Typologie(s)
Internat/pensionnat
Intervenant(s)
INCONNU - ONBEKEND – 1870
Styles
Éclectisme
Néoclassicisme
Inventaire(s)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem), l’authenticité (idem + qualité d’exécution) et l’intégrité (état de conservation, éléments d’origine). Un bien possède également un intérêt artistique s’il intègre des œuvres d’art (sculptures, reliefs conçus pour le bien, etc.) ou des éléments décoratifs originaux ou particulièrement qualitatifs (vitraux signés, sgraffites, claire-voie, etc.).
- Historique Le bien présente un intérêt historique : - s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune ; - s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.) ; - s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold) ; - s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte) ; - s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès) ; - s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies) ; - s’il est représentatif de l’œuvre d’un architecte important dans l’histoire de l’architecture à l’échelle internationale, nationale, régionale ou locale (cela concerne à la fois des architectes connus comme V. Horta, V. Bourgeois, M. Polak mais aussi des architectes secondaires, liés localement à une commune, notamment Fernand Lefever à Koekelberg ou Emile Hoebeke à Berchem-Sainte-Agathe).
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont historiquement joué un rôle prépondérant dans l’aménagement de l’espace bâti et urbain. Ils définissent généralement d’autres formes d’urbanisme (plan) de manière à créer une interaction entre l’espace bâti et l’espace non bâti (ou ouvert). Cet aménagement inclut également la cohérence entre les différentes échelles. Un bien immobilier a un intérêt urbanistique lorsqu’il y joue un rôle, par exemple : - les immeubles d'angle, - les places cohérentes et les enfilades d’immeubles (suite de façades formant un ensemble homogène de même style, même époque et/ou même gabarit), - les cités-jardins, - les tours (immeubles de grande hauteur) et la qualité de leur relation avec leur environnement immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, - les vestiges de concepts urbanistiques et la façon dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme, par exemple, les palais urbains éclectiques et/ou les hôtels particuliers du quartier Léopold qui sont encore préservés.
Recherches et rédaction
2025
id
Urban : 41866
Description
Ancien pensionnat de style éclectiqueStyle éclectique (de 1850 à 1914 environ). Courant architectural original puisant librement son inspiration dans plusieurs styles. d’inspiration néoclassiqueLe style néoclassique (de la fin du XVIIIe siècle à 1914 environ) est un courant architectural mû par un idéal d’ordre et de symétrie, caractérisé par des élévations enduites et blanches, uniformisant l’image de la ville. Le style connaît une grande longévité, évoluant dans ses proportions et son ornementation au cours du temps., vers 1870.
Il s’agit à l’origine d’un pensionnat dirigé par Monsieur E. Hodson et le pasteur protestant J.C. Jenkins. En 1904 et 1907, le bâtiment est transformé en immeuble à appartements avec bureaux au rez-de-chaussée pour l’avocat Me Martin. En 1955, lors de la reconversion de l’immeuble en YWCA (Young Women’s Christian Association), un bâtiment est ajouté côté rue de Bordeaux. En 1987, le bâtiment est transformé par l’architecte A. Cornut pour le CPAS.
Élévation de cinq niveaux (le dernier d’entablement) sous pseudo-mansarde sous toit plat. La partie ancienne compte cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. vers la rue Saint-Bernard et six vers la rue de Bordeaux, auxquelles s’ajoutent les quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de 1955. SoubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. en pierre bleue, le reste de l’élévation en simili, à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages. au rez-de-chaussée et à faux joints aux étages. Aux étages, fenêtres à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. surbassé et encadrement délardéDélarder consiste à enlever l’angle d’une pièce en un chanfrein irrégulier.. Vers la rue Saint-Bernard, deuxième et quatrième travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. devancées au premier étage d’une logetteLa logette est un petit ouvrage en surplomb qui s’étend sur un seul étage, contrairement à l’oriel qui en compte plusieurs ou s’allonge sur plusieurs travées. Contrairement au bow-window, logette et oriel sont d’ordinaire de plan rectangulaire ou trapézoïdal et semblent appliqués sur la façade. en bois de plan trapézoïdale; logetteLa logette est un petit ouvrage en surplomb qui s’étend sur un seul étage, contrairement à l’oriel qui en compte plusieurs ou s’allonge sur plusieurs travées. Contrairement au bow-window, logette et oriel sont d’ordinaire de plan rectangulaire ou trapézoïdal et semblent appliqués sur la façade. identique au premier étage de la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d’entrée vers la rue de Bordeaux. Ces logettesLa logette est un petit ouvrage en surplomb qui s’étend sur un seul étage, contrairement à l’oriel qui en compte plusieurs ou s’allonge sur plusieurs travées. Contrairement au bow-window, logette et oriel sont d’ordinaire de plan rectangulaire ou trapézoïdal et semblent appliqués sur la façade. ont été ajoutées en 1907. Vers la rue saint-Bernard, quelques allègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. décorées de médaillonsCartouche rond ou ovale. encadrés de fleurs. Vers la rue de Bordeaux, à l’angle, pan de mur aveugleUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre. mouluré. LucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres.. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. en grande partie remplacés.
