinq pans. Greffées sur les croisillons, à droite et à gauche du chœur et ouvertes sur celui-ci, deux chapelles de plan carré à abside semi-circulaire.
Façade principale. Dressée sur le boulevard, façade O. en pierre de taille et moellonsPierres grossièrement équarries mises en œuvre dans une maçonnerie. rosés de la Gileppe. PignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à rampants droits entre deux tours de plan carré, divisées en quatre registresAlignement horizontal de baies sur un pignon. par des cordonsCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition. et coiffées de flèches pyramidales en pierre.
Sur chaque face, deux meurtrières au 2e niveau, deux ouvertures cintrées et géminées séparées par une colonne au 3e niveau et trois baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. jumelées en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle. au dern. niveau, toutes fermées par des abat-sons.
Importante abside O. semi-circulaire coiffée d'un demi-toit conique, séparée des rampants par une coursière sur colonnes. Parfois ajouré, le même système décore la partie haute de l'abside O. Celle-ci s'inscrit entre deux portails hors-œuvre sous pignonsPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. qui s'ouvrent chacun sur une sorte d'antichambre, rappel du narthex. Portes cintrées inscrites dans un ébrasement à ressautsSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. décorés de colonnettes. Voussures en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle.. Entre les entrées et l'abside, une petite tourellePetite tour engagée dans un bâtiment, généralement sur un de ses angles. d'escalier sous toiture conique en pierre. Une niche aménagée dans la partie basse de l'abside contient une statue de Saint-Michel terrassant le dragon.
Façades latérales. En briques avec nombreux éléments en mœllons (arcs, encadrements harpés de nombreuses ouvertures).
Cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. égales dont une après la façade-pignon du transept séparées, sur les deux 1ers niveaux, par des contreforts sommés de pinaclesAmortissement élancé de plan carré ou polygonal.. Une fenêtre en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle. (profil utilisé pour toutes les ouvertures), au 1er niveau, est séparée de trois ouvertures géminées qui éclairent les tribunes par un panneau décoré d'arcatures aveuglesUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre..
Toiture en terrasse au-dessus des tribunes. Surplombant ces dernières, murs gouttereaux de la nef ajourés, dans chaque travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., de deux fenêtres jumelées inscrites dans un panneau cintré en creux sous une bande lombarde. BâtièreToit à deux versants. d'ardoises au-dessus de la nef et des bras du transept dont les façades-pignons sont principalement ajourées d'une grande rose polylobée garnie de vitraux, percée entre un panneau décoré de colonnes et une arcature aveugleUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre..
Cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. égales dont une après la façade-pignon du transept séparées, sur les deux 1ers niveaux, par des contreforts sommés de pinaclesAmortissement élancé de plan carré ou polygonal.. Une fenêtre en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle. (profil utilisé pour toutes les ouvertures), au 1er niveau, est séparée de trois ouvertures géminées qui éclairent les tribunes par un panneau décoré d'arcatures aveuglesUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre..
Toiture en terrasse au-dessus des tribunes. Surplombant ces dernières, murs gouttereaux de la nef ajourés, dans chaque travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., de deux fenêtres jumelées inscrites dans un panneau cintré en creux sous une bande lombarde. BâtièreToit à deux versants. d'ardoises au-dessus de la nef et des bras du transept dont les façades-pignons sont principalement ajourées d'une grande rose polylobée garnie de vitraux, percée entre un panneau décoré de colonnes et une arcature aveugleUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre..
Une galerie à baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. cintrées, à l'origine ouverte comme un véritable cloître, court aux pieds de chaque façade latérale.
Toiture en terrasse contre les bas-côtés, en appentisToit à un seul versant. contre les bras du transept. Nef, bas-côtés et chapelles latérales en pierre blanche et simili-pierreEnduit dont la couleur et la texture imitent la pierre de manière très convaincante, avec généralement des joints factices remplis de mortier gris. blanche sous voûtes d'arêtes en briques de couleur crème à nervures saillantes croiséesBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit., formées de deux berceaux de même hauteur pénétrant l'un dans l'autre et se croisant à angles droits. Voûtes en briques creuses et légères qui permettent la suppression des arcs-boutants et ne demandent que des contreforts réduits.
Intérieur de l"église
Vaisseau central sur trois niveaux, divisé en quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. par deux fois trois colonnes monolithes à fût rond en granit poli de Labrador moucheté de paillettes bleues sur bases en Larrys crème et chapiteauxCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. en pierre blanche d'Euville, tous ornés de motifs différents.
Tailloir carré recevant les arcsStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle. moulurés et doublés d'un rouleau d'archivolteMouluration disposée sur le front de l’arc. Le corps de moulures qui compose l’archivolte est de faible ampleur, moins complexe que celui de la corniche. à volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc. rentrantes qui séparent la nef des bas-côtés.
