Typologie(s)

immeuble à appartements

Intervenant(s)

Jacques CUISINIERarchitecte1957

Styles

modernisme d'après-guerre

Inventaire(s)

  • Le patrimoine monumental de la Belgique. Ixelles (DMS-DML - 2005-2015)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2009-2011

id

Urban : 19545
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Description

Vaste immeuble à appartements de style moderniste, construit par l'architecte Jacques Cuisinier, pour la SA Les grands garages d'Ixelles, 1957.

Cet immeuble fut construit à l'emplacement de l'ancienne brasserie de Jean-Baptiste Lannoy, partiellement démolie en 1956 (voir la notice du square de Biarritz).

L'immeuble se compose de cinq entités (ou blocs) d'appartements: le plus important, de plan courbe, donne sur les étangs tandis que les quatre autres donnent sur la rue de la Vallée et la rue Lannoy. Rez-de-chaussée en pierre bleue, les étages parementés de dalles de pierre blanche. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. en bois d'origine largement remplacés.

Vers les étangs, aile courbe comptant dix niveaux, le dernier en retrait et précédé d'une terrasse. Façade largement ouverte de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. vitrées et marquée horizontalement de terrasses continues à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... métallique. Accessibles depuis la voie d'accès privée qui longe l'immeuble, trois entrées piétonnes, l'assiseRang d’éléments de même hauteur posés de niveau dans une maçonnerie. L’assise désigne également la plate-forme d’un balcon ou d'une logette, portée d’ordinaire par des consoles et sur laquelle repose le garde-corps. du balcon du premier étage leur servant d'auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine..

Les rampes d'accès sont devancées d'un bâtiment semi-enterré d'un niveau sous toiture plate, avec terrasse, à l’origine une station-service et garage, actuellement affecté à l'horeca.

Vers la rue de la Vallée (n°5) et la rue Lannoy (n°15), la hauteur de l'immeuble décroît en escalier, le premier bloc d'appartements carré comptant sept niveaux, le second seulement six, un decrescendo qui permet le raccord avec les gabarits plus modestes des bâtiments des rues voisines.
Rue de la Vallée, les élévationsDessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades. comptent chacune deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Au rez-de-chaussée, porte de garage et devanture commerciale.
Rue Lannoy, les façades comptent respectivement trois et quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. L'élévation de quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. est marquée, dans l'axe, de deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. plus étroites marquées à chaque étage d'un petit balcon continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées. à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... métallique; au rez-de-chaussée et dans la prolongation des balcons, deux portes d'entrée indépendantes, flanquées de part et d'autre d'une porte de garage.

Intérieurs. À l'origine, appartements destinés aux classes moyennes et vendus «clé sur porte», plusieurs plans types comptant deux ou trois chambres étant proposés. Caves et communs situés au rez-de-chaussée.

Sources

Archives
ACI/Urb. 322-56.

Périodiques
CUISINIER, J., «Domaine de la Magnanerie à Forest. Résidence du Lac à Ixelles», Architecture, 22, 1957, p.886.