Intérieur. Hall et espace de circulation richement décorés en style Beaux-ArtsStyle Beaux-Arts (de 1905 à 1930 environ). Courant architectural puisant son inspiration dans les grands styles français du XVIIIe siècle. Riche et ornementé, il se caractérise souvent par des élévations en (simili-)pierre blanche et/ou brique orangée ainsi que par l’usage du fer forgé pour les garde-corps et la porte.: sol en mosaïque, murs revêtus de marbre blanc, moulurations, arches ornées, plafonds sculptés, rampes d’escalier ouvragées. Cheminées, lambrisLe lambris est un revêtement de menuiserie, de marbre ou de stuc couvrant la partie inférieure ou l'entièreté des murs d’une pièce. et armoires encastrées anciens conservés aux deux premiers niveaux.
Motivation de la sélection à l’inventaire
Intérêt artistique
Bien (façades) représentatifLa représentativité renvoie au fait que le bien réunit une ou plusieurs caractéristiques significatives en comparaison avec d’autres biens de la même catégorie (comme une typologie par exemple) : il doit s’agir d’un « ?bon exemple ?» qui réunit de nombreuses caractéristiques significatives. La représentativité d’un bien est évaluée en fonction de son contexte géographique (local, régional, national), chronologique (importance dans l’histoire sociale, religieuse, politique, industrielle ou scientifique, esthétique marquée), historique (par exemple, le bien traduit de manière significative une caractéristique d’une certaine époque). Comme pour l’évaluation de la rareté, la représentativité d’un bien demande que l’on puisse le comparer avec d’autres appartenant à la même catégorie. Un bien peut être représentatif d’un style, d’une typologie, d’un concept urbanistique, de l’œuvre de son concepteur, etc. du style éclectiqueStyle éclectique (de 1850 à 1914 environ). Courant architectural original puisant librement son inspiration dans plusieurs styles. d’inspiration néoclassiqueLe style néoclassique (de la fin du XVIIIe siècle à 1914 environ) est un courant architectural mû par un idéal d’ordre et de symétrie, caractérisé par des élévations enduites et blanches, uniformisant l’image de la ville. Le style connaît une grande longévité, évoluant dans ses proportions et son ornementation au cours du temps. (matériaux, parementRevêtement de la face extérieure d’un mur. en simili à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages. et faux-jointsEnduit dans lequel sont tracés des sillons pour suggérer un appareil de pierre., logettes). Intérieur représentatifLa représentativité renvoie au fait que le bien réunit une ou plusieurs caractéristiques significatives en comparaison avec d’autres biens de la même catégorie (comme une typologie par exemple) : il doit s’agir d’un « ?bon exemple ?» qui réunit de nombreuses caractéristiques significatives. La représentativité d’un bien est évaluée en fonction de son contexte géographique (local, régional, national), chronologique (importance dans l’histoire sociale, religieuse, politique, industrielle ou scientifique, esthétique marquée), historique (par exemple, le bien traduit de manière significative une caractéristique d’une certaine époque). Comme pour l’évaluation de la rareté, la représentativité d’un bien demande que l’on puisse le comparer avec d’autres appartenant à la même catégorie. Un bien peut être représentatif d’un style, d’une typologie, d’un concept urbanistique, de l’œuvre de son concepteur, etc. du style Beaux-ArtsStyle Beaux-Arts (de 1905 à 1930 environ). Courant architectural puisant son inspiration dans les grands styles français du XVIIIe siècle. Riche et ornementé, il se caractérise souvent par des élévations en (simili-)pierre blanche et/ou brique orangée ainsi que par l’usage du fer forgé pour les garde-corps et la porte. (richesse des matériaux, moulures abondantes, cheminées, lambrisLe lambris est un revêtement de menuiserie, de marbre ou de stuc couvrant la partie inférieure ou l'entièreté des murs d’une pièce., volonté d’apparat, hiérarchisation des espaces). Bien que ces espaces aient été réhabilités à plusieurs reprises, ils conservent leur authenticitéL’authenticité d’un bien est évaluée au regard de la conformité de son état actuel par rapport à son état d’origine. Un bien est considéré comme authentique si le plan, la forme, le concept, la fonction, les techniques, les matériaux et la décoration des éléments intérieurs correspondent à un état significatif (ou caractéristique). Même si un bien a subi une dégradation naturelle ou une transformation (par exemple le remplacement des menuiseries, notamment des fenêtres, ou le remplacement des devantures de magasin) il peut toujours être conforme à son état d’origine (la continuité structurelle est préservée). Un bien est authentique si son concept et sa fonction initiale sont toujours lisibles (par exemple un complexe industriel réaffecté). La transformation peut alors être considérée comme un élément de son histoire. Il s’agit dès lors d’évaluer l’éventuelle intégration d’éléments de valeur au cours de l’histoire du bâtiment. car leur fonction d’apparat est toujours lisible.