Dans chaque travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., au 2e niveau, tribunes ouvertes sur le vaisseau central par un tripletGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste. de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. cintrées séparées par des colonnes en granit poli inscrit dans un encadrement cintré en creux. AppuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. prolongé en cordonCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition. continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées..
Au 3e niveau, deux fenêtres hautes fermées par des vitraux aux entrelacsOrnements composés de courbes entremêlées. géométriques.
Du 2e niveau jusqu'à l'appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. des ouvertures du dernier niveau, des colonnes engagées supportent, entre les travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., les retombées des nervures, les doubleaux transversaux et les formerets, tous en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle.. Suspendues au-dessus des colonnes de la nef sous un dais d'architecture et reposant sur des soclesMassif surélevant un support ou une statue. sculptés portant leurs initiales, statues de pierre figurant six saints de la Compagnie de Jésus (St Stanislas Kostka, St François de Hiéronymo, Saint Alphonse Rodriguez, Saint François de Borgia, Saint Louis de Gonzague et Saint Pierre Claver) réalisées par les sculpteurs Sinia et Van De Capellen (Saint Alphonse Rodriguez et Saint Pierre Claver).
Même recouvrement que le vaisseau central sur les bas-côtés où sont aménagés de chaque côté, dans l'épaisseur des murs, quatre confessionnaux.
Une porte centrale rect. partiellement fermée par un battant en cuivre et surmontée d'une fenêtre en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle., entre deux ouvertures aux linteauxÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. droits sur coussinetsPierres de taille formant saillie profilée dans l’embrasure de la baie. Ils sont situés au sommet des piédroits et portent un linteau ou un arc. surmontées d'un tympanEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. trilobé décoré d'une peinture représentant une station du Chemin de Croix, réalisée par Ernest Wante.
Dans l'abside du chœur, 1er niveau percé de trois portes, 2e niveau ajouré de cinq fois deux baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. jumelées ouvertes sur un triforium et 3e niveau éclairé par cinq grands vitraux, œuvres de Stalins.
Au centre, les trois personnes divines, avec sous elles, l'archange Saint Michel, patron du collège, et Saint Jean Berchmans, patron titulaire de l'église.
Dans les vitraux voisins, Saint Luc et Saint Jean, évangélistes, au-dessus de Saint Ignace de Loyola et de Saint François Xavier ; Saint Mathieu et Saint Marc au-dessus de Saint Louis de Gonzague et de Saint François de Borgia ; Saint Grégoire le Grand et Saint Augustin, deux docteurs de l'Église, au-dessus de Saint Stanislas Kostka et de Saint François de Hieronymo ; Saint Ambroise et Saint Jérôme, docteurs de l'Église au-dessus de Saint Pierre Claver et de Saint Alphonse Rodriguez.
Transept couvert d'une voûte de plan carré à la croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit., retombant sur quatre piliersSupport vertical de plan carré. composés, et de deux voûtes de plan rect. sur chaque bras.
Au-dessus des chapelles latérales, sur lesquelles s'ouvre également un triforium, tribunes identiques à celles de la nef.
Au N. et au S., une porte rect. à deux battants surmontée de peintures, également oeuvres d'Ernest WANTE, représentant d'un côté, la 1re communion de Saint Louis de Gonzague, reçue des mains du Saint cardinal Charles Borromée, et la mort du même jeune religieux ; de l'autre côté, Saint Jean Berchmans en pélerinage à Montaigu et le même saint signant de son sang le vœu de défendre toujours l'honneur de Notre-Dame.
Porte et peintures aménagées dans un profond retrait en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle. entre deux panneaux aveuglesUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre. de même profil, tous les trois soutenus par des colonnes et doublés d'un rouleau d'archivolteMouluration disposée sur le front de l’arc. Le corps de moulures qui compose l’archivolte est de faible ampleur, moins complexe que celui de la corniche..
Une coursière étroite bordée d'une balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. sépare ce niveau de la grande rosace. L'une figure l'arbre de Jessé (autour de la Vierge, des personnages de l'Ancien Testament : Achaz, Ézéchias, Jonathan, Jonas, Asa, Salomon, Aaron, David, Jéroboam, Josaphat et Ozias), l'autre présente, autour de Saint Joseph, patron de la Belgique, des saints et des saintes liés à l'histoire de notre pays (Saint Lambert, Sainte Gudule, Saint Norbert, Sainte Gertrude, Saint Bavon, Saint Amand, Sainte Julienne, le bien-heureux Charles le Bon, Sainte Waudru, Saint Hubert et Saint Albert de Louvain).
