Typologie(s)
cinéma
Intervenant(s)
Arthur MEULEMAN – architecte – 1957-1959
Gui ROUSSEAU – architecte – 1957-1959
Styles
modernisme d'après-guerre
Inventaire(s)
- Inventaire des salles de cinéma (1993)
- Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
- Le patrimoine monumental de la Belgique. Saint-Josse-ten-Noode (DMS-DML - 1994-1997)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique
- Esthétique
- Historique
- Social
- Technique
- Urbanistique
Recherches et rédaction
1993-1995
id
Urban : 10921
Description
Cinéma construit à l'emplacement d'un anc. établissement de divertissement. Un 1er projet par l'arch. R. AJOUX (également arch. des anc. cinémas Mirano et Century ), sous le nom de Miramar ne sera pas réalisé.
Sous son nom act., le cinéma sera finalement construit sur les plans de 1957 des arch. G. ROUSSEAU et A. MEULEMAN. Déb. de la construction en 1958, inauguration en 1959. Architecture de cinéma caractéristique des années 1950. Présente un style semblable à celui de l'anc. cinéma Mirano situé en oblique. Exploité jusqu'en 1976 par la société Les Cinés de Saint-Josse, qui exploitait aussi le Mirano. En 1977, repris par la S.P.R.L. Les Cinés Madou.
Contient à l'origine une salle rect. d'une capacité de 500 places qui sera portée à 625 en 1967. La dern. séance de film eut lieu en 1979. Utilisé comme salle de régie par l'I.N.S.A.S. jusqu'en 1991, le cinéma est transformé en 1993 en centre de conférences avec possibilités de projection de films et de vidéo, d'après des plans de 1992 de l'arch. M. BOUBAKER. Ouvert depuis 1995.
Construction imposante de trois niveaux en retrait sur caves et sous toit plat saillant. Structure en béton armé. Façade à parementRevêtement de la face extérieure d’un mur. de travertin, accentuée horizontalement par l'auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. et les registresAlignement horizontal de baies sur un pignon. continus des fenêtres, interrompue au centre par les piliersSupport vertical de plan carré. soutenant l'auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. et l'enseigne lumineuse fixée sur le toit - MARIGNAN précédé d'un motif de fleur de lys - qui constituent des accents verticaux prononcés.
Entrée monumentale constituée d'un hall d'entrée en forme d'entonnoir, ouvert de part et d'autre et limité par de grands panneaux publicitaires en creux et des vitrines rect., avec guichet central en forme de cylindre et un foyer accessible par une série de portes vitrées. L'entrée est couronnée par un auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. en faible saillie dont le plafond comporte un M au néon entourant un lys stylisé.
Le foyer qui comprend un vestiaire est orné d'un bas-relief central représentant une figure de danseuse ; fauxplafond avec éclairage fixé dans des ouvertures en forme d'étoile, parois et sol en travertin.
À l'origine, au 1er étage, toilettes, cabine de projection et bureau du propriétaire ; à l'étage supérieur, son appartement ; caves munies d'un vestiaire pour les ouvreuses et les toilettes.
Du cinéma largement remanié il subsiste la section d'entrée, la charpente métallique de l'ancienne salle de cinéma, l'éclairage indirect de celle-ci et en particulier celui de ses parois, les moulures en plâtre du plafond ; restauration récente de l'ensemble ; le volume de la cabine de projection et celui du niveau supérieur demeuraient intacts. La salle de cinéma, de deux niveaux à l'origine, a été divisée en deux étages et transformée en salles de conférence ; celles-ci donnent sur la r. Scailquin, no 40 par une énorme fenêtre à glissière sur les deux niveaux. Caves approfondies et transformées en une 3e salle comportant un café et des sanitaires rénovés. Act. cuisine et bureau au 1e étage, bureaux, cuisine et salle de réunion au 2e. Le vitrage du hall d'entrée est prévu pour 1995.
Sous son nom act., le cinéma sera finalement construit sur les plans de 1957 des arch. G. ROUSSEAU et A. MEULEMAN. Déb. de la construction en 1958, inauguration en 1959. Architecture de cinéma caractéristique des années 1950. Présente un style semblable à celui de l'anc. cinéma Mirano situé en oblique. Exploité jusqu'en 1976 par la société Les Cinés de Saint-Josse, qui exploitait aussi le Mirano. En 1977, repris par la S.P.R.L. Les Cinés Madou.
Contient à l'origine une salle rect. d'une capacité de 500 places qui sera portée à 625 en 1967. La dern. séance de film eut lieu en 1979. Utilisé comme salle de régie par l'I.N.S.A.S. jusqu'en 1991, le cinéma est transformé en 1993 en centre de conférences avec possibilités de projection de films et de vidéo, d'après des plans de 1992 de l'arch. M. BOUBAKER. Ouvert depuis 1995.
Construction imposante de trois niveaux en retrait sur caves et sous toit plat saillant. Structure en béton armé. Façade à parementRevêtement de la face extérieure d’un mur. de travertin, accentuée horizontalement par l'auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. et les registresAlignement horizontal de baies sur un pignon. continus des fenêtres, interrompue au centre par les piliersSupport vertical de plan carré. soutenant l'auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. et l'enseigne lumineuse fixée sur le toit - MARIGNAN précédé d'un motif de fleur de lys - qui constituent des accents verticaux prononcés.
Entrée monumentale constituée d'un hall d'entrée en forme d'entonnoir, ouvert de part et d'autre et limité par de grands panneaux publicitaires en creux et des vitrines rect., avec guichet central en forme de cylindre et un foyer accessible par une série de portes vitrées. L'entrée est couronnée par un auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. en faible saillie dont le plafond comporte un M au néon entourant un lys stylisé.
Le foyer qui comprend un vestiaire est orné d'un bas-relief central représentant une figure de danseuse ; fauxplafond avec éclairage fixé dans des ouvertures en forme d'étoile, parois et sol en travertin.
À l'origine, au 1er étage, toilettes, cabine de projection et bureau du propriétaire ; à l'étage supérieur, son appartement ; caves munies d'un vestiaire pour les ouvreuses et les toilettes.
Du cinéma largement remanié il subsiste la section d'entrée, la charpente métallique de l'ancienne salle de cinéma, l'éclairage indirect de celle-ci et en particulier celui de ses parois, les moulures en plâtre du plafond ; restauration récente de l'ensemble ; le volume de la cabine de projection et celui du niveau supérieur demeuraient intacts. La salle de cinéma, de deux niveaux à l'origine, a été divisée en deux étages et transformée en salles de conférence ; celles-ci donnent sur la r. Scailquin, no 40 par une énorme fenêtre à glissière sur les deux niveaux. Caves approfondies et transformées en une 3e salle comportant un café et des sanitaires rénovés. Act. cuisine et bureau au 1e étage, bureaux, cuisine et salle de réunion au 2e. Le vitrage du hall d'entrée est prévu pour 1995.
Sauvegarde 27.03.1997
Sources
Archives
ACSJ/Urb./TP 15388 (1958), 17601 (1991), 17684 (1992).
Ouvrages
CRUNELLE, M., DEBLIECK, D., VAUTHIER, E., et al., Inventaire des salles de cinéma de la Région de Bruxelles, Service de Monuments et Sites, Bruxelles, 1994, fiche 154.
ACSJ/Urb./TP 15388 (1958), 17601 (1991), 17684 (1992).
Ouvrages
CRUNELLE, M., DEBLIECK, D., VAUTHIER, E., et al., Inventaire des salles de cinéma de la Région de Bruxelles, Service de Monuments et Sites, Bruxelles, 1994, fiche 154.
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