Typologie(s)

magasin
maison d’habitation
atelier (artisanat)

Intervenant(s)

Paul BONDUELLEarchitecte1906

Ch. GILSON1906

Statut juridique

Inscrit sur la liste de sauvegarde depuis le 30 avril 1998

Styles

Éclectisme
Néo-Renaissance

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 32707
voir plus

Description

Immeuble monumental de style éclectique d’inspiration néo-RenaissanceLe style néo-Renaissance (de 1860 à 1914 environ) puise son inspiration dans l'architecture de la Renaissance, un courant artistique né en Italie au XVe siècle qui cherchait à ressusciter l’architecture de l'Antiquité gréco-romaine., édifié en 1906 sur un projet des architectes P. Bonduelle et Ch. Gilson, comme magasin ou salle d’exposition, avec habitation et atelier à l’arrière pour l’usine de luminaires Kaufmann.

Façade en pierre bleue et pierre blanche, de trois niveaux et quatre travées sous toiture mansardée couverte d’ardoises. Rez-de-chaussée scandé de piliersSupport vertical de plan carré. à bossages un-sur-deux, soutenant une poutrelle métallique en I; porte cochère, vitrine et porte d’accès privé propres aux diverses fonctions de l’immeuble. Fenêtres d’étages rectangulaires à encadrement harpé sous larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche., allèges ouvragées; harpesLes harpes sont une superposition d’éléments dont la tête est alternativement courte et longue. prolongées en bandeauÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. dans les trumeauxPan de mur compris entre deux travées ou entre deux baies d'un même niveau., à hauteur d’imposte et du seuilPièce horizontale inférieure de l'encadrement d'une porte.. Accent porté sur le bel étage : clés en pointe de diamant, consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. étirées et balustradesGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire.. Légère mise en valeur de la travée droite. Corniche à mutulesModillons de l’ordre dorique. Éléments décoratifs en forme de dé assez plat, répétés sous une corniche. au-dessus de la friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. panneautée et du cordon d’architrave. LucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. sous frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. triangulaire.
À l’intérieur, salle d’exposition vitrée sur trois côtés; colonnes en fonte et mosaïque en pavement au rez-de-chaussée.
Cour intérieure attenante, pourvue d’une couverture métallique et vitrée.
Atelier à l’arrière, recouvert d’une toiture en shedsCouverture de profil en dents de scie d’un bâtiment industriel, composée d’une succession de petits toits à deux versants d’inclinaison différente. Le versant du toit le plus pentu est d'ordinaire vitré..


Sources

Archives
AVB/TP 470 (1906).