Recherches et rédaction
1993-1995
Voir les biens de ce lieu repris à l'inventaire
Liaison entre la ch. de Louvain et la r. Hydraulique, tracée en 1901 sur l'impasse du Vallon et sur l'allée des Canards, également connue jusque en 1851 sous la dénomination d'impasse du Cygne.
L'histoire de la rue et des îlots compris entre la r. Marie-Thérèse, la ch. de Louvain, la r. du Vallon et la r. de la Charité, a été profondément marquée par le développement de la coopérative de l'Union économique. Fondée en 1890, l'Union économique établit son siège au no 27 r. du Vallon dès 1904.
Devenue l'une des plus grandes coopératives de la ville, elle proposait à des prix avantageux une très large gamme de produits : aliments, vêtements et mobilier. Ses activités perdurèrent jusqu' en 1972. De 1903 à 1964, son extension fut constante. Ses bâtiments s'étendaient à l'E. sur la majeure partie des parcelles situées entre la r. du Vallon et la r. Marie-Thérèse (à l'emplacement occupé depuis 1979 par un immeuble des Habitations à bon marché) et à l'O. formaient un L irrégulier à l'intérieur de l'îlot, englobant les nos 12 à 18 et le no 24 (arch. Léon SNEYERS), ainsi que le no 44 de la ch. de Louvain et un bâtiment vers la r. de la Charité. Une passerelle aménagée en 1931 entre les nos 18 et 27 permettait un passage à couvert entre les édifices situés de part et d'autre de la rue. L'aménagement intérieur principalement de style Art Déco - boiseries, structures métalliques, vitraux - était de qualité.
Construit en phases successives à partir de 1903 et ayant subi maintes transformations, exhaussements et rénovations intérieures, l'ensemble fut cependant élaboré avec un souci d'homogénéité ; le style se référait largement à la néo-Renaissance flamande, surtout r. du Vallon, no 18 (1903), no 27 (1908), no 25 (1914) par A. AUBREBIS, no 44 ch. de Louvain (1921) et nos 19, 21, 23 r. du Vallon par Fr. DEDECKER (1935). Ces bâtiments étaient tous caractérisés par une façade en briques sur un 1er niveau de pierre bleue, marqué par des bandeaux et, au r.d.ch., par des pilastres à refends ; baies cintrées au bel étage, jumelées au 3e niveau.
Traitement plus libre des façades postérieures à front de la r. Marie-Thérèse : nos 86 à 92 par A. AUBREBIS (1913 à 1915), à tendance plus classique, marquée par des encadrements d'une venue, des baies rect. tripartites, l'utilisation de simili-pierre blanche et des toitures mansardées ; nos 80, 82, 84 (1929, 1935) par Fr. DEDECKER, architecture de l'entre-deux-guerres, caractéristique dans le traitement des baies et des divisions mais restant fidèle à l'esprit éclectique dans l'utilisation des matériaux.
Interventions plus tardives dues au même arch. en 1961, modernisation et reconstruction des nos 13-15 r. du Vallon, 74-76 r. Marie-Thérèse et construction en 1964 d'un bâtiment à l'intérieur de l'îlot, contigu au no 18 et ayant une façade à front de la r. de la Charité. De ce vaste ensemble ne subsiste plus que la façade du no 18, intégrée à un immeuble à appartements, le no 24, et le no 44 ch. de Louvain qui conserve sa devanture originale.
La rue présente encore quelques belles demeures bourgeoises de style éclectique et des immeubles de rapport, les maisons vers la r. Hydraulique étant d'un gabarit plus modeste.
Côté impair, à l'angle de la r. Hydraulique, les nos 1 et 3a, datent de 1885. Jadis le bâtiment communiquait avec une habitation de la rue (No 64) et servait d'atelier. Il est act. aménagé en deux maisons distinctes et présente une façade d'inspiration néoclassique de trois niveaux et deux travées. De même le no 11, édifice bas abritant à l'origine un atelier construit en 1877 (annexe du no 72 de la r. Marie-Thérèse) est également transformé en maison en 1895.
L'alignement est malheureusement dénaturé des nos 13 à 27 par un imposant immeuble construit entre 1979 et 1982 d'après les plans dressés par les arch. du bureau A + U, C. EMERY, J. BAUDON, P. HAYOT pour les Habitations à bon marché. Cet immeuble remplace ceux de l'Union économique. Vers la ch. de Louvain aux nos 35-37 (voir ch. de Louvain, no 56) se développe la façade latérale de l'imposant bâtiment de la Maison « Hayoit » dû aux arch. F. SYMONS et G. VELDEMAN. La construction de cet immeuble en 1927 a entraîné la disparition d'une maison de 1903 de l'arch. L. DUWAERTS.
L'histoire de la rue et des îlots compris entre la r. Marie-Thérèse, la ch. de Louvain, la r. du Vallon et la r. de la Charité, a été profondément marquée par le développement de la coopérative de l'Union économique. Fondée en 1890, l'Union économique établit son siège au no 27 r. du Vallon dès 1904.
