Typologie(s)
église/cathédrale/basilique
Intervenant(s)
Edmond SERNEELS – architecte – 1928-1929
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
Néogothique
Inventaire(s)
- Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
- Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
- Le patrimoine monumental de la Belgique. Schaerbeek (Apeb - 2010-2015)
- Les charpentes dans les églises de la Région de Bruxelles-Capitale 1830-1940 (Urban - 2019)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
- Paysager Un paysage est une zone, telle que perçue par l’homme, dont le caractère est le résultat de l’action et de l’interaction de facteurs naturels et/ou humains. Il s’agit d’une notion d’échelle qui est composée de divers éléments (patrimoniaux), pouvant avoir ou non une valeur intrinsèque propre, mais formant un ensemble plus vaste de valeur ajoutée, et qui est également perçue comme telle à une certaine distance. Les vastes panoramas urbains constituent le paysage par excellence, comme la vue sur la ville basse de Bruxelles depuis la place Royale, mais de tels paysages composés de différents éléments peuvent également se former à plus petite échelle.
- Scientifique Cette valeur est généralement utilisée pour évaluer les zones naturelles ou semi-naturelles et selon leurs qualités botaniques. Dans le cadre d’un bien, il peut s’agir de la présence d’un élément (de construction) (matériau particulier, matériau expérimental, procédé ou élément constructif) ou du témoignage d’un espace spatiostructurel (urbanistique) dont la préservation doit être envisagée à des fins de recherche scientifique.
- Social Cette valeur est difficile à distinguer de la valeur folklorique et généralement insuffisante pour justifier une sélection à elle seule. Il peut s’agir d’un : – lieu de mémoire d’une communauté ou d’un groupe social (par exemple, la potale à Berchem-Sainte-Agathe située place de l’église à Berchem-Sainte-Agathe, le Vieux Tilleul de Boondael à Ixelles)?; – lieu relevant d’une symbolique populaire (par exemple, le café «?La Fleur en Papier Doré?» situé rue des Alexiens)?; – lieu de regroupement ou de structuration d’un quartier (par exemple, les immeubles du Fer à Cheval dans la cité du Floréal).
- Technique Un bien possède un intérêt technique en cas d’utilisation précoce d’un matériau ou d’une technique particulière (ingénierie), ou s’il présente un intérêt constructif ou technologique particulier, une prouesse technique ou une innovation technologique. Il peut également être considéré comme ayant une valeur archéologique industrielle s’il témoigne de méthodes de construction anciennes. Bien entendu, l’intérêt technique est à mettre en relation avec l’intérêt scientifique.
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont joué un rôle prépondérant dans la planification urbaine par le passé. Ils suivent généralement d’autres formes (plans) urbanistiques, entraînant une interaction entre les espaces bâtis et non bâtis (ou ouverts). Cet aménagement comprend également la cohérence entre les différents niveaux d’échelle. Un bien immobilier possède un intérêt urbanistique lorsqu’il joue un rôle dans ce domaine. En voici quelques exemples : les bâtiments d’angle, les places ou les enfilades d’immeubles présentant une certaine cohérence, les tours (immeubles de grande hauteur) habilement implantées et leur relation avec leur environnement qualitatif immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, ainsi que les vestiges de concepts urbanistiques et la manière dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme les palais urbains et/ou les maisons de maître éclectiques encore préservés dans le quartier Léopold.
Recherches et rédaction
2010-2012
id
Urban : 21220
Description
Église de style néo-gothique, architecte Edmond Serneels, 1928-1929.
Historique
Reconnue par arrêté royal du 27.02.1910, la paroisse Saint-Albert se dote d'une église provisoire en 1909, au no106-108 de la rue Victor Hugo. Le terrain de l'église définitive n'est acquis qu'en 1923. La demande de permis de bâtir est introduite en 1929 et la première pierre posée le 25.06.1930. L'église provisoire est démolie peu avant 1935.
Plan
Église de plan basilical implantée à front de rue. Large porche d'entrée hors-œuvre flanqué de deux volumes d'un seul niveau abritant à gauche le baptistère, transformé en chapelle de semaine, et à droite un local avec entrée de service. Deux tours carrées s'élèvent de part et d'autre de la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d'entrée que surmonte un jubé. Nef et deux collatéraux de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Chœur polygonal, accosté à gauche d'un «magasin» et à droite d'un volume de deux niveaux abritant la sacristie au rez-de-chaussée.
Façades
Façade principale en grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice. d'Andenne, rehaussée de pierre blanche. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. pour la plupart à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. brisé.
