Typologie(s)

immeuble à appartements

Intervenant(s)

R. TEUGHELSarchitecte1933

Styles

Art Déco

Inventaire(s)

  • Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
  • Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 32322
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Description

Immeuble à appartements, de style Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs., édifié selon les plans de l’architecte R. Teughels de 1933.

Cinq niveaux complétés d’un sixième mansardé en retrait, deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. séparées par la cage d’escalier. Au-dessus du rez-de-chaussée utilisant largement la pierre bleue, façade parementée de briques décorativement disposées, de pierre blanche et de simili. Matérialisant l’organisation intérieure en deux séries parallèles d’appartements, deux bow-windowsDe l’anglais bow (arc dans le sens d’arqué, courbé) et window (fenêtre). Le bow-window apparaît avec l’Art nouveau. Il s’agit d’un élément en surplomb qui s’intègre par son plan cintré à la façade. Il se différencie de la logette, d’ordinaire de plan rectangulaire et qui paraît appliquée sur la façade. Le bow-window peut occuper plusieurs niveaux. trapézoïdaux sur culot profilé, jusqu’au troisième étage, couronnés par un balcon. À ce niveau, ouvertures tripartites compartimentées par des demi-colonnes cimentées. Cage d’escalier axiale dans une gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  en éperon ajourée, sur les deux faces, par des verrières oblongues à petites divisions métalliques, séparées verticalement par des panneaux de pavés céramiques. Marquant la verticalité dans l’axe de la façade et de la gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  de l’escalier sur toute la hauteur, mât cylindrique dominé par deux disques. Au centre du rez-de-chaussée, porte d’entrée sous auvent semi-circulaire surmonté d’un motif de volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc. et de l’initiale C du maître d’œuvre, P. Commerman. De part et d’autre, ouvertures rectangulaires, dont une entrée de garage à gauche, munie, comme l’entrée particulière, d’une porte à motifs métalliques en feuilles de palmier. Décors sculptés caractéristiques : godrons, fruits et feuillage.

Façade identique au boulevard d’Ypres, no 7-9.


Sources

Archives
AVB/TP 50709 (1933).