Typologie(s)

hôtel particulier

Intervenant(s)

Styles

Néoclassicisme

Inventaire(s)

  • Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
  • Inventaire du patrimoine industriel (La Fonderie - 1993-1994)
  • Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 32321
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Description

Ensemble de quatre maisons de maître néoclassiques jumelées, formant l’angle du quai du Chantier (nos 17, 19), édifié selon demande de permis en 1820.

Originellement de trois niveaux et chacune de quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., excepté le n° 11, de cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., soit au total, dix-sept travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. vers le quai du Commerce et treize vers le quai du Chantier, sous une bâtièreToit à deux versants. continue. À l’origine aussi, façades enduites et peintes, à refends au rez-de-chaussée, sur socleMassif surélevant un support ou une statue. de pierre blanche ajouré de hautes baies grillagées pour les caves. Composition identique des façades, comprenant une large entrée carrossable — à larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. couplées aux nos 9 et 11 — à la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. droite plus large, un bandeauÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. profilé couronnant le rez-de-chaussée et un attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement. à trous de boulin parfois cachés, ainsi qu’une succession régulière d’ouvertures rectangulaires à appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. saillant. Inscrites dans la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. droite en retrait aux nos 9 et 11, baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. autrefois devancées par un balcon au premier étage et couronnées par un larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche.. Physionomie actuelle résultant de divers aménagements : nouveaux revêtements aux nos 5 et 9; ajout de deux niveaux et d’une toiture mansardée, ainsi qu’un aménagement complet de la façade en 1927, au n° 7; décapage et transformation des baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. du rez-de-chaussée au n° 11.

Façade latérale vers le quai du Chantier conservant, grosso modo, sa physionomie ancienne, excepté les aménagements du n° 11. Partie gauche — deux travées — transformées en entrepôt, avec façade encore enduite, repérable à son portail d’entrée surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle., sa lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. monte-chargeAscenseur destiné principalement au transport d’objets. et ses inscriptions publicitaires.


Sources

Archives
AVB/TP 7970 (1820), 39221 (1927).
IRPA, cliché A.C.L. 8588E (avant 1900).