Ancien complexe hospitalier de la Croix-Rouge de Belgique
Place Georges Brugmann 28, 29
Rue Joseph Stallaert 1, 5
Rue Edmond Picard 16-18
Typologie(s)
Intervenant(s)
Jean-Baptiste DEWIN – architecte – 1905
Jean-Baptiste DEWIN – architecte – 1926
Jacques WYBAUW – architecte – 1964
J.B. & L. POSTIAUX – entrepreneur – 1905
L. ATTOUT – architecte – 1949
Styles
Inventaire(s)
- Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)
- Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
- Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
- Le patrimoine monumental de la Belgique. Ixelles (DMS-DML - 2005-2015)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont joué un rôle prépondérant dans la planification urbaine par le passé. Ils suivent généralement d’autres formes (plans) urbanistiques, entraînant une interaction entre les espaces bâtis et non bâtis (ou ouverts). Cet aménagement comprend également la cohérence entre les différents niveaux d’échelle. Un bien immobilier possède un intérêt urbanistique lorsqu’il joue un rôle dans ce domaine. En voici quelques exemples : les bâtiments d’angle, les places ou les enfilades d’immeubles présentant une certaine cohérence, les tours (immeubles de grande hauteur) habilement implantées et leur relation avec leur environnement qualitatif immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, ainsi que les vestiges de concepts urbanistiques et la manière dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme les palais urbains et/ou les maisons de maître éclectiques encore préservés dans le quartier Léopold.
Recherches et rédaction
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Description
Il s'agit de l'ancien Institut chirurgical Berkendael (A), fondé par le renommé docteur Antoine Depage (1862-1925) qui, durant la Première Guerre mondiale, créa et dirigea le célèbre hôpital militaire, l'Océan. Une partie des pavillonsLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. en bois de cet hôpital fut reconstruite en 1919, à droite de l'Institut place Brugmann, et fut longtemps utilisée. Après la Guerre, le docteur Depage présida la Croix-Rouge de Belgique ; celle-ci annexa plus tard l'Institut chirurgical de 1926 et son annexe situés le long de la rue J. Stallaert (B). Après la Seconde guerre mondiale fut adjoint aux bâtiments existants l'ancien Institut national du Sang (C), au no 28 place G. Brugmann à l'angle avec la rue E. Picard, lui-même agrandi d'un complexe fonctionnel moderniste au no 16-18 de la rue E. Picard (bureau d'architecte Jacques Wybauw et entrepreneur Henri Ruttiens & fils, 1964), sur une parcelle traversante avec la rue J. Stallaert no 5 (D et E). Ce centre de transfusion sanguine comprenait de nombreux espaces pour le traitement, la recherche et la conservation du sang. Depuis quelques années, ce complexe est désaffecté et en attente d'une nouvelle affectation (démoli en 2008).
*Place G. Brugmann no 29 (A). Ancien Institut chirurgical Berkendael. Bâtiment de style Art nouveauStyle Art nouveau (de 1893 à 1914 environ). Mouvement international, avec de fortes variantes locales, né en réaction aux styles « néo ». En Belgique, ce courant connaît deux tendances : d’un côté, sous l’égide de Victor Horta, l'Art nouveau « floral », aux lignes organiques ; de l’autre, l'Art nouveau géométrique, influencé par l'art de Paul Hankar ou la Sécession viennoise. géométrique, pour le docteur Antoine Depage, sur les plans de l'architecte Jean-Baptiste Dewin par les entrepreneurs J.B. & L. Postiaux, 1905.
Cette réalisation est la première clinique édifiée par l'architecte J.-B. Dewin qui fera une carrière importante dans le domaine hospitalier, carrière couronnée par la construction de l'hôpital universitaire Saint-Pierre, rue Haute no 296a-322 à Bruxelles (1929-1935).
