Intervenant(s)

Joseph VINCKEarchitecte1904

Styles

Éclectisme

Inventaire(s)

  • Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
  • Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
  • Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)
  • Le patrimoine monumental de la Belgique. Saint-Josse-ten-Noode (DMS-DML - 1994-1997)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

1993-1995

id

Urban : 10496
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Description

Maison de maître de style éclectique signée sous la corniche à droite, au r.d.ch.: « JOSEPH VINCKE/Archte 1904 ».

Un abondant décor - fuseauxOrnement de style Renaissance flamande, en forme de tournage engagé, rétrécissant régulièrement vers le bas., spirales, coquillesOrnement symétrique figurant une coquille Saint-Jacques ou un coquillage s’en rapprochant., pointes de diamantBossage comptant plusieurs facettes, comme la pointe d’un diamant., palmettesOrnement symétrique dont la forme est proche de celle d’une palme. La palmette est parfois composée de feuilles d’acanthe., guirlandes, rubans, etc. - évoque la RenaissanceLe style néo-Renaissance (de 1860 à 1914 environ) puise son inspiration dans l'architecture de la Renaissance, un courant artistique né en Italie au XVe siècle qui cherchait à ressusciter l’architecture de l'Antiquité gréco-romaine.. Quelques éléments - vitraux, ferronneriesÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. et arcsStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. du décrottoir et d'une petite fenêtre - indiquent une légère influence de l'Art nouveauStyle Art nouveau (de 1893 à 1914 environ). Mouvement international, avec de fortes variantes locales, né en réaction aux styles « néo ». En Belgique, ce courant connaît deux tendances : d’un côté, sous l’égide de Victor Horta, l'Art nouveau « floral », aux lignes organiques ; de l’autre, l'Art nouveau géométrique, influencé par l'art de Paul Hankar ou la Sécession viennoise..

Élévation de briques claires animée de bandes de pierre bleue. Composition asymétriqueDans l'inventaire, une façade est dite de composition asymétrique lorsqu’elle compte deux travées inégales. À Bruxelles, ce type de façade s’élève souvent sur trois niveaux. La travée principale est d’ordinaire mise en évidence par un ressaut, par un ou plusieurs balcons et par un décor plus élaboré. Les caves, d’ordinaire à demi enterrées, se marquent en façade par un soubassement élevé. de trois niveaux sur caves hautesSous-sol à demi enterré, surélevant le rez-de-chaussée. et de deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Celle de g. est marquée au 1er par un balcon sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. cannelées et à balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. de pierre bleue dont les désÉléments de pierre de section sensiblement carrée ou rectangulaire, disposés généralement aux angles d’un balcon. sont amortis par des boules. Elle était autrefois couronnée par une lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. à aileronsÉlément décoratif ordinairement enroulé en S et terminé en volutes, qui s’inscrit dans un angle et forme un adoucissement. et frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. brisé amorti par un pinacleAmortissement élancé de plan carré ou polygonal.. Cette lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. a disparu et la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. a été exhaussée d'un étage sous corniche à modillonsÉléments décoratifs de forme quelconque, répétés sous une corniche.. La travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de dr., en léger ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général., est couronnée par une imposante lucarne-pignonLucarne dont le devant triangulaire évoque un pignon. à rampants droits amortie par un édicule, percée d'une petite fenêtre rect. à tympanEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle. et précédée d'un balconnet courbe sur culot. Le r.d.ch. est séparé des étages par un cordonCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition.. Il repose sur un soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. taluté percé à la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de g. de trois baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. jumelées à linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. délardé. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rect. à croisillons et meneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie., linteauxÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. délardés et piédroitsLes piédroits sont les éléments verticaux latéraux de l’encadrement d’une baie, portant son couvrement. harpés. Les baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. du 1er sont couronnées de tympansEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle. à clefClaveau central d’un arc ou d’une plate-bande. Il s’agit d’un élément architectonique. Le terme s'utilise également pour des éléments purement décoratifs qui évoquent une clef à rôle structurel. ornés de reliefs. L'allègePartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. de la fenêtre du r.d.ch. est ornée de balustresPetits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire, constituant une balustrade. carrés. La porte est à deux vantauxLe mot vantail désigne le battant d’une porte ou d’une fenêtre. en chêne à panneaux vitrés protégés de grilles en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. sous imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. garnie de deux vitraux à motif floral séparés par une colonnette en bois tourné. Elle est couronnée d'un fort entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. à frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. amorti d'acrotèresAmortissement composé d’un socle sur lequel repose un élément décoratif.. Le linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. porte les initiales entrelacées du 1er propriétaire. Fenêtres jumelées en dessus de porteUne fenêtre est dite en dessus de porte lorsqu’elle surmonte une porte sans être directement en contact avec elle : la porte est séparée de la fenêtre par un petit pan de mur ou par un entablement ; porte et fenêtre possèdent chacune un encadrement propre.. À dr. de la porte, petite fenêtre en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle. sur culot - garnie d'un vitrail et d'une grille en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. - dont l'arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. est souligné d'une archivolteMouluration disposée sur le front de l’arc. Le corps de moulures qui compose l’archivolte est de faible ampleur, moins complexe que celui de la corniche..

Sources

Archives
ACSJ/Urb./TP 6648 (1904), 12460 (1936).