Typologie(s)

usine
maison bourgeoise
cabine électrique

Intervenant(s)

INCONNU - ONBEKEND1901

INCONNU - ONBEKEND1882

Jacques VAN CAMParchitecte1959

Styles

Éclectisme
Néoclassicisme
Modernisme

Inventaire(s)

  • Inventaire de l'architecture industrielle (AAM - 1980-1982)
  • Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
  • Le patrimoine monumental de la Belgique. Saint-Gilles (DMS-DML - 1997-2004)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Scientifique
  • Technique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

1997-2004

id

Urban : 1372
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Description

Ensemble industriel occupant la majeure partie de l'îlot bordé par les r. Fernand Bernier, du Tir, de Monténégro et de Bosnie.
Il s'agit de l'anc. service d'électricité de la commune, créé suite à une décision du Conseil communal en 1900 et inauguré par le bourgmestre Maurice Van Meenen en 1901.

L'usine et les bureaux s'installent dans les locaux remaniés d'un abattoir désaffecté, conçu v. 1882. Le complexe est transformé à plusieurs reprises au cours du XXe s., notamment en 1959 par l'arch. Jacques Van Camp, qui construit une vaste annexe en intérieur d'îlot ainsi qu'une maison d'habitation au no 44 r. de Bosnie. Il abrite act. les bureaux du Centre public d'Aide sociale et le charroi communal.

Rue Fernand Bernier 38, anc. bureaux de la direction de l’usine (A) (photo 2004).

Au no 38 r. Fernand Bernier, à l'angle de la r. du Tir, maison éclectique à quatre façades (A), v. 1882, qui abrita les bureaux de la direction de l'usine.
Élévation enduite, à bossages continus au r.d.ch., de deux niveaux sous mansarde. Elle compte, à rue, trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. r. Fernand Bernier et quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. r. du Tir, ces dernières percées de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. aveuglesUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre. pour la plupart. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. sous entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. à l'étage. La toiture mansardée à lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. sous frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. ainsi que la logette axiale de plan trapézoïdal, r. Bernier, semblent résulter d'une intervention ultérieure. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. remplacés.

À front de la r. Fernand Bernier, long bâtiment en briques édifié en deux phases. À g., au no 40, volume conçu avant1933 (B), comptant trois niveaux et trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. inégales à rue, flanquées de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau.. Le reste du bâtiment (C), à dr., ainsi que l'étage attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement. coiffant une partie de l'ensemble sont édifiés dans l'après-guerre. Il présente une élévation monumentale en briques appareillées de manière traditionnelle, terminée par un vaste pan coupéPan de mur situé de biais sur l’angle d’un bâtiment. à l'angle de la r. de Bosnie. Hautes baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. étroites et jumelées, à châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. à petits-fers partiellement remplacés. Une imposante tablePetite surface plane décorative, carrée ou rectangulaire. En menuiserie, on utilisera plus volontiers le terme panneau. de pierre bleue porte l'inscription « électricité / de / saint-gilles ».

Rue Fernand Bernier 38, 40 et rue de Bosnie 40, 42, 44, salle des machines (E) (photo 1998).

Le complexe a par ailleurs conservé deux salles des machines (D, E), situées dans le prolongement l'une de l'autre, parallèlement au bâtiment à front de rue. L'ancienne salle des machines (D), de 1900, est un volume oblong sous toiture en bâtièreToit à deux versants. à faîte ajouré. Son pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. nord est percé d'une belle verrière à structure métallique, surlignée d'une corniche à lambrequinUne corniche est dite à lambrequin lorsqu'elle est agrémentée d’un bandeau chantourné à la manière d’un lambrequin, une bordure sinueuse d’étoffe servant à décorer une fenêtre ou un baldaquin de lit..

Elle est transformée en bureaux en 1999 puis rénovée par l'arch. Jean Annart en 2004. La nouvelle salle des machines (E), dont le volume équivaut au double de celui l'ancienne, est conçue en 1910 par les entrepreneurs Podevain et Cnapelinckx. Sa toiture, en bâtièreToit à deux versants. également, est ajourée latéralement et son pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. sud éclairé par une vaste baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. métallique. Elle est encore act. équipée de son pont roulant d'origine, réalisé par les constructeurs Bertaux et Cie. Le bâtiment est act. relié par une structure de béton à claire-voieUn élément est dit à claire-voie lorsqu’il est ajouré de petites ouvertures décoratives. à un volume d'un niveau situé à front de la r. de Bosnie.

Sources

Archives
ACSG/Urb. 68 (1959).

Ouvrages
Inventaire visuel de l'architecture industrielle à Bruxelles. Saint-Gilles, AAM, Bruxelles, 1980-1982, fiche 36.