Au r.d.ch. de l'abside O. semi-circulaire, une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. droite sous deux petits berceaux reposant sur deux colonnes en granit poli et une voûte d'ogives à quatre quartiers. Elle est éclairée par quatre vitraux, qui représentent, comme tous les autres vitraux du 1er niveau, les principaux épisodes de la vie du Christ. Sauf une exception, ils sortent tous des ateliers de GANTON-DEFOIN (Annonciation, Nativité, Jésus au milieu des docteurs, Jésus aux noces de Cana, Jésus convertissant la Samaritaine, Jésus bénissant les enfants, le sermon sur la montagne, La tempête apaisée, Jésus chez Marthe et Marie, Transfiguration, Jésus marchant sur les flots, Jésus pardonnant à la pécheresse, Jésus entrant à Jérusalem, Dernière Cène, Apparition sur les bords du lac et Ascension).
Une porte centrale rect. partiellement fermée par un battant en cuivre et surmontée d'une fenêtre en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle., entre deux ouvertures aux linteauxÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. droits sur coussinetsPierres de taille formant saillie profilée dans l’embrasure de la baie. Ils sont situés au sommet des piédroits et portent un linteau ou un arc. surmontées d'un tympanEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. trilobé décoré d'une peinture représentant une station du Chemin de Croix, réalisée par Ernest Wante.
Dans l'abside du chœur, 1er niveau percé de trois portes, 2e niveau ajouré de cinq fois deux baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. jumelées ouvertes sur un triforium et 3e niveau éclairé par cinq grands vitraux, œuvres de Stalins.
Au centre, les trois personnes divines, avec sous elles, l'archange Saint Michel, patron du collège, et Saint Jean Berchmans, patron titulaire de l'église.
Dans les vitraux voisins, Saint Luc et Saint Jean, évangélistes, au-dessus de Saint Ignace de Loyola et de Saint François Xavier ; Saint Mathieu et Saint Marc au-dessus de Saint Louis de Gonzague et de Saint François de Borgia ; Saint Grégoire le Grand et Saint Augustin, deux docteurs de l'Église, au-dessus de Saint Stanislas Kostka et de Saint François de Hieronymo ; Saint Ambroise et Saint Jérôme, docteurs de l'Église au-dessus de Saint Pierre Claver et de Saint Alphonse Rodriguez.
Transept couvert d'une voûte de plan carré à la croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit., retombant sur quatre piliersSupport vertical de plan carré. composés, et de deux voûtes de plan rect. sur chaque bras.
Au-dessus des chapelles latérales, sur lesquelles s'ouvre également un triforium, tribunes identiques à celles de la nef.
Au N. et au S., une porte rect. à deux battants surmontée de peintures, également oeuvres d'Ernest WANTE, représentant d'un côté, la 1re communion de Saint Louis de Gonzague, reçue des mains du Saint cardinal Charles Borromée, et la mort du même jeune religieux ; de l'autre côté, Saint Jean Berchmans en pélerinage à Montaigu et le même saint signant de son sang le vœu de défendre toujours l'honneur de Notre-Dame.
Porte et peintures aménagées dans un profond retrait en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle. entre deux panneaux aveuglesUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre. de même profil, tous les trois soutenus par des colonnes et doublés d'un rouleau d'archivolteMouluration disposée sur le front de l’arc. Le corps de moulures qui compose l’archivolte est de faible ampleur, moins complexe que celui de la corniche..
Une coursière étroite bordée d'une balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. sépare ce niveau de la grande rosace. L'une figure l'arbre de Jessé (autour de la Vierge, des personnages de l'Ancien Testament : Achaz, Ézéchias, Jonathan, Jonas, Asa, Salomon, Aaron, David, Jéroboam, Josaphat et Ozias), l'autre présente, autour de Saint Joseph, patron de la Belgique, des saints et des saintes liés à l'histoire de notre pays (Saint Lambert, Sainte Gudule, Saint Norbert, Sainte Gertrude, Saint Bavon, Saint Amand, Sainte Julienne, le bien-heureux Charles le Bon, Sainte Waudru, Saint Hubert et Saint Albert de Louvain).
Au r.d.ch. de l'abside O. semi-circulaire, une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. droite sous deux petits berceaux reposant sur deux colonnes en granit poli et une voûte d'ogives à quatre quartiers. Elle est éclairée par quatre vitraux, qui représentent, comme tous les autres vitraux du 1er niveau, les principaux épisodes de la vie du Christ. Sauf une exception, ils sortent tous des ateliers de GANTON-DEFOIN (Annonciation, Nativité, Jésus au milieu des docteurs, Jésus aux noces de Cana, Jésus convertissant la Samaritaine, Jésus bénissant les enfants, le sermon sur la montagne, La tempête apaisée, Jésus chez Marthe et Marie, Transfiguration, Jésus marchant sur les flots, Jésus pardonnant à la pécheresse, Jésus entrant à Jérusalem, Dernière Cène, Apparition sur les bords du lac et Ascension).
