Typologie(s)

rez-de-chaussée commercial
maison ou immeuble de rapport

Intervenant(s)

Styles

Éclectisme

Inventaire(s)

  • Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
  • Le patrimoine monumental de la Belgique. Saint-Josse-ten-Noode (DMS-DML - 1994-1997)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

1993-1995

id

Urban : 10310
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Description

Immeuble de commerce construit en 1921, à l'emplacement d'une maison de tradition néoclassique de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. et trois niveaux. Cette maison, avant d'être aménagée en magasin par l'Union économique, abritait un café. Une plaque de façade rappelle à la mémoire des passants «Lucien Henri Vincent Benjamin Descamps, né à Ath le 23 septembre 1873, qui habitait cette maison au moment de son arrestation et qui fut fusillé au tir national par les Allemands le 25 juin 1917 pour services rendus à la patrie Belge».

L'immeuble, à l'origine relié au no 18 de la r. du Vallon, adopte en façade un style identique rappelant l'éclectisme à réminiscence néo-Renaissance flamandeLe style Renaissance flamande (XVIe s.) mêle des éléments inspirés de la Renaissance italienne à l’héritage architectural médiéval local. Le style néo-Renaissance flamande (de 1860 à 1914 environ) cherche à ressusciter cette architecture, à la faveur de l’émergence du nationalisme belge. Il se caractérise par des élévations en briques et pierres et des formes caractéristiques (pignons, tourelles, logettes). : utilisation de la brique rouge rehaussée de briques blanches, éléments architectoniques en pierre bleue (socle, cordonsCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition., appuisAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas., meneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie., harpes), ancresPièce métallique apparente ou noyée dans l’enduit de façade, fixée à l’extrémité d’un tirant en fer pour solidariser les murs et les planchers. Il existe des ancres purement décoratives, non reliées à des tirants. en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage.. ÉlévationDessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades. de trois niveaux et deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. plus un entresol. Toiture mansardée en 1923 et exhaussement d'un niveau d'attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement. en retrait en 1926 par l'arch. A. AUBREBIS. Au r.d.ch. légèrement surélevé, devanture inscrite entre des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. en pierre bleue et à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages. soutenant un important linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. en I. Largement vitrée et commune avec l'entresol, cette devanture comporte une entrée axiale en retrait. Au 2e niveau : larges baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. cintrées soulignées par un larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche., à appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. et allègePartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. de pierre bleue à panneaux. Aux niveaux supérieurs : baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. cintrées jumelées à meneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. de pierre bleue sur appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. formant cordonCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition., intégrant dans leur tympanEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. des sgraffitesTechnique de décoration murale consistant à recouvrir d’une mince couche d’enduit clair une première couche de ton sombre. Un dessin est ensuite créé en grattant partiellement l’enduit clair, alors qu’il est encore frais, pour mettre à jour l’enduit foncé sous-jacent. Les traits des dessins apparaissent ainsi en creux et en foncé. En outre, la couche d’enduit clair peut être mise en couleur. gravés des initiales U et E. Corniche de bois sur modillonsÉléments décoratifs de forme quelconque, répétés sous une corniche., large lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. à châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. à petits-bois, couronnée par un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. courbe perçant l'étage en retrait.

Intérieur transformé conservant certains éléments des aménagements d'origine.

Sources

Archives

 ACSJ/Urb./TP 9265 (1921), 9513 (1923), 10108 (1926), 11985 (1933).

Ouvrages
LAPORTE, J., Saint-Josse-ten-Noode en cartes postales anciennes, Zaltbommel, 1972, pl. 4.