Typologie(s)

hôtel particulier

Intervenant(s)

Henri MAQUETarchitecte1900-1903

Statut juridique

Classé depuis le 28 janvier 1993

Styles

Néo-Renaissance

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 30497
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Description

Ensemble formé de la réunion de deux hôtels de maître dessinés en style éclectique teinté de néo-RenaissanceLe style néo-Renaissance (de 1860 à 1914 environ) puise son inspiration dans l'architecture de la Renaissance, un courant artistique né en Italie au XVe siècle qui cherchait à ressusciter l’architecture de l'Antiquité gréco-romaine. italienne par l’architecte H. Maquet en 1900 — en 1902 pour les écuries — et terminés en 1903.

Façade monumentale en pierre blanche et pierre bleue ressemblant à un palais italien et apparentée à celle de l’ancien Hôtel d’Assche (rue de la Science, n° 33) dessinée par l’architecte A. Balat en 1856-1858. Élévation symétrique marquée par un ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. axial; caves hautesSous-sol à demi enterré, surélevant le rez-de-chaussée., trois niveaux et onze travées sous bâtièreToit à deux versants. aplatie. Décor caractéristique de bossages, balustradesGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. et frontons; dans le ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général., superposition des ordres classiques. Rez-de-chaussée souligné par un soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. à bossages ajouré de fenêtres et un entablement «classique»; fenêtres rectangulaires à encadrement mouluré avec bossages, clé à trois claveaux, entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. et appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. étirées. Dans l’axe et dans la dernier travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., porte cochère cintrée à bossages rayonnants, impostesUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie., clé et chasse-roues; porte axiale enrichie d’une clé en cartoucheDécor composé d’une table plane ou bombée, aux contours généralement sinueux, bordée d’un décor sculpté et/ou d’une mouluration, et sur laquelle prend parfois place un blason ou une inscription. Le médaillon est un cartouche rond ou ovale., de colonnes doriques cannelées avec haut socleMassif surélevant un support ou une statue. et triglyphes, et d’un balcon; portique attenant à gauche. Aux étages, fenêtres rectangulaires liées verticalement par les encadrements moulurés à bossages. Au bel étage : balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. continue à pointes de diamant, linteauxÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. à festonsDécor figurant une guirlande de fleurs, de feuilles ou d’étoffes, pendant en forme d'arc. et frontonsCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches., alternativement triangulaires ou courbes, avec palmetteOrnement symétrique dont la forme est proche de celle d’une palme. La palmette est parfois composée de feuilles d’acanthe. et consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console.. Au dernier étage, moins élevé : allègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. panneautées en relief ornées d’abeilles et de gouttes, entablements. RessautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. axial individualisé par des colonnes ioniques, des pilastres corinthiens et de grands frontonsCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches.. ArchitraveMoulure inférieure de l’entablement, située sous la frise., large friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. de disques alternant avec des consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console., corniche avec balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. en attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement.. Façade arrière plus simple.

Intérieur richement décoré en style classique.

Sur le côté ouest de la cour intérieure, écuries et dépendances de deux niveaux, en briques et pierre blanche.


Sources

Archives
AVB/TP 2287 (1900-1903). 

Périodiques

L’Emulation, 1904, pl. 42-43, 1910, pl. 9-10.