Typologie(s)

immeuble de logements sociaux

Intervenant(s)

Joseph DIONGREarchitecte1926

Statut juridique

Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024

Styles

Art Déco

Inventaire(s)

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Recherches et rédaction

1997-2004

id

Urban : 1454
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Description

Vaste complexe de neuf immeubles de logements sociaux, de style Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs., arch. Joseph Diongre, 1926.

Cet ensemble de 108 logements s'inscrit dans un vaste programme d'édification d'immeubles à appartements de grand gabarit dans ce quartier déjà densément bâti, entre 1922 et 1929 (voir ch. de Forest, r. du Fort et r. Gisbert Combaz).

Les immeubles se répartissent selon un plan en U le long d'une ruelle interne qui contourne un bloc central formé par les nos 129 et 141.

Immeubles de six niveaux, caractérisés par une série de décrochements subtils : orielsLa logette est un petit ouvrage en surplomb qui s’étend sur un seul étage, contrairement à l’oriel qui en compte plusieurs ou s’allonge sur plusieurs travées. Contrairement au bow-window, logette et oriel sont d’ordinaire de plan rectangulaire ou trapézoïdal et semblent appliqués sur la façade. de plan triangulaire, balcons aux dern. niveaux, à parapetUn parapet en maçonnerie est un muret servant de garde-corps. ajouré en briques ou à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage., travées d'accèsTravée percée de la porte d’entrée. traitées en orielLa logette est un petit ouvrage en surplomb qui s’étend sur un seul étage, contrairement à l’oriel qui en compte plusieurs ou s’allonge sur plusieurs travées. Contrairement au bow-window, logette et oriel sont d’ordinaire de plan rectangulaire ou trapézoïdal et semblent appliqués sur la façade. de plan trapézoïdal. Suite au dénivelé de la rue, certains immeubles sont accessibles via une cour basse, d'autres par un escalier. Le plan intérieur trouve un écho dans les matériaux des façades : l'élévation combine, sur quatre niveaux, des briques hollandaises pour les cages d'escalierEspace à l'intérieur duquel se développe un escalier. et du crépiLe crépi est un enduit non lissé de plâtre ou de mortier. Il est rugueux, ce qui le distingue des autres enduits. clair pour les appartements. Deux dern. niveaux en briques orangées. Travées d'accèsTravée percée de la porte d’entrée. et d'angle marquées par des arrêtes à frisesBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. de briques redentéesUn élément est dit en redent lorsqu'il est disposé de biais et fait saillie en petit éperon. Un élément animé de saillies de ce type est dit redenté ou à redents.. Les baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. ont conservé leurs châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre., à imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. à petits-boisPetit-bois, petit-fer. Petit élément en bois ou en fer subdivisant le vitrage d’un châssis. garnis de verre américain. Portes largement ajourées et grillées.

Sources

Ouvrages
De SALLE, J., OLEFFE, A., Les sites remarquables du patrimoine social bruxellois, Cooparch-RU, Bruxelles, 2000, pp. 40-41.
Inventaire des logements sociaux à Bruxelles, Sint-Lukaswerkgemeenschap, Bruxelles, 1985, fiche 13.

Périodiques
VAN MONTFORT, H., « Exposition de la Société Centrale d'Architecture de Belgique au Cercle Artistique et Littéraire de Bruxelles 1930 », L'Émulation, 10, 1930, pp. 180-184.