Intérêt historique
Bien construit au début de l’urbanisation de la rue Saint-Bernard, témoin du développement urbanistique de la commune durant la seconde moitié du XIXe siècle (valeur contextuelle). Il est représentatifLa représentativité renvoie au fait que le bien réunit une ou plusieurs caractéristiques significatives en comparaison avec d’autres biens de la même catégorie (comme une typologie par exemple) : il doit s’agir d’un « ?bon exemple ?» qui réunit de nombreuses caractéristiques significatives. La représentativité d’un bien est évaluée en fonction de son contexte géographique (local, régional, national), chronologique (importance dans l’histoire sociale, religieuse, politique, industrielle ou scientifique, esthétique marquée), historique (par exemple, le bien traduit de manière significative une caractéristique d’une certaine époque). Comme pour l’évaluation de la rareté, la représentativité d’un bien demande que l’on puisse le comparer avec d’autres appartenant à la même catégorie. Un bien peut être représentatif d’un style, d’une typologie, d’un concept urbanistique, de l’œuvre de son concepteur, etc. d’une typologie relativement rareLa rareté d’un bien est déterminée à la fois sur le plan qualitatif (le caractère « exceptionnel ») et le plan quantitatif (le caractère unique), en fonction du contexte géographique (local, régional, national), chronologique et historique (la production globale dominante de l’époque : concept, style, matériaux, etc.) ou par rapport à l’ensemble de la production du concepteur, et ce, tant d’un point de vue formel que fonctionnel et constructif. Pour évaluer la rareté d’un bien, il convient de le comparer à d’autres biens appartenant à la même catégorie (typologie, chronologie-âge [datation]/période ou partie de cette période, aspect esthétique et/ou technique, fonction, impact social ou historique)., un pensionnat, ce qui explique l’échelle du bâtiment et sa configuration (grand nombre de fenêtres, deux entrées).
Intérêt urbanistique
L’immeuble situé à l’angle des rues Saint-Bernard et de Bordeaux constitue un repère urbain majeur dans le tissu bâti du quartier. Par sa position, il structure l’espace public et marque fortement la perception de l’îlot. Son gabarit imposant lui confère une présence dominante dans la rue.
Il s’agit à l’origine d’un pensionnat dirigé par Monsieur E. Hodson et le pasteur protestant J.C. Jenkins. En 1904 et 1907, le bâtiment est transformé en immeuble à appartements avec bureaux au rez-de-chaussée pour l’avocat Me Martin. En 1955, lors de la reconversion de l’immeuble en YWCA (Young Women’s Christian Association), un bâtiment est ajouté côté rue de Bordeaux. En 1987, le bâtiment est transformé par l’architecte A. Cornut pour le CPAS.
