Typologie(s)

entrepôt/dépôt
maison de charité

Intervenant(s)

E. HENDRICKX1875-1879

Styles

Éclectisme

Inventaire(s)

  • Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
  • Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
  • Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 32048
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Description

Ancienne « Maison de Secours » édifiée pour le «Conseil Général d’Hospices et de Secours» (aujourd’hui C.P.A.S.) sur les plans de l’architecte E. Hendrickx datés de 1875 et réalisés de 1876 à 1879.

Fondé pour les besoins des «Comités de Charité» distribuant pain, charbon et vêtements aux nécessiteux, le complexe de style éclectique, complété d’un dispensaire, comprenait un bâtiment principal vers le quai, une entrée de service et l’habitation du concierge vers la rue Saint-André, n° 1 et un entrepôt vers la rue d’Ophem, n° 45.

Bâtiment principal de trois niveaux et cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. complétées d’une demi en retrait à gauche, organisées symétriquement. Sur socleMassif surélevant un support ou une statue. en pierre bleue, rez-de-chaussée en pierre blanche appareillée en refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages., ouvert de trois portes précédées chacune d’un escalier. Encadrements échancrés, dans lesquels s’inscrivent, aux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. extrêmes, les chambranles chanfreinés à linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. droit sur impostesUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie.. Aux étages, utilisation alternative de la brique — éléments verticaux entre autres trumeauxPan de mur compris entre deux travées ou entre deux baies d'un même niveau. — et de la pierre blanche : éléments horizontaux entre autres larmiersMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche., bandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. d’appuis, allègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. en retrait, linteaux. AncresPièce métallique apparente ou noyée dans l’enduit de façade, fixée à l’extrémité d’un tirant en fer pour solidariser les murs et les planchers. Il existe des ancres purement décoratives, non reliées à des tirants. caractéristiques interrompant les larmiersMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche.. Au bel étage, ouvertures à linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. bombé à clé, souligné d’une moulure. Au deuxième étage renforcé par un chaînage harpé en pierre, fenêtres à linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. droit festonné, sur impostesUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie., rappelant les portes des travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. externes. À ce niveau, pilastres en pierre adossés aux trumeauxPan de mur compris entre deux travées ou entre deux baies d'un même niveau., à chapiteauxCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. travaillés soutenant, comme les consoles voisines, la corniche profilée. Entre pignons à gradinsPignon dont les rampants sont étagés en escalier, à la manière de gradins., bâtière éclairée par une lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. à frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. triangulaire ponctué d’une sphère, à linteau droit festonné entre pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau..

Vers la rue Saint-André, n° 1, entrée de service et habitation du concierge. Façade de deux niveaux et deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sous bâtièreToit à deux versants., reprenant les caractéristiques du bâtiment principal. Portail et fenêtre à encadrement échancré au rez-de-chaussée en pierre blanche, baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. grillagées à linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. droit sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. à l’étage. Vers la rue d’Ophem, n° 45, entrepôt de deux niveaux sur socleMassif surélevant un support ou une statue. en pierre bleue chanfreiné. Façade en pierre irrégulièrement appareillée, rayée de bandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. parallèles en briques. Au rez-de-chaussée, large entrée carrossable sous arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. de briques, comme aux baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. grillagées de ce niveau. Sous pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. axial à l’étage, une seule fenêtre, à linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. droit sur impostes en pierre. BâtièreToit à deux versants. soutenue par une charpente-Polonceau.


Sources

Archives

AVB/TP 7973 (1873-1879).

Périodiques
L’Émulation, 1879, pl. 21-23.