Devenue l'une des plus grandes coopératives de la ville, elle proposait à des prix avantageux une très large gamme de produits : aliments, vêtements et mobilier. Ses activités perdurèrent jusqu' en 1972. De 1903 à 1964, son extension fut constante. Ses bâtiments s'étendaient à l'E. sur la majeure partie des parcelles situées entre la r. du Vallon et la r. Marie-Thérèse (à l'emplacement occupé depuis 1979 par un immeuble des Habitations à bon marché) et à l'O. formaient un L irrégulier à l'intérieur de l'îlot, englobant les nos 12 à 18 et le no 24 (arch. Léon SNEYERS), ainsi que le no 44 de la ch. de Louvain et un bâtiment vers la r. de la Charité. Une passerelle aménagée en 1931 entre les nos 18 et 27 permettait un passage à couvert entre les édifices situés de part et d'autre de la rue. L'aménagement intérieur principalement de style Art Déco - boiseries, structures métalliques, vitraux - était de qualité.
Construit en phases successives à partir de 1903 et ayant subi maintes transformations, exhaussements et rénovations intérieures, l'ensemble fut cependant élaboré avec un souci d'homogénéité ; le style se référait largement à la néo-Renaissance flamande, surtout r. du Vallon, no 18 (1903), no 27 (1908), no 25 (1914) par A. AUBREBIS, no 44 ch. de Louvain (1921) et nos 19, 21, 23 r. du Vallon par Fr. DEDECKER (1935). Ces bâtiments étaient tous caractérisés par une façade en briques sur un 1er niveau de pierre bleue, marqué par des bandeaux et, au r.d.ch., par des pilastres à refends ; baies cintrées au bel étage, jumelées au 3e niveau.
Traitement plus libre des façades postérieures à front de la r. Marie-Thérèse : nos 86 à 92 par A. AUBREBIS (1913 à 1915), à tendance plus classique, marquée par des encadrements d'une venue, des baies rect. tripartites, l'utilisation de simili-pierre blanche et des toitures mansardées ; nos 80, 82, 84 (1929, 1935) par Fr. DEDECKER, architecture de l'entre-deux-guerres, caractéristique dans le traitement des baies et des divisions mais restant fidèle à l'esprit éclectique dans l'utilisation des matériaux.
Interventions plus tardives dues au même arch. en 1961, modernisation et reconstruction des nos 13-15 r. du Vallon, 74-76 r. Marie-Thérèse et construction en 1964 d'un bâtiment à l'intérieur de l'îlot, contigu au no 18 et ayant une façade à front de la r. de la Charité. De ce vaste ensemble ne subsiste plus que la façade du no 18, intégrée à un immeuble à appartements, le no 24, et le no 44 ch. de Louvain qui conserve sa devanture originale.
La rue présente encore quelques belles demeures bourgeoises de style éclectique et des immeubles de rapport, les maisons vers la r. Hydraulique étant d'un gabarit plus modeste.
Côté impair, à l'angle de la r. Hydraulique, les nos 1 et 3a, datent de 1885. Jadis le bâtiment communiquait avec une habitation de la rue (No 64) et servait d'atelier. Il est act. aménagé en deux maisons distinctes et présente une façade d'inspiration néoclassique de trois niveaux et deux travées. De même le no 11, édifice bas abritant à l'origine un atelier construit en 1877 (annexe du no 72 de la r. Marie-Thérèse) est également transformé en maison en 1895.
L'alignement est malheureusement dénaturé des nos 13 à 27 par un imposant immeuble construit entre 1979 et 1982 d'après les plans dressés par les arch. du bureau A + U, C. EMERY, J. BAUDON, P. HAYOT pour les Habitations à bon marché. Cet immeuble remplace ceux de l'Union économique. Vers la ch. de Louvain aux nos 35-37 (voir ch. de Louvain, no 56) se développe la façade latérale de l'imposant bâtiment de la Maison « Hayoit » dû aux arch. F. SYMONS et G. VELDEMAN. La construction de cet immeuble en 1927 a entraîné la disparition d'une maison de 1903 de l'arch. L. DUWAERTS.
Sources
Archives
ACSJ/Urb./ TP 2025 (1877), 3080 (1885), 4958 (1895), 6514 (1903), 16680 (1979).
ACSJ/Urb./TP Union économique : 8374 (1912), 8605 (1913), 8709, 8747 (1914), 8854 (1915), 9265 (1921), 10926 (1929), 12414 (1935), 14600 (1951), 15677 (1961), 16.680 (1979).
AGR 1404.
AR 30.08.1897, 27.04.1901.
CC 30.10.1868, 30.05.1897, 30.06.1897.
Périodiques
« Les anciens bâtiments de l'Union économique reconvertis en logements? », La Cité, 27.11.1981.
« Un projet de rénovation de ce que fut l'Union économique de Bruxelles », La Libre Belgique, 14.11.1981.
« Trois jeunes architectes bruxellois proposent de restaurer les anciens bâtiments de la société de l'Union économique à Saint-Josse », La Lanterne, 12.11.1981.
ACSJ/Urb./ TP 2025 (1877), 3080 (1885), 4958 (1895), 6514 (1903), 16680 (1979).
ACSJ/Urb./TP Union économique : 8374 (1912), 8605 (1913), 8709, 8747 (1914), 8854 (1915), 9265 (1921), 10926 (1929), 12414 (1935), 14600 (1951), 15677 (1961), 16.680 (1979).
AGR 1404.
AR 30.08.1897, 27.04.1901.
CC 30.10.1868, 30.05.1897, 30.06.1897.
Périodiques
« Les anciens bâtiments de l'Union économique reconvertis en logements? », La Cité, 27.11.1981.
« Un projet de rénovation de ce que fut l'Union économique de Bruxelles », La Libre Belgique, 14.11.1981.
« Trois jeunes architectes bruxellois proposent de restaurer les anciens bâtiments de la société de l'Union économique à Saint-Josse », La Lanterne, 12.11.1981.