Élévation de cinq niveaux (le dernier d’entablement) sous pseudo-mansarde sous toit plat. La partie ancienne compte cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. vers la rue Saint-Bernard et six vers la rue de Bordeaux, auxquelles s’ajoutent les quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de 1955. SoubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. en pierre bleue, le reste de l’élévation en simili, à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages. au rez-de-chaussée et à faux joints aux étages. Aux étages, fenêtres à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. surbassé et encadrement délardéDélarder consiste à enlever l’angle d’une pièce en un chanfrein irrégulier.. Vers la rue Saint-Bernard, deuxième et quatrième travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. devancées au premier étage d’une logetteLa logette est un petit ouvrage en surplomb qui s’étend sur un seul étage, contrairement à l’oriel qui en compte plusieurs ou s’allonge sur plusieurs travées. Contrairement au bow-window, logette et oriel sont d’ordinaire de plan rectangulaire ou trapézoïdal et semblent appliqués sur la façade. en bois de plan trapézoïdale; logetteLa logette est un petit ouvrage en surplomb qui s’étend sur un seul étage, contrairement à l’oriel qui en compte plusieurs ou s’allonge sur plusieurs travées. Contrairement au bow-window, logette et oriel sont d’ordinaire de plan rectangulaire ou trapézoïdal et semblent appliqués sur la façade. identique au premier étage de la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d’entrée vers la rue de Bordeaux. Ces logettesLa logette est un petit ouvrage en surplomb qui s’étend sur un seul étage, contrairement à l’oriel qui en compte plusieurs ou s’allonge sur plusieurs travées. Contrairement au bow-window, logette et oriel sont d’ordinaire de plan rectangulaire ou trapézoïdal et semblent appliqués sur la façade. ont été ajoutées en 1907. Vers la rue saint-Bernard, quelques allègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. décorées de médaillonsCartouche rond ou ovale. encadrés de fleurs. Vers la rue de Bordeaux, à l’angle, pan de mur aveugleUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre. mouluré. LucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres.. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. en grande partie remplacés.
Intérieur. Hall et espace de circulation richement décorés en style Beaux-ArtsStyle Beaux-Arts (de 1905 à 1930 environ). Courant architectural puisant son inspiration dans les grands styles français du XVIIIe siècle. Riche et ornementé, il se caractérise souvent par des élévations en (simili-)pierre blanche et/ou brique orangée ainsi que par l’usage du fer forgé pour les garde-corps et la porte.: sol en mosaïque, murs revêtus de marbre blanc, moulurations, arches ornées, plafonds sculptés, rampes d’escalier ouvragées. Cheminées, lambrisLe lambris est un revêtement de menuiserie, de marbre ou de stuc couvrant la partie inférieure ou l'entièreté des murs d’une pièce. et armoires encastrées anciens conservés aux deux premiers niveaux.
Motivation de la sélection à l’inventaire
Intérêt artistique
Bien (façades) représentatifLa représentativité renvoie au fait que le bien réunit une ou plusieurs caractéristiques significatives en comparaison avec d’autres biens de la même catégorie (comme une typologie par exemple) : il doit s’agir d’un « ?bon exemple ?» qui réunit de nombreuses caractéristiques significatives. La représentativité d’un bien est évaluée en fonction de son contexte géographique (local, régional, national), chronologique (importance dans l’histoire sociale, religieuse, politique, industrielle ou scientifique, esthétique marquée), historique (par exemple, le bien traduit de manière significative une caractéristique d’une certaine époque). Comme pour l’évaluation de la rareté, la représentativité d’un bien demande que l’on puisse le comparer avec d’autres appartenant à la même catégorie. Un bien peut être représentatif d’un style, d’une typologie, d’un concept urbanistique, de l’œuvre de son concepteur, etc. du style éclectiqueStyle éclectique (de 1850 à 1914 environ). Courant architectural original puisant librement son inspiration dans plusieurs styles. d’inspiration néoclassiqueLe style néoclassique (de la fin du XVIIIe siècle à 1914 environ) est un courant architectural mû par un idéal d’ordre et de symétrie, caractérisé par des élévations enduites et blanches, uniformisant l’image de la ville. Le style connaît une grande longévité, évoluant dans ses proportions et son ornementation au cours du temps. (matériaux, parementRevêtement de la face extérieure d’un mur. en simili à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages. et faux-jointsEnduit dans lequel sont tracés des sillons pour suggérer un appareil de pierre., logettes). Intérieur représentatifLa représentativité