Bâtiment symétrique de trois niveaux, avec travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d'accès au centre dominant deux ailes plus basses. Façade en briques claires de Silésie rehaussée de pierre d'Euville et de pierre bleue. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rectangulaires. SoubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. en pierre bleue, percé de fenêtres de cave à barreaux, la plupart à double meneauÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie.. Chaque aile est percée au rez-de-chaussée de deux fois trois baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. jumelées, de deux fois deux baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. jumelées au premier étage et de trois fenêtres entre des trumeauxPan de mur compris entre deux travées ou entre deux baies d'un même niveau. à pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. au dernier niveau. En entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne., tablesPetite surface plane décorative, carrée ou rectangulaire. En menuiserie, on utilisera plus volontiers le terme panneau. de mosaïques à motifs géométriques colorés (tesselles dorées et en marbres), entre motifs de glyphes.
Travée d'accès percée d'une porte à double battant partiellement ajourée, à jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. d'imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. et flanquée de deux jours1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants., sous un entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées.. Aux étages, cinq petites fenêtres jumelées, entre des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. formant ressautsSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général.. Lucarne passanteUne lucarne est dite passante lorsqu'elle est située dans le plan de la façade et interrompt la corniche ou l’entablement terminal du bâtiment. à cinq jours1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants., soulignée par une friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. de mosaïque. Elle est flanquée de deux pierres d'amortissementAmortissement. Élément décoratif placé au sommet d’une élévation.Amorti. Sommé d'un amortissement. ouvragées. Corniche en bois habillée de PVC. Brisis courbe, percé de lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. épousant ce profil. Deuxième registreAlignement horizontal de baies sur un pignon. de lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. rectangulaires. Autrefois, la toiture était en zinc, elle est aujourd'hui en bitume.
Châssis à petits-bois en imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie., largement conservés.
Intérieur. Structure d'origine, malgré des travaux de transformation menés au rez-de-chaussée en 1973. L'escalier est conservé ainsi que les sols en granitoMatériau composé de mortier et de pierres colorées concassées présentant, après polissage, l’aspect d’un granit..
*Rue J. Stallaert no 1. À l'angle de la place G. Brugmann (B), ancien Institut médico-chirurgical et Centre de Santé, construit dans un style Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs. sobre pour la Croix-Rouge de Belgique par l'architecteJean-Baptiste Dewin en 1926.
Aussi bien dans le choix des matériaux que dans le style, ce bâtiment est comparable à l'Institut chirurgical Berkendael, dont il est une annexe.
Il compte quatre niveaux sous deux registresAlignement horizontal de baies sur un pignon. de toiture mansardée, huit travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. dans la rue J. Stallaert, trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d'angle et cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. côté place G. Brugmann. Façades de briques de couleur crème, rehaussées de simili-pierreEnduit dont la couleur et la texture imitent la pierre de manière très convaincante, avec généralement des joints factices remplis de mortier gris., de pierre d'Euville et de pierre bleue. Fenêtres rectangulaires, la plupart reprises dans un même encadrement en simili-pierreEnduit dont la couleur et la texture imitent la pierre de manière très convaincante, avec généralement des joints factices remplis de mortier gris.. Travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. entre pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau..
Dans la rue J. Stallaert, les cinq premières travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sont percées de cinq baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. jumelées et d'une fenêtre. Les sixième et huitième travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général., sont percées de tripletsGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste. aux étages. Septième travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sur plan légèrement triangulaire et traversant la corniche, percée au rez-de-chaussée de deux baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. jumelées sous un cordonCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition. enserrant une croix rouge sculptée entre des motifs floraux. Étages traités en léger retrait et percés de deux rangées de fenêtres jumelées.
Solution d'angle à trois pans, scandé au rez-de-chaussée de bandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. de pierre blanche et ponctué en son centre d'un monument commémoratif protégé par quelques plantations ceintes de grilles insérées dans des désÉléments de pierre de section sensiblement carrée ou rectangulaire, disposés généralement aux angles d’un balcon. de pierre bleue. Monument en bronze figurant un buste, sur un socleMassif surélevant un support ou une statue. en pierre bleue, à encadrement de pierre blanche. Au-dessus du monument, lettrage en bronze : « Fondation / Antoine et Marie Depage ». Buste d'Antoine Depage, signé « G[odefroid] Devreese » et portant la marque de la « fonderie ntle des bronzes / j petermans / st gilles-bruxelles ». À l'arrière, tablePetite surface plane décorative, carrée ou rectangulaire. En menuiserie, on utilisera plus volontiers le terme panneau. en bronze avec, entre autres, des reliefs de feuilles de chêne et les dates de naissance et de mort « 1862 1925 ». Sur le socleMassif surélevant un support ou une statue., inscriptions dorées « Antoine / Depage » et à droite d'elle « JB. Dewin / architecte 26 ».
