Typologie(s)

dépendances
dépôt de tramways

Intervenant(s)

Julien WALCKIERSarchitecte1907

Joseph DE VESTELarchitecte1911

Georges HOBÉarchitecte1921

Statut juridique

Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024

Styles

Éclectisme
Néoclassicisme

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

1997-2004

id

Urban : 454
voir plus

Description

Vaste complexe, dont la majeure partie est conçue en 1881 pour la « Compagnie des petites Voitures de Place ». Il s'étend sur une grande parcelle traversante, comprenant le no 23-25 r. Simonis, à cheval sur Ixelles et Saint-Gilles. Les bâtiments sont occupés successivement par la Compagnie des petites Voitures, par les tramways bruxellois, qui s'en servent de remise et de manège à chevaux puis, de 1924 à 1935, par le 1er comptoir et garage des établissements Citroën en Belgique et enfin, par les garages Chrysler et Fiat.

Vers 1900, lors de l'édification du parvis de la Trinité, une grande partie des bâtiments est démolie. Ne restent d'origine que la façade et les bâtiments arrière du no 49-51 de la r. de l'Amazone. En 1921, cette façade est surhaussée d'un étage et modifiée sur les plans de Georges Hobé. Longue élévation enduite de deux niveaux, rythmée de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau., jumelés aux étages. R.d.ch. à bossages continus, rayonnants au-dessus des baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement., pour la plupart à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle. et partiellement modifiée en 1907 sur les plans de l'arch. Julien Walckiers. Étage ajouré, dans sa partie supérieure, de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rect. de faible hauteur sur appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. formant cordonCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition. continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées.. Cinq de ces baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. ont été agrandies en 1951. Dans la partie dr. de la façade, travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. surmontée d'un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. et suivie, plus loin, d'une porte cochère largement ajourée et grillagée, aménagée après 1881. La halle d'exposition, act. détruite, à grande verrière centrale et charpente métallique à ferme PolonceauCharpente Polonceau. Charpente de halle rectangulaire dont les éléments en traction (entraits) sont des tirants en fer ou en acier, tandis que les éléments en compression (arbalétriers, poinçons) sont en fonte ou en bois. Brevet de l'ingénieur français Polonceau de 1836., est également modifiée par Hobé en 1921, par l'ajout d'une colonnadeRangée de colonnes et l'entablement qu'elles supportent. dorique.

R. de l'Amazone 51, anc. manège des tramways bruxellois, halle d’exposition, act. détruite (photo 1994).

Au no 35-45, la partie est du bâtiment, reconstruite en 1911 sur les plans de Joseph De Vestel, comprenait à l'origine garage, bureaux, magasins et conciergerie. Façade enduite d'inspiration néoclassique, de trois niveaux de hauteur dégressive et de quinze travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. inégales, rythmée par des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. flanquant une, deux ou trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. R.d.ch. traité à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages., dont la dimension de certaines baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. est modifiée à diverses reprises. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rect., surlignées au 2e niveau d'un cordonCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition. cintré à volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc., frappé d'une clefClaveau central d’un arc ou d’une plate-bande. Il s’agit d’un élément architectonique. Le terme s'utilise également pour des éléments purement décoratifs qui évoquent une clef à rôle structurel.. Toiture plate, autrefois surmontée de petits amortissements stylisés.

Au no 47, séparant les deux corps de bâtiment, maison de rentier de style éclectique, conçue en 1907 par l'arch. Julien Walckiers et détruite en 2001.

Le complexe, désaffecté en 1989, est entièrement modifié sur demande de permis de bâtir de 2001. Les façades à rue sont conservées, pour être intégrées dans des immeubles de logement et de bureaux de plus grande ampleur, projet act. mené par l'Immobilière des Quatre-Bras.

Sources

Archives
ACSG/Urb. 295 (1881), 13186 (1896), 90 (1907), 40 (1911), 140 (1920), 201 (1924), 206 (1935), 122 (1946), 168 (1951), 172 (2001).

Ouvrages
Inventaire visuel de l'architecture industrielle à Bruxelles. Ixelles, AAM, Bruxelles, 1980-1982, fiche 90.
Patrimoine immobilier industriel et social bruxellois, La Fonderie ASBL, 1992, fiche 95.