À front de rue, les trois volumes bas sont rythmés de contreforts, la plupart sous pinacleAmortissement élancé de plan carré ou polygonal.. Dans l'axe, porche ouvert par trois arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. à colonnes, sous autant de pignonsPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à pinacleAmortissement élancé de plan carré ou polygonal.; voûtes de briques en berceau brisé, surmontées de toits en bâtièreToit à deux versants.. Porte axiale à traverseÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie. et baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. d'imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. à remplage. Sol en carreaux de céramique. ChapiteauxCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. et tympansEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. ornés de feuilles et bogues de marronniers. À gauche, ancien baptistère couronné d'une balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. devant un toit à croupeUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux.; trois fenêtres jumelles ornées en 1955 de vitraux figurant le baptême du Christ, dessinés par Joseph Desmedt et réalisés par J.Colpaert. À droite, hall d'entrée secondaire sous toit en appentisToit à un seul versant., percé d'un tripletGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste. et d'une porte; lucarne passanteUne lucarne est dite passante lorsqu'elle est située dans le plan de la façade et interrompt la corniche ou l’entablement terminal du bâtiment. à pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc.. Portes anciennes.
En retrait, façade-pignon flanquée de deux tours de hauteurs différentes. Toutes trois sont percées d'un registreAlignement horizontal de baies sur un pignon. d'étroites fenêtres jumelées, certaines aveuglesUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre.. PignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. marqué par une fenêtre-haute en tripletGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste. et un amortissementAmortissement. Élément décoratif placé au sommet d’une élévation.Amorti. Sommé d'un amortissement. en croix. Tours percées chacune d'un oculusJour de forme circulaire, ovale ou polygonale. à remplage et de deux hautes fenêtres jumelles. Tour gauche, de moindre hauteur, sous toit en pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon.. À droite, tour-clocher sous toit en bâtièreToit à deux versants. perpendiculaire; chambre des cloches dotée d'une baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à meneauÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. et oculusJour de forme circulaire, ovale ou polygonale. à l'avant, de deux baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. jumelles à l'arrière, ainsi que d'une lucarne passanteUne lucarne est dite passante lorsqu'elle est située dans le plan de la façade et interrompt la corniche ou l’entablement terminal du bâtiment. à pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. aux murs gouttereaux. Au flanc droit, saillie arrondie d'un escalier en visEscalier à volée hélicoïdale tournant autour d'un noyau central..
Façades secondaires en briques rouges, rehaussées de pierre bleue et rythmées de contreforts. Fenêtres à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. brisé, celles des bas-côtés jumelées. Fenêtres-hautes et celles du chœur à remplage de pierre blanche. Ces dernières sont garnies depuis 1951 de vitraux dessinés par Ch.Crespin et réalisés par J.Colpaert, figurant la Passion et de la Résurrection du Christ, ainsi que divers saints. Toitures en zinc.
Intérieur
Murs enduits, rehaussés de pierre blanche. Sol en carreaux de céramique formant des dessins géométriques.
Sur toute la largeur de l'édifice, jubé sous plafond plat à poutres apparentes, ouvert par trois arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. à balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. intégrant des grilles en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage.. Sous celui-ci, tambourRelié à l’axe du moteur, cylindre rainuré sur lequel s’enroulent et se déroulent les câbles de traction de la cabine et du contrepoids. d'entrée en chêne à imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. à petit-bois et vitrail.
Vaisseaux séparés par des arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. brisées à colonnes. Vaisseau central à voûte de briques en berceau brisé à lunettes, scandé d'arcsStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. doubleaux en pierre. Collatéraux sous plafond plat à poutres apparentes, rythmés d'arcs-diaphragmes. Confessionnaux intégrés en chêne à motifs Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs. (1936-1937). Stations du Chemin de croix peintes par Joseph Desmedt (1935-1936). À l'extrémité des collatéraux, chapelle à croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit. d'ogives sur colonnettes avec autels (1944) dédiés à saint Albert et à la Vierge.
Chœur couvert de même. Sur un emmarchement de marbre noir, maître-autel mêlant divers marbres (Ateliers d'Art de Maredsous, 1935). Fonts baptismaux en pierre bleue, à couvercle en cuivre ciselé par Henri Holemans (1926).
Historique
Reconnue par arrêté royal du 27.02.1910, la paroisse Saint-Albert se dote d'une église provisoire en 1909, au no106-108 de la rue Victor Hugo. Le terrain de l'église définitive n'est acquis qu'en 1923. La demande de permis de bâtir est introduite en 1929 et la première pierre posée le 25.06.1930. L'église provisoire est démolie peu avant 1935.
Plan
Église de plan basilical implantée à front de rue. Large porche d'entrée hors-œuvre flanqué de deux volumes d'un seul niveau abritant à gauche le baptistère, transformé en chapelle de semaine, et à droite un local avec entrée de service. Deux tours carrées s'élèvent de part et d'autre de la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d'entrée que surmonte un jubé. Nef et deux collatéraux de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Chœur polygonal, accosté à gauche d'un «magasin» et à droite d'un volume de deux niveaux abritant la sacristie au rez-de-chaussée.
Façades
Façade principale en grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice. d'Andenne, rehaussée de pierre blanche. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. pour la plupart à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. brisé.