renvoie au fait que le bien réunit une ou plusieurs caractéristiques significatives en comparaison avec d’autres biens de la même catégorie (comme une typologie par exemple) : il doit s’agir d’un « ?bon exemple ?» qui réunit de nombreuses caractéristiques significatives. La représentativité d’un bien est évaluée en fonction de son contexte géographique (local, régional, national), chronologique (importance dans l’histoire sociale, religieuse, politique, industrielle ou scientifique, esthétique marquée), historique (par exemple, le bien traduit de manière significative une caractéristique d’une certaine époque). Comme pour l’évaluation de la rareté, la représentativité d’un bien demande que l’on puisse le comparer avec d’autres appartenant à la même catégorie. Un bien peut être représentatif d’un style, d’une typologie, d’un concept urbanistique, de l’œuvre de son concepteur, etc. du style Beaux-ArtsStyle Beaux-Arts (de 1905 à 1930 environ). Courant architectural puisant son inspiration dans les grands styles français du XVIIIe siècle. Riche et ornementé, il se caractérise souvent par des élévations en (simili-)pierre blanche et/ou brique orangée ainsi que par l’usage du fer forgé pour les garde-corps et la porte. (richesse des matériaux, moulures abondantes, cheminées, lambrisLe lambris est un revêtement de menuiserie, de marbre ou de stuc couvrant la partie inférieure ou l'entièreté des murs d’une pièce., volonté d’apparat, hiérarchisation des espaces). Bien que ces espaces aient été réhabilités à plusieurs reprises, ils conservent leur authenticitéL’authenticité d’un bien est évaluée au regard de la conformité de son état actuel par rapport à son état d’origine. Un bien est considéré comme authentique si le plan, la forme, le concept, la fonction, les techniques, les matériaux et la décoration des éléments intérieurs correspondent à un état significatif (ou caractéristique). Même si un bien a subi une dégradation naturelle ou une transformation (par exemple le remplacement des menuiseries, notamment des fenêtres, ou le remplacement des devantures de magasin) il peut toujours être conforme à son état d’origine (la continuité structurelle est préservée). Un bien est authentique si son concept et sa fonction initiale sont toujours lisibles (par exemple un complexe industriel réaffecté). La transformation peut alors être considérée comme un élément de son histoire. Il s’agit dès lors d’évaluer l’éventuelle intégration d’éléments de valeur au cours de l’histoire du bâtiment. car leur fonction d’apparat est toujours lisible.
Intérêt historique
Bien construit au début de l’urbanisation de la rue Saint-Bernard, témoin du développement urbanistique de la commune durant la seconde moitié du XIXe siècle (valeur contextuelle). Il est représentatifLa représentativité renvoie au fait que le bien réunit une ou plusieurs caractéristiques significatives en comparaison avec d’autres biens de la même catégorie (comme une typologie par exemple) : il doit s’agir d’un « ?bon exemple ?» qui réunit de nombreuses caractéristiques significatives. La représentativité d’un bien est évaluée en fonction de son contexte géographique (local, régional, national), chronologique (importance dans l’histoire sociale, religieuse, politique, industrielle ou scientifique, esthétique marquée), historique (par exemple, le bien traduit de manière significative une caractéristique d’une certaine époque). Comme pour l’évaluation de la rareté, la représentativité d’un bien demande que l’on puisse le comparer avec d’autres appartenant à la même catégorie. Un bien peut être représentatif d’un style, d’une typologie, d’un concept urbanistique, de l’œuvre de son concepteur, etc. d’une typologie relativement rareLa rareté d’un bien est déterminée à la fois sur le plan qualitatif (le caractère « exceptionnel ») et le plan quantitatif (le caractère unique), en fonction du contexte géographique (local, régional, national), chronologique et historique (la production globale dominante de l’époque : concept, style, matériaux, etc.) ou par rapport à l’ensemble de la production du concepteur, et ce, tant d’un point de vue formel que fonctionnel et constructif. Pour évaluer la rareté d’un bien, il convient de le comparer à d’autres biens appartenant à la même catégorie (typologie, chronologie-âge [datation]/période ou partie de cette période, aspect esthétique et/ou technique, fonction, impact social ou historique)., un pensionnat, ce qui explique l’échelle du bâtiment et sa configuration (grand nombre de fenêtres, deux entrées).
Intérêt urbanistique
L’immeuble situé à l’angle des rues Saint-Bernard et de Bordeaux constitue un repère urbain majeur dans le tissu bâti du quartier. Par sa position, il structure l’espace public et marque fortement la perception de l’îlot. Son gabarit imposant lui confère une présence dominante dans la rue.
Sources
Archives
ACSG/Urb. 1904 – 1955.