Typologie(s)
immeuble à appartements
Intervenant(s)
F. PETIT – 1932
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
Modernisme
Inventaire(s)
- Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
- Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem), l’authenticité (idem + qualité d’exécution) et l’intégrité (état de conservation, éléments d’origine). Un bien possède également un intérêt artistique s’il intègre des œuvres d’art (sculptures, reliefs conçus pour le bien, etc.) ou des éléments décoratifs originaux ou particulièrement qualitatifs (vitraux signés, sgraffites, claire-voie, etc.).
- Esthétique Historiquement, cet intérêt était utilisé pour désigner des espaces verts de valeur et des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur. Mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. Une prise en compte d’autres intérêts s’impose : l’intérêt artistique, l’intérêt paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain et/ou naturel, les panoramas) et l’intérêt urbanistique (ensembles urbains spontanés ou organisés). Les critères de sélection suivants lui sont généralement associés : la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle.
- Historique Le bien présente un intérêt historique : - s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune ; - s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.) ; - s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold) ; - s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte) ; - s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès) ; - s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies) ; - s’il est représentatif de l’œuvre d’un architecte important dans l’histoire de l’architecture à l’échelle internationale, nationale, régionale ou locale (cela concerne à la fois des architectes connus comme V. Horta, V. Bourgeois, M. Polak mais aussi des architectes secondaires, liés localement à une commune, notamment Fernand Lefever à Koekelberg ou Emile Hoebeke à Berchem-Sainte-Agathe).
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont historiquement joué un rôle prépondérant dans l’aménagement de l’espace bâti et urbain. Ils définissent généralement d’autres formes d’urbanisme (plan) de manière à créer une interaction entre l’espace bâti et l’espace non bâti (ou ouvert). Cet aménagement inclut également la cohérence entre les différentes échelles. Un bien immobilier a un intérêt urbanistique lorsqu’il y joue un rôle, par exemple : - les immeubles d'angle, - les places cohérentes et les enfilades d’immeubles (suite de façades formant un ensemble homogène de même style, même époque et/ou même gabarit), - les cités-jardins, - les tours (immeubles de grande hauteur) et la qualité de leur relation avec leur environnement immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, - les vestiges de concepts urbanistiques et la façon dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme, par exemple, les palais urbains éclectiques et/ou les hôtels particuliers du quartier Léopold qui sont encore préservés.
Recherches et rédaction
2016
id
Urban : 32328
Description
Immeuble à
appartements, de style moderniste, édifié à l’angle du quai du Chantier sur les
plans de l’architecte F. Petit de 1932.
Conçu la même année et par le même architecte que le complexe d’habitations sociales réalisé pour le Foyer Bruxellois au quai du Chantier, no 2-10 et rue du Chantier, no 4-8, avec façades identiques. Six niveaux sous toiture plate et six travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de chaque côté. Parti décoratif affirmé par l’alternance des matériaux et des registresAlignement horizontal de baies sur un pignon. : parementRevêtement de la face extérieure d’un mur. de simili-pierre pour ceux d’allège encadrés par les bandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. des linteauxÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. et des appuis, de briques pour les trumeauxPan de mur compris entre deux travées ou entre deux baies d'un même niveau. des registresAlignement horizontal de baies sur un pignon. d’ouvertures. Allégeant l’allure de cette massive construction et contrecarrant l’horizontalité des registres, angle arrondi et saillie des quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. médianes sur quatre étages, de chaque côté, complétée par le ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. complémentaire des deuxième et cinquième travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. couronnées d’un balcon muni d’une balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. à motif géométrique en préfabriqué. Fenêtres rectangulaires avec châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. à petites divisions, en partie renouvelés. Rez-de-chaussée rythmé par des colonnes festonnées recouvertes de petits pavés céramiques et occupé, entre celles-ci, par des portes de garage et la porte d’entrée axiale, en façade principale. Toiture-terrasse avec solarium.
Conçu la même année et par le même architecte que le complexe d’habitations sociales réalisé pour le Foyer Bruxellois au quai du Chantier, no 2-10 et rue du Chantier, no 4-8, avec façades identiques. Six niveaux sous toiture plate et six travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de chaque côté. Parti décoratif affirmé par l’alternance des matériaux et des registresAlignement horizontal de baies sur un pignon. : parementRevêtement de la face extérieure d’un mur. de simili-pierre pour ceux d’allège encadrés par les bandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. des linteauxÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. et des appuis, de briques pour les trumeauxPan de mur compris entre deux travées ou entre deux baies d'un même niveau. des registresAlignement horizontal de baies sur un pignon. d’ouvertures. Allégeant l’allure de cette massive construction et contrecarrant l’horizontalité des registres, angle arrondi et saillie des quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. médianes sur quatre étages, de chaque côté, complétée par le ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. complémentaire des deuxième et cinquième travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. couronnées d’un balcon muni d’une balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. à motif géométrique en préfabriqué. Fenêtres rectangulaires avec châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. à petites divisions, en partie renouvelés. Rez-de-chaussée rythmé par des colonnes festonnées recouvertes de petits pavés céramiques et occupé, entre celles-ci, par des portes de garage et la porte d’entrée axiale, en façade principale. Toiture-terrasse avec solarium.
Sources
Archives
AVB/TP 50708 (1932).