Mobilier de l'église
Une grande partie du mobilier d'origine a aujourd'hui disparu. Le chœur était garni d'un grand maître-autel, réalisé d'après les dessins de J. Prémont. Surmonté d'un tabernacle aménagé dans un retable décoré de statuettes en cuivre, il figura, en partie, à l'exposition internationale de Bruxelles en 1910.
Les chapelles latérales abritaient chacune deux autels secondaires, tous sortis des ateliers Wilmotte, de Liège. Dix autres autels de style roman, dessinés par Jean Pirart, étaient situés dans les tribunes. Un banc de communion sculpté par Peeters fermait le choeur et une chaire de vérité, ornée de vingt-quatre statuettes, occupait la 4e travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de la nef, côté S. Deux statues du Sacré-Cœur et de la Vierge, réalisées par Sinia ornaient les piliersSupport vertical de plan carré. de l'entrée du chœur. Celle de la Vierge est toujours conservée au centre du grand couloir du rez-de-chaussée. Un grand lustre en cuivre mat pendait à la croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit. du transept et huit petits lustres étaient disposés sous les arcsStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. de la nef centrale. Dans le jubé O., toujours conservées en parfait état, les orgues réalisées par le facteur E.-M. Kerkhoff d'après un dessin de J. Prémont. Inaugurées le 6 avril 1910, elles sont complètement nettoyées et réharmonisées en 1949 par la Maison Delmotte, de Tournai, avant d'être considérablement enrichies pour leur donner une sonorité plus brillante en 1952. Elles sont considérées comme un des plus beaux instruments de la capitale.
Sources
Archives
ACEtt/TP 14116 (1902), - (1906), 3793 (1908), 4689 (1913), 6398, 7192 (1930), 8579 (1931), Reg. d'entrée 2316 (1969), 2354 (1969, r. Père Eudore Devroye), 2798 (1976, r. Père Eudore Devroye), 2823 (1976), 4328 (1989).
Archives du collège Saint-Michel.
Ouvrages
JURION-DE WAHA F., La mémoire des pierres. Découvrez l'architecture à Bruxelles, Fondation Roi Baudouin, Bruxelles, 1897, pp. 15-17.
Cinquantenaire du Collège Saint-Michel 1905-1955. Album jubilaire, imprimé par M. Weissenbruch SA, juillet 1955.
Hippolyte Delehaye, S. J., L'œuvre des Bollandistes à travers trois siècles 1615-1915, Bruxelles 1959.
L'Église du Collège Saint-Michel, plaquette imprimée chez Bourdeaux à Dinant.
Inventaire des salles de cinéma de la Région Bruxelles-Capitale, 2e partie choix de 30 cinémas, La Rétine de Plateau asbl, août 1993, fiche no 102 bis.
Inventaire des salles de cinéma de la Région de Bruxelles, La Rétine de Plateau, octobre 1994, fiche no 102 bis.
Inventaire exhaustif des orgues en région bruxelloise, La Renaissance de l'Orgue asbl, 1992, p. 75.
Périodiques
"Institut Saint-Michel à Bruxelles" in L'Émulation, 1, 1912, pl. I-V.
Sites internet
Orgues en Région de Bruxelles-Capitale
ACEtt/TP 14116 (1902), - (1906), 3793 (1908), 4689 (1913), 6398, 7192 (1930), 8579 (1931), Reg. d'entrée 2316 (1969), 2354 (1969, r. Père Eudore Devroye), 2798 (1976, r. Père Eudore Devroye), 2823 (1976), 4328 (1989).
Archives du collège Saint-Michel.
Ouvrages
JURION-DE WAHA F., La mémoire des pierres. Découvrez l'architecture à Bruxelles, Fondation Roi Baudouin, Bruxelles, 1897, pp. 15-17.
Cinquantenaire du Collège Saint-Michel 1905-1955. Album jubilaire, imprimé par M. Weissenbruch SA, juillet 1955.
Hippolyte Delehaye, S. J., L'œuvre des Bollandistes à travers trois siècles 1615-1915, Bruxelles 1959.
L'Église du Collège Saint-Michel, plaquette imprimée chez Bourdeaux à Dinant.
Inventaire des salles de cinéma de la Région Bruxelles-Capitale, 2e partie choix de 30 cinémas, La Rétine de Plateau asbl, août 1993, fiche no 102 bis.
Inventaire des salles de cinéma de la Région de Bruxelles, La Rétine de Plateau, octobre 1994, fiche no 102 bis.
Inventaire exhaustif des orgues en région bruxelloise, La Renaissance de l'Orgue asbl, 1992, p. 75.
Périodiques
"Institut Saint-Michel à Bruxelles" in L'Émulation, 1, 1912, pl. I-V.
Sites internet
Orgues en Région de Bruxelles-Capitale
Arbres remarquables à proximité