Typologie(s)

maison ou immeuble de rapport
rez-de-chaussée commercial

Intervenant(s)

D.G. MARINUS1875

Statut juridique

Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024

Styles

Éclectisme

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 31240
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Description

À l’angle de la rue Henri Maus, imposant immeuble de style éclectique, construit en 1875 sur les plans de l’architecte D.G. Marinus.

Rez-de-chaussée commercial moderne, englobant le niveau inférieur de la façade contiguë, rue Henri Maus, et laissant visible une partie de l’entresol primitif. Au-dessus, trois niveaux de hauteur dégressive et, sur chaque face, deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. enduites, conservées dans leur parfaite symétrie d’origine, à l’exception, rue Henri Maus, d’une loggiaPetite pièce dans-œuvre, largement ouverte sur l’extérieur par une ou plusieurs larges baies non closes par des menuiseries. remplaçant depuis 1896 la fenêtre du premier étage. Façades rythmées verticalement par les refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages. et horizontalement par les balcons, à balustres de pierre au bel étage, à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. au niveau supérieur. Vers l’angle, une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d’honneur plus large, en léger ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général., cantonnée de pilastres composites colossaux soutenant une corniche très saillante et entre lesquels se logent deux fenêtres superposées, l’inférieure à linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. droit et entablement servant d’appui à la supérieure, bombée, inscrite dans un arc mouluré cintré, timbré d’une clé et retombant sur des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. ioniques. Lourdes consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. jumelées sous la corniche denticulée en bois et la toiture bombée, autrefois sommée d’une flèche, percée sur chaque côté d’un œil-de-bœuf et d’une lucarne à croupeUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux., celle de la rue Henri Maus remplacée en 1927 par une grande lucarne rectangulaire.

Sources

Archives
AVB/TP 344 (1875), 25556 (1896) et 33014 (1927).