Typologie(s)

morgue
poste de police

Intervenant(s)

Ernest ACKERarchitecte1895-1897

Georges HOUTSTONTsculpteur1895

Statut juridique

Classé depuis le 03 avril 2003

Styles

Néo-Renaissance
Néogothique

Inventaire(s)

  • Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
  • Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
  • Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 32962
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Description

Sur tout le côté nord de la rue, ensemble de style éclectique conçu par l’architecte E. Acker en 1895 et construit en 1896-1897.

Architecture pittoresque d’inspiration gothique et RenaissanceLe style néo-Renaissance (de 1860 à 1914 environ) puise son inspiration dans l'architecture de la Renaissance, un courant artistique né en Italie au XVe siècle qui cherchait à ressusciter l’architecture de l'Antiquité gréco-romaine., soignée dans les détails. Bâtiment allongé peu profond variant quant aux volumes et aux toitures et animé par le traitement décoratif des pignonsPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. débordant sur consoles; vers la cour, annexe basse. ÉlévationDessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades. en grande partie en pierre bleue avec bandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. de pierre blanche ou de briques rouges et soubassement parsemé de bossages; bâtièresToit à deux versants. ardoisées à double rangée de lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres.. Ordonnance irrégulière avec baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. de différent gabarit : portes basses; fenêtres étroites sous entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne., individuelles ou jumelées par deux, trois, quatre ou cinq, avec pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau.; larmiersMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. en arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. brisé, en mitreUn élément est dit en mitre lorsque son tracé se compose de deux droites se rejoignant en pointe. ou en accoladeUn élément est dit en accolade lorsque son tracé se compose de deux courbes en doucine se rejoignant selon une pointe.. Décoration raffinée, principalement des larmiersMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. et des rosettes, par G. Houtstont. Entablement «classique».
À gauche, bureau de police de deux niveaux séparés par une corniche cannelée qui se prolonge dans l’entablement du bâtiment bas de la morgue. Sur l’angle du quai aux Briques, étroit bow-windowDe l’anglais bow (arc dans le sens d’arqué, courbé) et window (fenêtre). Le bow-window apparaît avec l’Art nouveau. Il s’agit d’un élément en surplomb qui s’intègre par son plan cintré à la façade. Il se différencie de la logette, d’ordinaire de plan rectangulaire et qui paraît appliquée sur la façade. Le bow-window peut occuper plusieurs niveaux. de plan rectangulaire surmonté d’une niche en pierre à gradins abritant une statue dorée de saint Michel par les sculpteurs A. Gillis et J. Dillens. Travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. abritant la cage d’escalier couronnée d’une lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. sous pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à pinaclesAmortissement élancé de plan carré ou polygonal..
Morgue à l’angle de la rue d’Ophem : deux pavillonsLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. d’un niveau — à droite avec pan coupé — reliés par un mur ajouré avec porte cochère sous linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. en I et tympan cintré; haut soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue., presque aveugleUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre. à droite. Grille d’entrée vers la rue d’Ophem.


Sources

Archives
AVB/TP 5806-5818 (1895-1897); A.A. 1896, rep. 3714; P.P. 1663-1693.


Périodiques
L’Émulation, 1898, pl. 20-28.