Place G. Brugmann, cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., les deux premières jumelées. Double mansarde d'ardoises, percée de lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres., souvent jumelées. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. à petits-bois similaire à ceux de la cure de l'Annonciation, par l'architecte Camille Damman (voir rue Joseph Stallaert, no 8-10) ; châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. à petits-bois enserrant des verres martelés et colorés.
Intérieur. Les entrées mènent à la cour intérieure arrière: la première entrée conduit via une galerie couverte à la pédiatrie. Sur l'angle, une deuxième entrée mène à divers dispensaires (maladies vénériennes, antituberculose,…). Le nouveau bâtiment est relié à l'intérieur par un portique au couloir central du premier bâtiment au no 29.
À hauteur de la deuxième travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de la rue J. Stallaert prend place un hall polygonal desservant l'escalier en granitoMatériau composé de mortier et de pierres colorées concassées présentant, après polissage, l’aspect d’un granit. qui mène à la terrasse dominant la cour intérieure, qui est ceinte d'un garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage.. Chambres aux étages.
*Sauvegarde 18.12.2003.
Place G. Brugmann no 28. À l'angle de la rue E. Picard (C), ancien Institut national du Sang. Bâtiment moderniste, construit pour la Croix-Rouge de Belgique, sur les plans de l'architecte L. Attout en 1949. Démoli en 2008.
Structure en béton derrière une façade en briques de deux niveaux, sur un haut soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue., comptant quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de part et d'autres d'une tourellePetite tour engagée dans un bâtiment, généralement sur un de ses angles. d'angle polygonale largement ajourée et vitrée, portant l'emblème de la Croix-Rouge en vitraux opalin et rouge. Sur l'angle se fait l'entrée, en relation avec l'escalier à l'arrière. Façades percées de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à meneauÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. de pierre bleue, munies de grilles au niveau de la rue. Travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. scandées de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. monumentaux.
Intérieur. Ce nouveau bâtiment est relié à l'ancien, au no 29, par de nombreuses portes. Investi de bureaux, d'une morgue et de laboratoires, le bâtiment dispose à l'arrière d'une grande pergola au premier étage.
Sources
Archives
ACI/Urb. 150-28-29 ; 150-29.
AAM, Fonds Jean-Victor De Rom ; AAM, Fonds Jean-Baptiste Dewin.
Ouvrages
DEL MARMOL, B., L'avenue Molière et le quartier Berkendael, Ministère de la Région de Bruxelles-Capitale, Bruxelles, 2002 (Bruxelles ville d'art et d'histoire, 33), p. 32.
HAINAUT, M., Ixelles à la belle époque, Cercle d'Histoire locale d'Ixelles éd., Bruxelles, 2000, p. 71.
JAMAR, M., Jean-Baptiste Dewin, architecte de la période Art Nouveau – Art Déco (onuitgeg. verh.), ISACF – La Cambre, Bruxelles, 1994-1995.
Périodiques
DEWIN, J.-B., « Institut chirurgical, Place Georges Brugmann, à Ixelles-Bruxelles », L'émulation, 1907, pl. 7.
« Institut national du sang », La Maison, 1, 1969, pp. 21-28.
« L'Institut National du Sang à Bruxelles. Bureau d'Architecte et d'Urbanisme : Jacques Wybauw, architecte, professeur. Direction des études : Robert d'Huys, architecte. Direction d'opérations : Paul Evrard, architecte », Architecture, 88, 1969, pp. 421-424.
Divers
Collection de Dexia Banque.