À front de rue, les trois volumes bas sont rythmés de contreforts, la plupart sous pinacleAmortissement élancé de plan carré ou polygonal.. Dans l'axe, porche ouvert par trois arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. à colonnes, sous autant de pignonsPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à pinacleAmortissement élancé de plan carré ou polygonal.; voûtes de briques en berceau brisé, surmontées de toits en bâtièreToit à deux versants.. Porte axiale à traverseÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie. et baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. d'imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. à remplage. Sol en carreaux de céramique. ChapiteauxCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. et tympansEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. ornés de feuilles et bogues de marronniers. À gauche, ancien baptistère couronné d'une balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. devant un toit à croupeUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux.; trois fenêtres jumelles ornées en 1955 de vitraux figurant le baptême du Christ, dessinés par Joseph Desmedt et réalisés par J.Colpaert. À droite, hall d'entrée secondaire sous toit en appentisToit à un seul versant., percé d'un tripletGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste. et d'une porte; lucarne passanteUne lucarne est dite passante lorsqu'elle est située dans le plan de la façade et interrompt la corniche ou l’entablement terminal du bâtiment. à pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc.. Portes anciennes.
En retrait, façade-pignon flanquée de deux tours de hauteurs différentes. Toutes trois sont percées d'un registreAlignement horizontal de baies sur un pignon. d'étroites fenêtres jumelées, certaines aveuglesUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre.. PignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. marqué par une fenêtre-haute en tripletGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste. et un amortissementAmortissement. Élément décoratif placé au sommet d’une élévation.Amorti. Sommé d'un amortissement. en croix. Tours percées chacune d'un oculusJour de forme circulaire, ovale ou polygonale. à remplage et de deux hautes fenêtres jumelles. Tour gauche, de moindre hauteur, sous toit en pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon.. À droite, tour-clocher sous toit en bâtièreToit à deux versants. perpendiculaire; chambre des cloches dotée d'une baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à meneauÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. et oculusJour de forme circulaire, ovale ou polygonale. à l'avant, de deux baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. jumelles à l'arrière, ainsi que d'une lucarne passanteUne lucarne est dite passante lorsqu'elle est située dans le plan de la façade et interrompt la corniche ou l’entablement terminal du bâtiment. à pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. aux murs gouttereaux. Au flanc droit, saillie arrondie d'un escalier en visEscalier à volée hélicoïdale tournant autour d'un noyau central..
Façades secondaires en briques rouges, rehaussées de pierre bleue et rythmées de contreforts. Fenêtres à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. brisé, celles des bas-côtés jumelées. Fenêtres-hautes et celles du chœur à remplage de pierre blanche. Ces dernières sont garnies depuis 1951 de vitraux dessinés par Ch.Crespin et réalisés par J.Colpaert, figurant la Passion et de la Résurrection du Christ, ainsi que divers saints. Toitures en zinc.
Intérieur
Murs enduits, rehaussés de pierre blanche. Sol en carreaux de céramique formant des dessins géométriques.
Sur toute la largeur de l'édifice, jubé sous plafond plat à poutres apparentes, ouvert par trois arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. à balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. intégrant des grilles en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage.. Sous celui-ci, tambourRelié à l’axe du moteur, cylindre rainuré sur lequel s’enroulent et se déroulent les câbles de traction de la cabine et du contrepoids. d'entrée en chêne à imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. à petit-bois et vitrail.
Vaisseaux séparés par des arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. brisées à colonnes. Vaisseau central à voûte de briques en berceau brisé à lunettes, scandé d'arcsStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. doubleaux en pierre. Collatéraux sous plafond plat à poutres apparentes, rythmés d'arcs-diaphragmes. Confessionnaux intégrés en chêne à motifs Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs. (1936-1937). Stations du Chemin de croix peintes par Joseph Desmedt (1935-1936). À l'extrémité des collatéraux, chapelle à croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit. d'ogives sur colonnettes avec autels (1944) dédiés à saint Albert et à la Vierge.
Chœur couvert de même. Sur un emmarchement de marbre noir, maître-autel mêlant divers marbres (Ateliers d'Art de Maredsous, 1935). Fonts baptismaux en pierre bleue, à couvercle en cuivre ciselé par Henri Holemans (1926).
Sources
Archives
ACS/Urb. 278-100-110, 278-147-165.
ACS/Bulletin communal de Schaerbeek, 1920, pp. 678-679; 1923, p. 180; 1924, pp. 816-818.
Ouvrages
ORGANA ST ALBERT asbl, Si «Saint Albert» m'était conté…, Schaerbeek, s.d.
ACS/Urb. 278-100-110, 278-147-165.
ACS/Bulletin communal de Schaerbeek, 1920, pp. 678-679; 1923, p. 180; 1924, pp. 816-818.
Ouvrages
ORGANA ST ALBERT asbl, Si «Saint Albert» m'était conté…, Schaerbeek, s.d.