Typologie(s)

immeuble à appartements
rez-de-chaussée commercial

Intervenant(s)

François MALFAITarchitecte1912

Statut juridique

Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024

Styles

Néo-baroque

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 30596
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Description

Immeuble à appartements faisant partie du complexe des nos 48-56 rue des Colonies, dessiné en 1912 par l’architecte F. Malfait et daté en façade 1914.

Cinq niveaux dont un entresolé et un en attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement., cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., toit mansardé. Monumentale façade néo-baroqueLe style néo-baroque (de 1860 à 1914 environ) se réfère à l’art baroque (XVIIe et 1er quart du XVIIIe siècle) et en reprend certains éléments décoratifs : pignon à volutes, pilastres colossaux, décor emprunt d’une certaine vigueur et d’un fort relief (bossages, harpes, encadrements en saillie). en pierre blanche, légèrement concave et richement décorée. S’inspire quelque peu de l’hôtel de maître baroque qui se trouvait jadis sur cette parcelle, notamment en ce qui concerne le couronnement. Rez-de-chaussée à bossages ajouré d’un portail axial cintré sous frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. courbe brisé et de deux vitrines en anse de panierUn élément est dit en anse de panier lorsqu’il est cintré en demi-ovale.. Aux étages, fenêtres rectangulaires. Deux étages principaux rythmés par des doubles pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. colossaux composites et limités par un balcon continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées. à lourdes consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console., balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. et vases et par un entablement «classique». Au bel étage, alternance de frontonsCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. courbes et de cartouches, tous surmontés d’une balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire.. AttiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement. traité comme un pignon épaulé de volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc.; trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. axiales — avec fenêtres cintrées — plus hautes et couronnées par une lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. axiale, des frontonsCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches., des balustradesGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. et des pots-à-feu.

Sources

Archives
AVB/TP 14423 (1912).