Typologie(s)

immeuble de logements sociaux

Intervenant(s)

Joseph VAN NECKarchitecte1922-1923

Statut juridique

Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024

Styles

Éclectisme

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 32393
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Description

Vaste complexe d’habitations sociales, en éperon à l’angle des deux artères, formant pendant au complexe identique élevé à l’angle du boulevard d’Ypres (nos 2-12) et de la rue de la Forêt d’HouthuIst (nos 1-17), tous deux sur les plans de l’architecte J. Van Neck de 1922, construits en 1923 selon l’inscription en façade et habités à partir de 1924.

Première réalisation de la société « Le Foyer Bruxellois » fondée en 1922, ils comptent ensemble cent deux appartements de trois, quatre ou cinq pièces. Constructions sur plan en V, de cinq niveaux sous toiture mansardée couverte d’ardoises et respectivement de vingt-six et de trente travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. au total, réparties au départ de l’axe de la tourellePetite tour engagée dans un bâtiment, généralement sur un de ses angles. d’angle à trois faces et de six niveaux couronnés par une toiture pyramidale couverte d’ardoises. Cour intérieure commune. Sobre architecture pré-moderniste combinant, de manière caractéristique, brique, pierre bleue parcimonieusement utilisée et béton et animée par des bandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. et des motifs décoratifs en briques aux allègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre.. En façades, alternance régulière de larges travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. occupées par des bow-windowsDe l’anglais bow (arc dans le sens d’arqué, courbé) et window (fenêtre). Le bow-window apparaît avec l’Art nouveau. Il s’agit d’un élément en surplomb qui s’intègre par son plan cintré à la façade. Il se différencie de la logette, d’ordinaire de plan rectangulaire et qui paraît appliquée sur la façade. Le bow-window peut occuper plusieurs niveaux. trapézoïdaux sous balcon et de travées étroites encadrant ceux-ci ; baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. cintrées au premier étage, rectangulaires aux autres. Lignes horizontales imprimées par le larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. du rez-de-chaussée, la corniche et les appuisAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. saillants. Rez-de-chaussée à fonction commerciale, occupé par une série de devantures de magasin séparées respectivement par quatre et cinq entrées particulières ; étages occupés par les appartements, de chaque côté des cages d’escalier correspondantes.


Sources

Archives
AVB/TP 28962 (1922-1924).