Typologie(s)

hôtel particulier

Intervenant(s)

J. CULOTarchitecte1868

Victor CRETENarchitecte1920

Styles

Néoclassicisme

Inventaire(s)

  • Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
  • Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
  • Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 30282
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Description

Anc. Hôtel du Bus, plus tard Hôtel Erard, puis ambassade des Pays-Bas; actuellement cabinet du ministre de la Défense. À l’angle de la rue Lambermont, nos6-8, ensemble d’esprit néoclassique dessiné par l’architecte J. Culot en 1868 et réunissant un hôtel de maître et une maison. À l’ouest, dans la cour intérieure, que clôture une grille en fer avec piliersSupport vertical de plan carré. en pierre bleue, aile de bureaux dessinée par l’architecte vers Creten en 1920 pour l’ambassade des Pays-Bas.

Hôtel de maître : pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. dégagé à l’ouest, dont l’élévation symétrique rappelle l’architecture néo-classique de la place Royale et du quartier du Parc. Caves hautesSous-sol à demi enterré, surélevant le rez-de-chaussée., trois niveaux et trois fois trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sous toit à croupes tronqué couvert d’ardoises. Façades soulignées par la corniche du rez-de-chaussée et l’entablement : deux registresAlignement horizontal de baies sur un pignon. rythmés par des trumeauxPan de mur compris entre deux travées ou entre deux baies d'un même niveau. — à refends au rez-de-chaussée et colossaux aux étages — et des niches plates rectangulaires ; travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. axiales accentuées. Façades en pierre bleue mis à part les niches enduites des étages. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rectangulaires, presque carrées au dernier étage, moins élevé. Au rez-de-chaussée : clés, appuisAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. très saillants et allèges ouvragées; dans la façade ouest, entrée sous une marquiseAuvent métallique vitré. Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs.. Aux étages, encadrements moulurés, avec appuisAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. saillants au premier étage et crossettes au deuxième. Dans la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. axiale : bel étage avec balcon sur consoles jumelées, garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... ajouré et entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console.; dernier étage enrichi d’une clé à guirlandes. ArchitraveMoulure inférieure de l’entablement, située sous la frise., friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. de trous de boulin et corniche sur modillonsÉléments décoratifs de forme quelconque, répétés sous une corniche..

Maison attenante. Trois niveaux et deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sous bâtièreToit à deux versants. couverte de tuiles. Façade enduite avec rez-de-chaussée, encadrements et architraveMoulure inférieure de l’entablement, située sous la frise. en pierre bleue. Ordonnance, encadrements et entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. similaires.
Aile de bureaux. Bâtiment en L; deux niveaux sous toit à croupesUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux. recouvert de cuivre. Façade simple avec enduitL'enduit est un revêtement de plâtre, de mortier, de stuc, de ciment, de lait de chaux, de simili-pierre, etc. et pierre bleue, lésènesLes lésènes sont des jambes saillantes en répétition sur un mur, réunies par un arc ou par une frise d’arceaux. Ce couronnement d’arc ou d’arceaux distingue la lésène du pilastre. et entablement «classique». Rythme de l’élévation déterminé par des baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rectangulaires jumelées par deux ou par quatre.


Sources

Archives
AVB/TP 19957 (1868), 28563 (1920).