Recherches et rédaction
2010-2012
Voir les biens de ce lieu repris à l'inventaire
L'avenue Charbo débute à l'avenue de la Brabançonne pour aboutir à la place des Chasseurs Ardennais, perpendiculairement à l'avenue Léon Mahillon. Elle longe le site de l'ancienne Caserne Prince Baudouin, où les rues Louis Scutenaire et Marcel Mariën, percées au début des années 2000, débouchent sur l'avenue.
Son tracé est fixé par l'arrêté royal du 18.10.1902, en même temps que celui des deux autres avenues – Léon Mahillon et Félix Marchal – qui longent la caserne, inaugurée en 1894. Ces voiries de vingt mètres de large sont aménagées en vertu d'une convention conclue en 1901 entre la Commune et l'État, qui s'acquitte du prix de la moitié de leur assiette. Attribué en séance du Conseil communal du 25.03.1902, le nom de l'avenue rend hommage à Jean-Baptiste Charbo, professeur à l'École militaire.
Ouverte en 1905-1906, l'artère est bâtie d'habitations du côté impair entre 1909 et 1937. Les deux derniers tiers de l'avenue sont essentiellement édifiés avant la Première Guerre mondiale, en style éclectique. Pointons, du no33 au no43 (voir ces numéros), une enfilade particulièrement cohérente de maisons de ce style, presque toutes conçues en 1911-1912. Resté un temps propriété de l'État suite à la convention de 1901, le premier tiers de l'avenue n'est, quant à lui, bâti qu'à partir de 1929, de maisons ou immeubles de rapport teintés d'Art Déco ou d'esthétique moderniste.
Côté pair, les bâtiments de la caserne Prince Baudouin situés à l'arrière de l'édifice principal, place Dailly, sont démolis en 1996. Dans les années 2000, des immeubles à appartements voient le jour le long de l'avenue.
Son tracé est fixé par l'arrêté royal du 18.10.1902, en même temps que celui des deux autres avenues – Léon Mahillon et Félix Marchal – qui longent la caserne, inaugurée en 1894. Ces voiries de vingt mètres de large sont aménagées en vertu d'une convention conclue en 1901 entre la Commune et l'État, qui s'acquitte du prix de la moitié de leur assiette. Attribué en séance du Conseil communal du 25.03.1902, le nom de l'avenue rend hommage à Jean-Baptiste Charbo, professeur à l'École militaire.
Ouverte en 1905-1906, l'artère est bâtie d'habitations du côté impair entre 1909 et 1937. Les deux derniers tiers de l'avenue sont essentiellement édifiés avant la Première Guerre mondiale, en style éclectique. Pointons, du no33 au no43 (voir ces numéros), une enfilade particulièrement cohérente de maisons de ce style, presque toutes conçues en 1911-1912. Resté un temps propriété de l'État suite à la convention de 1901, le premier tiers de l'avenue n'est, quant à lui, bâti qu'à partir de 1929, de maisons ou immeubles de rapport teintés d'Art Déco ou d'esthétique moderniste.
Côté pair, les bâtiments de la caserne Prince Baudouin situés à l'arrière de l'édifice principal, place Dailly, sont démolis en 1996. Dans les années 2000, des immeubles à appartements voient le jour le long de l'avenue.
Sources
Archives
ACS/TP Infrastructure 180.
ACS/Bulletin communal de Schaerbeek, 1901, pp. 545-554, 1052-1055; 1902, p. 684; 1904, pp. 806-809.
Maison des Arts de Schaerbeek/fonds local.
Ouvrages
Le quartier de Linthout, École normale de Schaerbeek, 1972, p.43 (Maison des Arts de Schaerbeek).
Périodiques
FISCHER, F., Notice sur les grands travaux de Schaerbeek (Premier Congrès international et Exposition comparée des Villes), Bruxelles, Imprimerie Ferdinand Denis, 1913, p. 6 in: Bulletin communal de Schaerbeek, 1913, p. 438.