Typologie(s)

ancienne maison de village

Intervenant(s)

Léon Emmanuel GOVAERTSarchitecte1929

Jacques OBOZINSKIarchitecte1937

Alexandre VAN VAERENBERGHarchitecte1929

INCONNU - ONBEKEND1860

Statut juridique

Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024

Styles

Modernisme

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

1997-2004

id

Urban : 7337
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Description

Anc. maison de campagne construite à une date indéterminée, modifiée une 1re fois en 1860, puis à plusieurs reprises, notamment en 1929, à l'intérieur, par les arch. Léon Emmanuel Govaerts et Alexandre Van Vaerenbergh. L'aspect act. résulte d'une profonde transformation signée par son auteur, à dr. de l'entrée, « J(acques). Obozinski / arch. / 1937 ».

Long bâtiment d'esprit modernisteLe modernisme (à partir des années 1920) est un courant international prônant la suprématie de la fonction sur la forme. Il se caractérise par l’emploi de volumes géométriques élémentaires, de la toiture plate, des fenêtres en bandeau et des matériaux modernes comme le béton armé., de deux niveaux, à façade enduiteL'enduit est un revêtement de plâtre, de mortier, de stuc, de ciment, de lait de chaux, de simili-pierre, etc.. L'élévation est percée de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rect. de largeurs variées et non alignées en travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Elle est rythmée par deux étroites verrières verticales éclairant des cages d'escalierEspace à l'intérieur duquel se développe un escalier.. L'une est située vers le milieu dr. de la façade. L'autre, qui prend place à son extrémité g., était anc. plus haute que le reste du bâtiment. Anc. sous toit plat, l'élévation était couronnée par une sobre cornicheCorniche. Élément de couronnement d’un entablement, d’une élévation ou d’un élément d’élévation comme une baie ou une lucarne. La corniche se compose de moulures en surplomb les unes par rapport aux autres. La cimaise est la moulure supérieure de la corniche, située au-dessus du larmier. de béton de section rect. surmontée d'un muret d'attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement.. Cette cornicheCorniche. Élément de couronnement d’un entablement, d’une élévation ou d’un élément d’élévation comme une baie ou une lucarne. La corniche se compose de moulures en surplomb les unes par rapport aux autres. La cimaise est la moulure supérieure de la corniche, située au-dessus du larmier. était interrompue à l'aplomb des deux verrières éclairant les cages d'escalierEspace à l'intérieur duquel se développe un escalier.. La façade est act. banalisée par l'aménagement en 1968 d'un toit mansardéUne toiture est dite mansardée lorsqu'elle présente deux pentes différentes sur le même versant. Le brisis est le pan inférieur de la toiture mansardée. Le pan supérieur se nomme le terrasson. d'esthétique traditionnelleEn briques et en grèsLa maçonnerie en briques est combinée à des éléments en pierre blanche (par exemple pour la plinthe, l’encadrement des baies, la corniche, ...), alors que l’intérieur se compose d’éléments en bois. Ces immeubles sont couverts par une toiture en bâtière et affichent souvent un pignon à gradins (XVIe-XVIIIe siècles).En colombageUne construction en colombage se compose de terre glaise appliquée sur un squelette en bois, renforcé par un tressage (jusqu’au XIXe siècle). , mal assorti à la belle sobriété des volumes du bâtiment d'Obozinski. L'entrée principale du bâtiment présente un porchePorche. Hall d’entrée en avant-corps d’un bâtiment ou espace couvert devançant une porte en renfoncement. Portail. Porte monumentale à embrasure profonde. dans-œuvreHors-œuvre. Position d’un petit volume accolé par un de ses côtés à un corps de bâtiment. Dans-œuvre. Terme désignant un élément situé à l’intérieur d’un corps de bâtiment., sous entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. saillant de plan courbe formant auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine., soutenu par deux colonnesUne colonne est un support vertical formé d’un fût de plan circulaire ou polygonal et souvent d’un chapiteau et d’une base. Une colonnette désigne une petite colonne. canneléesLes cannelures sont des canaux longs, parallèles et en répétition, ornant des pilastres ou des colonnes.. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. d'origine à guillotineUne fenêtre à guillotine est une fenêtre dont l’ouvrant coulisse dans une rainure verticale, évoquant ainsi une guillotine. et petits-fersPetit-bois, petit-fer. Petit élément en bois ou en fer subdivisant le vitrage d’un châssis. ; portes de service et de garage à l'origine en bois ornées de losanges ; porte principale vitrée à petits-boisPetit-bois, petit-fer. Petit élément en bois ou en fer subdivisant le vitrage d’un châssis..

Jardin doté d'une piscine par Obozinski en 1937. Bâtisse act. occupée par la congrégation des Sœurs de la Charité.

Sources

Archives
ACSG/Urb. 1128 (1860), 244 (1929), 208 (1937), 64 (1968).
AAM/Fonds Jacques Obozinski.

Périodiques

« Hôtel de Maître, arch. Jacques Obozinski », L'art de bâtir, 9, 1942, pp. 168-169.
« Architecture Contemporaine en Belgique », L'art de bâtir, 5-12, 1944, pp. 81-92.